Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget a présenté au Conseil des ministres une communication sur la situation économique et la politique économique de la France.
- L'économie française est dans la bonne voie : croissance supérieure à 3 % l'an, fondée sur l'investissement et les exportations ; reprise des créations d'emploi au rythme de 200000 par an ; maîtrise de la hausse des prix, qui maintient la France parmi les pays les mieux placés dans ce domaine.
- Mais ces résultats sont fragiles et doivent être consolidés. Car la persistance d'un déficit extérieur élevé interdit tout relâchement, tandis que le taux de chômage, certes en baisse, reste très important (9,9 %). Enfin, la reprise de l'inflation dans de nombreux pays étrangers provoque des tensions sur nos prix et exige une vigilance accrue.
- Pour l'avenir, la poursuite des efforts menés depuis plusieurs années continuera de porter ses fruits. Les priorités données au ralentissement de la hausse des prix et à l'investissement sont les fondements d'une croissance durable de la production et de l'emploi.
- Pour prévenir le risque d'inflation importée et préserver la stabilité du franc, la politique monétaire a été resserrée ces derniers mois.
- Un partage équilibré des revenus de la croissance devra être recherché entre l'investissement, l'emploi et l'amélioration du pouvoir d'achat. D'autre part, il convient de réaliser un partage plus juste entre les revenus salariaux et non salariaux, afin de corriger les inégalités sociales qui se sont développées entre 1986 et 1988.
- L'économie française est dans la bonne voie : croissance supérieure à 3 % l'an, fondée sur l'investissement et les exportations ; reprise des créations d'emploi au rythme de 200000 par an ; maîtrise de la hausse des prix, qui maintient la France parmi les pays les mieux placés dans ce domaine.
- Mais ces résultats sont fragiles et doivent être consolidés. Car la persistance d'un déficit extérieur élevé interdit tout relâchement, tandis que le taux de chômage, certes en baisse, reste très important (9,9 %). Enfin, la reprise de l'inflation dans de nombreux pays étrangers provoque des tensions sur nos prix et exige une vigilance accrue.
- Pour l'avenir, la poursuite des efforts menés depuis plusieurs années continuera de porter ses fruits. Les priorités données au ralentissement de la hausse des prix et à l'investissement sont les fondements d'une croissance durable de la production et de l'emploi.
- Pour prévenir le risque d'inflation importée et préserver la stabilité du franc, la politique monétaire a été resserrée ces derniers mois.
- Un partage équilibré des revenus de la croissance devra être recherché entre l'investissement, l'emploi et l'amélioration du pouvoir d'achat. D'autre part, il convient de réaliser un partage plus juste entre les revenus salariaux et non salariaux, afin de corriger les inégalités sociales qui se sont développées entre 1986 et 1988.