Texte intégral
Le ministre de l'économie et des finances a rendu compte des réunions de printemps du fonds monétaire international et de la banque mondiale.
- 1 - L'examen de la situation économique mondiale a confirmé les signes de reprise de la croissance en 1992. Mais le rythme de cette reprise est encore insuffisant, en particulier pour réduire le chômage.
- C'est pourquoi les ministres des finances des sept grands pays industrialisés ont souligné leur volonté de mener une action coordonnée pour parvenir à une croissance plus forte. Ceci rejoint pleinement l'objectif poursuivi par la France dans sa récente "initiative pour la croissance en Europe".
- La responsabilité de chaque pays dans le renforcement de la croissance a été clairement affirmée. La politique économique équilibrée de la France a été saluée par ses partenaires.
- Un large accord s'est à nouveau dégagé sur la nécessité de réduire les déficits budgétaires qui, en opérant une ponction sur l'épargne, contribuent à maintenir des taux d'intérêt réels élevés et nuisent à l'investissement.
- La stabilité des taux de change a été jugée satisfaisante. Toutefois, conformément au souhait de la France, il a été noté que le repli du yen observé au cours des derniers mois ne contribue pas au processus d'ajustement des économies.
- 2 - L'examen de la situation de la Russie et des autres Etats issus de l'URSS a fait l'objet de discussions approfondies.
- La communauté financière internationale a clairement réaffirmé son soutien au processus de transformation en cours. Les grands pays industrialisés ont notamment confirmé qu'ils sont prêts à fournir un soutien financier à la Russie de l'ordre de 134 milliards de francs, dont 33 milliards au titre du fonds de stabilisation du rouble.
- Un large accord s'est dégagé pour souligner que ce soutien impliquait la mise en place rapide d'un vaste programme de réformes macro-économiques et structurelles, destinées à permettre l'instauration d'une véritable économie de marché. La Russie a été invitée à conclure dans les meilleurs délais un accord de conformation avec le fonds monétaire international.
- 3 - Dans les pays en développement, les perspectives de croissance se sont nettement améliorées. Toutefois, la situation de nombre d'entre eux demeure encore très préoccupante.
- Sur le traitement de la dette, les pays du groupe des sept ont confirmé, à l'initiative de la France, leur accord pour renforcer le dispositif d'allègement de la dette des pays les plus pauvres et ont pris acte de la "poursuite de l'examen, au cas par cas, de la situation spécifique de certains pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure".
- Enfin la France, soutenue par les pays en développement, a réaffirmé la nécessité pour le fonds monétaire international de continuer à attribuer des prêts à taux privilégiés et de procéder à une allocation de droits de tirage spéciaux, qui serait justifiée par l'ampleur des besoins de financement actuels de l'économie mondiale.
- 1 - L'examen de la situation économique mondiale a confirmé les signes de reprise de la croissance en 1992. Mais le rythme de cette reprise est encore insuffisant, en particulier pour réduire le chômage.
- C'est pourquoi les ministres des finances des sept grands pays industrialisés ont souligné leur volonté de mener une action coordonnée pour parvenir à une croissance plus forte. Ceci rejoint pleinement l'objectif poursuivi par la France dans sa récente "initiative pour la croissance en Europe".
- La responsabilité de chaque pays dans le renforcement de la croissance a été clairement affirmée. La politique économique équilibrée de la France a été saluée par ses partenaires.
- Un large accord s'est à nouveau dégagé sur la nécessité de réduire les déficits budgétaires qui, en opérant une ponction sur l'épargne, contribuent à maintenir des taux d'intérêt réels élevés et nuisent à l'investissement.
- La stabilité des taux de change a été jugée satisfaisante. Toutefois, conformément au souhait de la France, il a été noté que le repli du yen observé au cours des derniers mois ne contribue pas au processus d'ajustement des économies.
- 2 - L'examen de la situation de la Russie et des autres Etats issus de l'URSS a fait l'objet de discussions approfondies.
- La communauté financière internationale a clairement réaffirmé son soutien au processus de transformation en cours. Les grands pays industrialisés ont notamment confirmé qu'ils sont prêts à fournir un soutien financier à la Russie de l'ordre de 134 milliards de francs, dont 33 milliards au titre du fonds de stabilisation du rouble.
- Un large accord s'est dégagé pour souligner que ce soutien impliquait la mise en place rapide d'un vaste programme de réformes macro-économiques et structurelles, destinées à permettre l'instauration d'une véritable économie de marché. La Russie a été invitée à conclure dans les meilleurs délais un accord de conformation avec le fonds monétaire international.
- 3 - Dans les pays en développement, les perspectives de croissance se sont nettement améliorées. Toutefois, la situation de nombre d'entre eux demeure encore très préoccupante.
- Sur le traitement de la dette, les pays du groupe des sept ont confirmé, à l'initiative de la France, leur accord pour renforcer le dispositif d'allègement de la dette des pays les plus pauvres et ont pris acte de la "poursuite de l'examen, au cas par cas, de la situation spécifique de certains pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure".
- Enfin la France, soutenue par les pays en développement, a réaffirmé la nécessité pour le fonds monétaire international de continuer à attribuer des prêts à taux privilégiés et de procéder à une allocation de droits de tirage spéciaux, qui serait justifiée par l'ampleur des besoins de financement actuels de l'économie mondiale.