Texte intégral
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Avec " Trois questions, trois réponses ". Invité du 60 minutes, Ernest-Antoine Seillière, président du MEDEf, bonsoir. Alors vous nous direz jusqu'où le MEDEF est prêt à faire des concessions sur l'assurance-chômage, vos nous expliquerez sui le plan d'aide au retour à l'emploi est négociable, enfin regretterez-vous le départ prochain de Martine Aubry ? Première question : le MEDEF est-il prêt à faire des concessions sur l'assurance-chômage ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Attendez, il y a tellement de gens qui ne se mettent pas d'accord dans la société française que pour une fois que l'on voit des, grands syndicats et des entrepreneurs faire un accord, il faut constater que cet accord est bon et les concessions, elles ont été faites pendant la négociation jusqu'à l'accord.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Oui, sauf que le gouvernement ne le considère pas comme bon !
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ah écoutez, ça le gouvernement a son point de vue là-dessus et il peut ne pas agréer cet accord - ce qu'il a fait -, maintenir sa position - ce qu'il fera peut-être -, ce que nous proposons, nous, c'est de discuter avec lui, non pas de l'accord lui-même, qui est conclu, mais des questions qui normalement entourent ce type de problème, à savoir les questions d'argent et les questions de pouvoir. Vous savez, pour l'Etat, l'argent et le pouvoir c'est important !
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Mais discuter avec le gouvernement, avec les partenaires qui n'ont pas signé ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Alors, attendez, nous avons signé un accord, c'est cet accord là qui fait actuellement difficulté du côté du gouvernement, je crois qu'il est normal de parler avec les signataires de l'accord, ils se sont d'ailleurs vus ce matin, ils ont manifesté une totale convergence de vue, ils sont déterminés à défendre leur accord, mais ils sont prêts en effet à parler avec le gouvernement de questions qui le préoccupent, semble-t-il, des questions d'argent, vous savez des questions de gros sous, et puis des questions de pouvoir, qui fait quoi.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : La CGT et Fo ne sont pas autour de la table avec vous et avec les pouvoirs publics ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Non, les non-signataires de l'accord qui ont choisi de ne pas le signer nous demandent de parler avec eux et nous le ferons bien volontiers, d'ailleurs nous leur avons dit dès aujourd'hui, nous étions prêts à le faire mais c'est une conversation séparée. S'ils veulent rejoindre l'accord, s'il y a des questions à revoir à ce propos, c'est une question Enfin, n'emmêlons pas tout, nos sommes prêts en tous cas à discuter avec tout le monde, dans un grand d'esprit d'ouverture, nous sommes très tranquilles et très satisfaits de l'accord que nous avons fait.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : J'ai le sentiment quand même que vous n'êtes pas tout à fait sur la même longueur d'onde avec Martine Aubry qui disait ce matin au micro d'Olivier Mazerolle que " tous les ingrédients sont réunis pour parvenir à un accord ".
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Au contraire, nous disons que nous sommes tout à fait prêts à apporter notre part des ingrédients mais le chef de cuisine c'est tout de même le gouvernement, c'est lui qui dira si le plat peut ou non être servi aux demandeurs d'emploi.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Alors deuxième question, Ernest-Antoine Seillière, le plan d'aide au retour à l'emploi est-il négociable, comme on l'a fait entendre ce matin ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Attendez, " négociable ", qu'est-ce que ça veut dire ? Ca voudrait dire que nous sommes prêts à rouvrir des négociations sur un accord conclu. Non. Ceci ne se fera pas, le système que nous avons mis au point, qui est bon pour les demandeurs d'emploi, bon pour les salariés, bon pour les entreprises, impatiemment attendu en réalité pour ceux qui voudraient que l'on mette à leur disposition des procédures personnalisées qui leur permettent de retrouver plus vite un emploi, tout ça c'est fait. Ce qui n'est pas encore tout à fait conclu, disons, ce sont les environnements de cet accord et donc, je vous le dis, des questions d'argent, des questions d'argent, des questions de pouvoir . Alors là on peut toujours
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Soyons clairs, on ne parle pas la langue de bois ici, pour vous on ne renégocie pas ce qui a déjà été fait.
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : On ne renégocie pas ce qui a déjà été fait mais on s'explique et on propose, dans la périphérie de notre accord, des choses qui peuvent être agréables au gouvernement qui, semble-t-il, en attend.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Alors quelles sont précisément les choses sur lesquelles
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Eh bien, je vous l'ai dit, des questions d'argent et des questions " qui fait quoi " notamment entre l'ANPE et l'Unedic, nous sommes tout à fait prêts à parler et à préciser un certain nombre de choses. Nous sommes demandeurs de cela, cela fait maintenant des semaines et des semaines que nos souhaitons parler au gouvernement, je crois qu'il va nous recevoir, tant mieux !
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Mais Ernest-Antoine Seillière, est-ce que vous contestez toujours ce que dit Martine Aubry, c'est-à-dire que le PARE va créer un système à deux vitesses défavorisant les chômeurs de longue durée ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : C'est tout à fait inexact, le système à deux vitesses existe du gouvernement qui a fait, lui, ne fait pour les chômeurs dont il a la charge
JEAN-PIERRE DEFRAIN : C'est toujours le gouvernement qui est responsable, hein
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Mais écoutez il se trouve que oui. Si ce n'était pas le cas nous ne le dirions pas. Quant à nous, nous avons fait un accord, il est bon pour les chômeurs, nous voulons le mettre en uvre, le gouvernement nous en empêche, nous allons essayer de faire notre possible pour qu'il nous le permette. D'ailleurs nous faisons des recours contre ses décisions, que nos considérons comme étant illégales, qu'il n'avait pas le droit de bloquer notre accord comme il l'a fait, bref nous allons en effet nous battre pour que notre bon accord puisse être présenté aux Français qui d'ailleurs le comprennent très bien.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Un bon accord et du côté du gouvernement c'est pas un bon accord. Donc on n'a pas l'impression là que vous êtes tous les deux sur la même longueur d'onde.
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ecoutez, tout à fait clairement quand on refuse un accord, c'est que le gouvernement a des raisons de penser que ce n'est pas un bon accord. Nous saurons le convaincre.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Une information qui nous arrive, Ernest-Antoine Seillière, échec de la réunion entre transporteurs et gouvernement à propos du blocus des dépôts de carburants. Ce blocage des raffineries, des dépôts de carburants, c'est le risque d'un dérapage social, est-ce qu'il y a un germe, là, selon vous ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ce sont évidemment, à mon avis, des manifestations très claires que les relations sociales de notre pays ne sont pas ce qu'elles devraient être, toute la Refondation sociale, vous le savez, avec le bloc des réformateurs que nous avons associés à notre Refondation sociale, est faite pour faire en sorte qu'en France on règle les problèmes sociaux, comme partout ailleurs, c'est-à-dire par la discussion en vue de parvenir à des accords.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Mais comment ressentez-vous le climat social actuellement pour cette rentrée ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ecoutez, sur ce problème particulier nous sommes habitués à voir ceux qui disposent des moyens pour bloquer les raffineries et les routes de les mettre en uvre et donc nous sommes malheureusement habitués à ce genre de choses, c'est tout à fait significatif de ce qu'il faut une Refondation sociale dans notre pays. Le dialogue, le dialogue et le dialogue .
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Alors dernière question : allez-vous regrettez prochainement le départ de Martine Aubry ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Attendez, ça, ça n'est pas une question, nous avons affaire, nous, à un gouvernement, le gouvernement met en uvre des ministres, les ministres sont ce qu'ils sont et langue de bois ou pas langue de bois vous me ferez dire seulement une chose : la politique actuellement du gouvernement, c'est Jospin, le Premier ministre, et personne d'autre.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Bon, quand même c'est avec elle que vous discutez , c'est comme dans la vie, il y a ceux avec qui on a des atomes et ceux avec lesquels on n'en a pas, alors est-ce que son départ va changer quelque chose ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ecoutez, moi je n'ai pas eu le plaisir de discuter avec madame Aubry depuis quelque chose qui doit dater d'un an. Donc, je ne peux pas dire que ce soit une question d 'atomes ou de non-atomes, nous souhaitons au contraire que reprenne un dialogue social sur la base de nos propositions. Nous sommes en train de mettre en place une Refondation sociale, qu'on lui donne l'occasion de démontrer qu'elle améliorera dans notre pays le fonctionnement social et bien entendu la réussite de la France.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Avec un calendrier ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Avec un calendrier qui est celui que le gouvernement voudra bien, vous savez nous ne sommes pas pressés, nous sommes tranquilles.
(source http://www.medef.fr, le 15 septembre 2000)
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Attendez, il y a tellement de gens qui ne se mettent pas d'accord dans la société française que pour une fois que l'on voit des, grands syndicats et des entrepreneurs faire un accord, il faut constater que cet accord est bon et les concessions, elles ont été faites pendant la négociation jusqu'à l'accord.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Oui, sauf que le gouvernement ne le considère pas comme bon !
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ah écoutez, ça le gouvernement a son point de vue là-dessus et il peut ne pas agréer cet accord - ce qu'il a fait -, maintenir sa position - ce qu'il fera peut-être -, ce que nous proposons, nous, c'est de discuter avec lui, non pas de l'accord lui-même, qui est conclu, mais des questions qui normalement entourent ce type de problème, à savoir les questions d'argent et les questions de pouvoir. Vous savez, pour l'Etat, l'argent et le pouvoir c'est important !
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Mais discuter avec le gouvernement, avec les partenaires qui n'ont pas signé ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Alors, attendez, nous avons signé un accord, c'est cet accord là qui fait actuellement difficulté du côté du gouvernement, je crois qu'il est normal de parler avec les signataires de l'accord, ils se sont d'ailleurs vus ce matin, ils ont manifesté une totale convergence de vue, ils sont déterminés à défendre leur accord, mais ils sont prêts en effet à parler avec le gouvernement de questions qui le préoccupent, semble-t-il, des questions d'argent, vous savez des questions de gros sous, et puis des questions de pouvoir, qui fait quoi.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : La CGT et Fo ne sont pas autour de la table avec vous et avec les pouvoirs publics ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Non, les non-signataires de l'accord qui ont choisi de ne pas le signer nous demandent de parler avec eux et nous le ferons bien volontiers, d'ailleurs nous leur avons dit dès aujourd'hui, nous étions prêts à le faire mais c'est une conversation séparée. S'ils veulent rejoindre l'accord, s'il y a des questions à revoir à ce propos, c'est une question Enfin, n'emmêlons pas tout, nos sommes prêts en tous cas à discuter avec tout le monde, dans un grand d'esprit d'ouverture, nous sommes très tranquilles et très satisfaits de l'accord que nous avons fait.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : J'ai le sentiment quand même que vous n'êtes pas tout à fait sur la même longueur d'onde avec Martine Aubry qui disait ce matin au micro d'Olivier Mazerolle que " tous les ingrédients sont réunis pour parvenir à un accord ".
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Au contraire, nous disons que nous sommes tout à fait prêts à apporter notre part des ingrédients mais le chef de cuisine c'est tout de même le gouvernement, c'est lui qui dira si le plat peut ou non être servi aux demandeurs d'emploi.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Alors deuxième question, Ernest-Antoine Seillière, le plan d'aide au retour à l'emploi est-il négociable, comme on l'a fait entendre ce matin ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Attendez, " négociable ", qu'est-ce que ça veut dire ? Ca voudrait dire que nous sommes prêts à rouvrir des négociations sur un accord conclu. Non. Ceci ne se fera pas, le système que nous avons mis au point, qui est bon pour les demandeurs d'emploi, bon pour les salariés, bon pour les entreprises, impatiemment attendu en réalité pour ceux qui voudraient que l'on mette à leur disposition des procédures personnalisées qui leur permettent de retrouver plus vite un emploi, tout ça c'est fait. Ce qui n'est pas encore tout à fait conclu, disons, ce sont les environnements de cet accord et donc, je vous le dis, des questions d'argent, des questions d'argent, des questions de pouvoir . Alors là on peut toujours
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Soyons clairs, on ne parle pas la langue de bois ici, pour vous on ne renégocie pas ce qui a déjà été fait.
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : On ne renégocie pas ce qui a déjà été fait mais on s'explique et on propose, dans la périphérie de notre accord, des choses qui peuvent être agréables au gouvernement qui, semble-t-il, en attend.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Alors quelles sont précisément les choses sur lesquelles
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Eh bien, je vous l'ai dit, des questions d'argent et des questions " qui fait quoi " notamment entre l'ANPE et l'Unedic, nous sommes tout à fait prêts à parler et à préciser un certain nombre de choses. Nous sommes demandeurs de cela, cela fait maintenant des semaines et des semaines que nos souhaitons parler au gouvernement, je crois qu'il va nous recevoir, tant mieux !
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Mais Ernest-Antoine Seillière, est-ce que vous contestez toujours ce que dit Martine Aubry, c'est-à-dire que le PARE va créer un système à deux vitesses défavorisant les chômeurs de longue durée ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : C'est tout à fait inexact, le système à deux vitesses existe du gouvernement qui a fait, lui, ne fait pour les chômeurs dont il a la charge
JEAN-PIERRE DEFRAIN : C'est toujours le gouvernement qui est responsable, hein
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Mais écoutez il se trouve que oui. Si ce n'était pas le cas nous ne le dirions pas. Quant à nous, nous avons fait un accord, il est bon pour les chômeurs, nous voulons le mettre en uvre, le gouvernement nous en empêche, nous allons essayer de faire notre possible pour qu'il nous le permette. D'ailleurs nous faisons des recours contre ses décisions, que nos considérons comme étant illégales, qu'il n'avait pas le droit de bloquer notre accord comme il l'a fait, bref nous allons en effet nous battre pour que notre bon accord puisse être présenté aux Français qui d'ailleurs le comprennent très bien.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Un bon accord et du côté du gouvernement c'est pas un bon accord. Donc on n'a pas l'impression là que vous êtes tous les deux sur la même longueur d'onde.
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ecoutez, tout à fait clairement quand on refuse un accord, c'est que le gouvernement a des raisons de penser que ce n'est pas un bon accord. Nous saurons le convaincre.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Une information qui nous arrive, Ernest-Antoine Seillière, échec de la réunion entre transporteurs et gouvernement à propos du blocus des dépôts de carburants. Ce blocage des raffineries, des dépôts de carburants, c'est le risque d'un dérapage social, est-ce qu'il y a un germe, là, selon vous ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ce sont évidemment, à mon avis, des manifestations très claires que les relations sociales de notre pays ne sont pas ce qu'elles devraient être, toute la Refondation sociale, vous le savez, avec le bloc des réformateurs que nous avons associés à notre Refondation sociale, est faite pour faire en sorte qu'en France on règle les problèmes sociaux, comme partout ailleurs, c'est-à-dire par la discussion en vue de parvenir à des accords.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Mais comment ressentez-vous le climat social actuellement pour cette rentrée ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ecoutez, sur ce problème particulier nous sommes habitués à voir ceux qui disposent des moyens pour bloquer les raffineries et les routes de les mettre en uvre et donc nous sommes malheureusement habitués à ce genre de choses, c'est tout à fait significatif de ce qu'il faut une Refondation sociale dans notre pays. Le dialogue, le dialogue et le dialogue .
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Alors dernière question : allez-vous regrettez prochainement le départ de Martine Aubry ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Attendez, ça, ça n'est pas une question, nous avons affaire, nous, à un gouvernement, le gouvernement met en uvre des ministres, les ministres sont ce qu'ils sont et langue de bois ou pas langue de bois vous me ferez dire seulement une chose : la politique actuellement du gouvernement, c'est Jospin, le Premier ministre, et personne d'autre.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Bon, quand même c'est avec elle que vous discutez , c'est comme dans la vie, il y a ceux avec qui on a des atomes et ceux avec lesquels on n'en a pas, alors est-ce que son départ va changer quelque chose ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Ecoutez, moi je n'ai pas eu le plaisir de discuter avec madame Aubry depuis quelque chose qui doit dater d'un an. Donc, je ne peux pas dire que ce soit une question d 'atomes ou de non-atomes, nous souhaitons au contraire que reprenne un dialogue social sur la base de nos propositions. Nous sommes en train de mettre en place une Refondation sociale, qu'on lui donne l'occasion de démontrer qu'elle améliorera dans notre pays le fonctionnement social et bien entendu la réussite de la France.
JEAN-PIERRE DEFRAIN : Avec un calendrier ?
ERNEST-ANTOINE SEILLIERE : Avec un calendrier qui est celui que le gouvernement voudra bien, vous savez nous ne sommes pas pressés, nous sommes tranquilles.
(source http://www.medef.fr, le 15 septembre 2000)