Texte intégral
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie a présenté une communication sur la situation économique de la France dans la zone euro.
La France connaît depuis maintenant deux ans une reprise vigoureuse de l'activité, qui s'est traduite en 1998 par la plus forte croissance enregistrée depuis 1989 (+ 3,2% en moyenne annuelle), permettant ainsi une première décrue du chômage.
Cette situation conjoncturelle ne s'explique pas, bien au contraire, par l'environnement international et européen : à la fin de l'été 1997, l'économie mondiale a subi un choc majeur avec la crise des pays émergents qui a débuté en Asie du Sud-est. Les pays européens qui ont choisi de participer à la monnaie unique ont depuis lors enregistré, paradoxalement, une évolution contrastée de leur performance de croissance, alors qu'on entrait dans la phase finale de lancement de l'euro.
Ainsi, pour la première fois depuis le début de la décennie, l'économie française connaît une période de croissance supérieure à celle de ses principaux partenaires européens.
Cette " avance française " résulte en premier lieu du dynamisme plus grand de la demande intérieure. La plus grande confiance des ménages, la vigueur de leur pouvoir d'achat et de leur consommation, que la politique économique choisie a confortée, et la force des créations d'emplois expliquent ce rythme plus soutenu de croissance de la demande intérieure française. Dans le même temps, la politique économique française s'est attachée à préparer la croissance de demain : redressement des finances publiques, avec la plus forte baisse du déficit de la zone euro en 1999, restructuration du secteur public industriel et financier, développement des nouvelles technologies qui ont apporté déjà point de croissance en 1998.
Nos partenaires européens devraient à leur tour progressivement bénéficier de la plus grande coordination des politiques économiques, qui se met en place au sein de " l'euro 11 ". L'écart qui s'est creusé dans les dernières années entre la croissance potentielle des économies européennes et la croissance effective permet d'envisager raisonnablement un rebond de l'ensemble du " vieux continent ". La France a tout intérêt que se mette en place dans l'ensemble européen un cycle long de croissance. Celui-ci peut être d'une ampleur et d'une durée analogue à celui que connaissent les Etats-Unis depuis 8 ans.
La France connaît depuis maintenant deux ans une reprise vigoureuse de l'activité, qui s'est traduite en 1998 par la plus forte croissance enregistrée depuis 1989 (+ 3,2% en moyenne annuelle), permettant ainsi une première décrue du chômage.
Cette situation conjoncturelle ne s'explique pas, bien au contraire, par l'environnement international et européen : à la fin de l'été 1997, l'économie mondiale a subi un choc majeur avec la crise des pays émergents qui a débuté en Asie du Sud-est. Les pays européens qui ont choisi de participer à la monnaie unique ont depuis lors enregistré, paradoxalement, une évolution contrastée de leur performance de croissance, alors qu'on entrait dans la phase finale de lancement de l'euro.
Ainsi, pour la première fois depuis le début de la décennie, l'économie française connaît une période de croissance supérieure à celle de ses principaux partenaires européens.
Cette " avance française " résulte en premier lieu du dynamisme plus grand de la demande intérieure. La plus grande confiance des ménages, la vigueur de leur pouvoir d'achat et de leur consommation, que la politique économique choisie a confortée, et la force des créations d'emplois expliquent ce rythme plus soutenu de croissance de la demande intérieure française. Dans le même temps, la politique économique française s'est attachée à préparer la croissance de demain : redressement des finances publiques, avec la plus forte baisse du déficit de la zone euro en 1999, restructuration du secteur public industriel et financier, développement des nouvelles technologies qui ont apporté déjà point de croissance en 1998.
Nos partenaires européens devraient à leur tour progressivement bénéficier de la plus grande coordination des politiques économiques, qui se met en place au sein de " l'euro 11 ". L'écart qui s'est creusé dans les dernières années entre la croissance potentielle des économies européennes et la croissance effective permet d'envisager raisonnablement un rebond de l'ensemble du " vieux continent ". La France a tout intérêt que se mette en place dans l'ensemble européen un cycle long de croissance. Celui-ci peut être d'une ampleur et d'une durée analogue à celui que connaissent les Etats-Unis depuis 8 ans.