Texte intégral
Le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a rendu compte des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale et de la réunion des ministres de léconomie et des finances du G7 qui viennent de se tenir à Washington.
Ces réunions ont porté essentiellement sur les leçons à tirer de la crise asiatique. La France a plaidé pour une meilleure maîtrise de louverture des pays émergents aux flux de capitaux privés. Cette plus grande maîtrise passe par une meilleure information sur la situation économique et financière des pays concernés, une amélioration des mécanismes de supervision prudentielle de leurs systèmes financiers et une plus grande coopération avec le secteur privé dans la collecte de linformation et le traitement des crises. Ces pistes de réflexion ont été accueillies de façon consensuelle.
Ces actions doivent être menées dans le cadre dun renforcement de la surveillance du FMI, dont le rôle central a été souligné, et de la coopération entre le FMI et la Banque Mondiale.
En outre, les débats du G7 ont porté sur la situation économique japonaise. Les autorités japonaises ont décrit le plan de stimulation de la demande intérieure récemment annoncé. Les partenaires du Japon ont insisté sur lurgence de la mise en oeuvre effective de ces mesures et la nécessité de réformes structurelles, afin de renforcer notamment le secteur bancaire.
Le FMI a confirmé les projections dune croissance du PIB en France de lordre de + 3 %/an en 1998 et 1999. Notre pays pourrait ainsi avoir le taux de croissance le plus élevé du G7 en 1999.
Enfin, le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a plaidé pour que laide au développement en direction des pays les plus pauvres, notamment dAfrique, demeure une priorité pour les pays industrialisés et pour les institutions financières internationales dont les ressources devraient être ajustées en conséquence.
Ces réunions ont porté essentiellement sur les leçons à tirer de la crise asiatique. La France a plaidé pour une meilleure maîtrise de louverture des pays émergents aux flux de capitaux privés. Cette plus grande maîtrise passe par une meilleure information sur la situation économique et financière des pays concernés, une amélioration des mécanismes de supervision prudentielle de leurs systèmes financiers et une plus grande coopération avec le secteur privé dans la collecte de linformation et le traitement des crises. Ces pistes de réflexion ont été accueillies de façon consensuelle.
Ces actions doivent être menées dans le cadre dun renforcement de la surveillance du FMI, dont le rôle central a été souligné, et de la coopération entre le FMI et la Banque Mondiale.
En outre, les débats du G7 ont porté sur la situation économique japonaise. Les autorités japonaises ont décrit le plan de stimulation de la demande intérieure récemment annoncé. Les partenaires du Japon ont insisté sur lurgence de la mise en oeuvre effective de ces mesures et la nécessité de réformes structurelles, afin de renforcer notamment le secteur bancaire.
Le FMI a confirmé les projections dune croissance du PIB en France de lordre de + 3 %/an en 1998 et 1999. Notre pays pourrait ainsi avoir le taux de croissance le plus élevé du G7 en 1999.
Enfin, le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a plaidé pour que laide au développement en direction des pays les plus pauvres, notamment dAfrique, demeure une priorité pour les pays industrialisés et pour les institutions financières internationales dont les ressources devraient être ajustées en conséquence.