Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget a présenté le bilan de l'Assemblée générale du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, dont les réunions se sont tenues à Washington du 28 au 30 avril.
- Au cours de ces réunions, un accord s'est dégagé sur l'appréciation de la situation économique mondiale et sur l'évolution coordonnée des politiques économiques qu'elle appelle, compte tenu de l'interdépendance étroite des grandes économies.
- Le ralentissement de l'activité économique mondiale a été amplifié par la crise du golfe. Les perspectives réelles de reprise tardent pour le moment à se concrétiser. Plusieurs grands pays, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, sont en récession. Les économies qui restent en croissance connaîssent un ralentissement, comme en France, ou des difficultés particulières, comme en Allemagne. En revanche, le recul de l'inflation est bien engagé partout, même si celle-ci reste encore élevée dans plusieurs pays étrangers.
- La priorité de la coodination des politiques économiques est de créer les conditions d'une baisse internationale des taux d'intérêt réels, dont le niveau demeure trop élevé dans de nombreux pays, afin de favoriser la reprise attendue de l'économie mondiale tout en consolidant la baisse de l'inflation et la stabilité des monnaies.
- Dans cette perspective, il est notamment nécessaire de poursuivre l'effort général de réduction des déficits des finances publiques, qui atteignent des niveaux excessifs dans certains pays. Toute augmentation des déficits est un obstacle à la baisse des taux d'intérêt, alors que celle-ci est rendue possible par la baisse de l'inflation et qu'elle est justifiée par le ralentissement de l'activité.
- La reprise de la croissance et la réduction des déficits publics permettront de dégager les surplus d'épargne qui financeront les besoins d'investissements considérables de l'Europe centrale et orientale et de l'ensemble des pays en développement. La France et le Japon ont proposé d'engager des discussions en vue de procéder à une nouvelle allocation de droits de tirage spéciaux. Il convient en effet que la poursuite des politiques courageuses de réforme économique et de démocratisation engagées par de nombreux pays ne soit pas menacée par une pénurie de financement externe entraînant une dégradation insupportable de leur situation économique.
- S'agissant de la dette, s'il n'est pas possible de généraliser les mesures prises en faveur de la Pologne et qui devraient être prises en faveur de l'Egypte, la France a indiqué qu'elle ne saurait admettre que la situation des Etats africains appartenant à la tranche inférieure du groupe des pays à revenu intermédiaire ne soit pas examinée de la même façon lorsqu'ils accomplissent un effort d'assainissement rigoureux et se sont engagés dans un processus de démocratisation. La France a également proposé une amélioration des mesures d'allègement de la dette des pays les plus pauvres, dans la ligne des décisions du sommet de Toronto en 1988.
- Au cours de ces réunions, un accord s'est dégagé sur l'appréciation de la situation économique mondiale et sur l'évolution coordonnée des politiques économiques qu'elle appelle, compte tenu de l'interdépendance étroite des grandes économies.
- Le ralentissement de l'activité économique mondiale a été amplifié par la crise du golfe. Les perspectives réelles de reprise tardent pour le moment à se concrétiser. Plusieurs grands pays, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, sont en récession. Les économies qui restent en croissance connaîssent un ralentissement, comme en France, ou des difficultés particulières, comme en Allemagne. En revanche, le recul de l'inflation est bien engagé partout, même si celle-ci reste encore élevée dans plusieurs pays étrangers.
- La priorité de la coodination des politiques économiques est de créer les conditions d'une baisse internationale des taux d'intérêt réels, dont le niveau demeure trop élevé dans de nombreux pays, afin de favoriser la reprise attendue de l'économie mondiale tout en consolidant la baisse de l'inflation et la stabilité des monnaies.
- Dans cette perspective, il est notamment nécessaire de poursuivre l'effort général de réduction des déficits des finances publiques, qui atteignent des niveaux excessifs dans certains pays. Toute augmentation des déficits est un obstacle à la baisse des taux d'intérêt, alors que celle-ci est rendue possible par la baisse de l'inflation et qu'elle est justifiée par le ralentissement de l'activité.
- La reprise de la croissance et la réduction des déficits publics permettront de dégager les surplus d'épargne qui financeront les besoins d'investissements considérables de l'Europe centrale et orientale et de l'ensemble des pays en développement. La France et le Japon ont proposé d'engager des discussions en vue de procéder à une nouvelle allocation de droits de tirage spéciaux. Il convient en effet que la poursuite des politiques courageuses de réforme économique et de démocratisation engagées par de nombreux pays ne soit pas menacée par une pénurie de financement externe entraînant une dégradation insupportable de leur situation économique.
- S'agissant de la dette, s'il n'est pas possible de généraliser les mesures prises en faveur de la Pologne et qui devraient être prises en faveur de l'Egypte, la France a indiqué qu'elle ne saurait admettre que la situation des Etats africains appartenant à la tranche inférieure du groupe des pays à revenu intermédiaire ne soit pas examinée de la même façon lorsqu'ils accomplissent un effort d'assainissement rigoureux et se sont engagés dans un processus de démocratisation. La France a également proposé une amélioration des mesures d'allègement de la dette des pays les plus pauvres, dans la ligne des décisions du sommet de Toronto en 1988.