Texte intégral
Le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire a présenté une communication sur l'action humanitaire dans les situations d'urgence internationale.
- L'action internationale de la France dans le domaine humanitaire a connu un essor particulier depuis la création du secrétariat d'Etat à l'action humanitaire. Elle a donné lieu, en 1989 et 1990, à une soixantaine d'interventions, d'un coût global d'environ 400 millions de francs, qui ont conjugué les moyens publics avec ceux des associations humanitaires qui, en plaine indépendance, sont des partenaires indispensables de l'Etat.
- En outre notre pays a manifesté concrètement sa solidarité avec les victimes de troubles politiques graves ou de catastrophes, comme les tremblements de terre d'Arménie en décembre 1988 et d'Iran en juin 1990, les inondations au Bangladesh en septembre 1988 ou les événements de décembre 1989 en Roumanie. Elle la manifeste au Libéria aujourd'hui.
- Pour mener ces actions à bien, le secrétariat d'Etat à l'action humanitaire dispose de la cellule interministérielle d'urgence rattachée au ministère des affaires étrangères, du fonds d'action humanitaire qui sera doté de 50 millions de francs en 1991 contre 40 en 1990 et du réseau des "attachés humanitaires" constitué de personnels diplomatiques spécialement formés en ce domaine.
- L'action opérationnelle est complétée par des initiatives qui visent à mieux organiser les interventions humanitaires à l'échelle des Nations unies. Sur la proposition française l'assemblée générale a adopté à l'unanimité le 22 novembre 1988 la résolution 43-131 qui reconnaît la nécessité d'un libre accès aux zones sinistrées comme le rôle primordial des organisations non gouvernementales dans la distribution des secours.
- La jeunesse doit participer aux actions de notre pays au secours des victimes de catastrophes. C'est pourquoi le ministère de la défense et le secrétariat d'Etat à l'action humanitaire examinent la possibilité d'organiser une forme du service national qui serait consacrée à l'action humanitaire.
- L'action internationale de la France dans le domaine humanitaire a connu un essor particulier depuis la création du secrétariat d'Etat à l'action humanitaire. Elle a donné lieu, en 1989 et 1990, à une soixantaine d'interventions, d'un coût global d'environ 400 millions de francs, qui ont conjugué les moyens publics avec ceux des associations humanitaires qui, en plaine indépendance, sont des partenaires indispensables de l'Etat.
- En outre notre pays a manifesté concrètement sa solidarité avec les victimes de troubles politiques graves ou de catastrophes, comme les tremblements de terre d'Arménie en décembre 1988 et d'Iran en juin 1990, les inondations au Bangladesh en septembre 1988 ou les événements de décembre 1989 en Roumanie. Elle la manifeste au Libéria aujourd'hui.
- Pour mener ces actions à bien, le secrétariat d'Etat à l'action humanitaire dispose de la cellule interministérielle d'urgence rattachée au ministère des affaires étrangères, du fonds d'action humanitaire qui sera doté de 50 millions de francs en 1991 contre 40 en 1990 et du réseau des "attachés humanitaires" constitué de personnels diplomatiques spécialement formés en ce domaine.
- L'action opérationnelle est complétée par des initiatives qui visent à mieux organiser les interventions humanitaires à l'échelle des Nations unies. Sur la proposition française l'assemblée générale a adopté à l'unanimité le 22 novembre 1988 la résolution 43-131 qui reconnaît la nécessité d'un libre accès aux zones sinistrées comme le rôle primordial des organisations non gouvernementales dans la distribution des secours.
- La jeunesse doit participer aux actions de notre pays au secours des victimes de catastrophes. C'est pourquoi le ministère de la défense et le secrétariat d'Etat à l'action humanitaire examinent la possibilité d'organiser une forme du service national qui serait consacrée à l'action humanitaire.