Déclaration de M. Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à l'enseignement professionnel, sur les avancées de l'enseignement professionnel, le système éducatif et les acteurs de l'enseignement professionnel, Paris décembre 2000.

Prononcé le 1er décembre 2000

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Circonstance : Bilan d'étape sur l'enseignement professionnel et les avancées de la voie des métiers à Paris décembre 2000

Texte intégral

Ce bilan d'étape est édité pour répondre à une demande croissante d'information des acteurs du système de l'enseignement professionnel. Cette demande s'est considérablement aiguisée depuis le mouvement social de l'an passé. Et davantage encore depuis que les besoins de la nouvelle donne économique ont attiré l'attention sur ce que cet ordre d'enseignement peut offrir à notre pays. Je juge que le besoin de participer à l'évaluation de ce qui s'accomplit dans ce domaine d'action gouvernementale peut être profitable à l'image de cet ordre d'enseignement et à son perfectionnement. J'y concours donc avec ce document.
Pour le faire, j'évoquerai d'abord le contexte de la création de ce ministère en mars 2000, ensuite les problèmes de principes qui lui sont posés et les méthodes de travail que je lui propose, enfin les lignes d'action permanentes que je conduis. A la suite de cette introduction générale, viennent thème par thème la présentation synthétique et la description par fiches des actions accomplies au cours des neufs mois d'existence du ministère qui m'a été confié aux côtés de Jack Lang.
UN NOUVEAU MINISTERE
En créant le ministère de l'enseignement professionnel, le Premier ministre Lionel Jospin a choisi de répondre fortement à un faisceau de faits qui appelaient une intervention déterminée de la puissance publique. Venait d'abord, bien sûr, la crise d'exaspération des personnels enseignants qui avait marqué par d'amples grèves et manifestations le deuxième trimestre de l'année scolaire 2000. Le Premier ministre souhaitait apporter une réponse positive aux préoccupations qui s'exprimaient notamment en matière de statut des personnels. C'était là, ainsi qu'il l'avait expliqué à l'occasion d'un entretien télévisé, une condition préalable pour pouvoir traiter sereinement l'ensemble des questions de fond posées à l'enseignement professionnel : sa place dans le système éducatif du pays, la réponse qu'il doit apporter aux besoins nouveaux et massifs de main d'uvre qualifiée liés au succès de la politique de relance de l'économie, les adaptations que ces deux questions mettent à l'ordre du jour.
En lien avec les principes d'action fixés pour l'ensemble de l'éducation nationale par son nouveau ministre Jack Lang, et en étroite coordination de travail avec lui, j'ai donc eu à mettre en uvre un programme de travail dont nous avons accompagné ensemble le déroulement. Parallèlement, l'enseignement professionnel a été intégré dans les nombreux plans de développement que Jack Lang a présenté depuis son entrée en fonction. Associé à la préparation et à la présentation de chacun d'entre eux, je le suis également à chaque étape du pilotage global de l'action du ministère de l'Education Nationale. Cette méthode de travail permet de faire vivre d'une manière concrète l'intégration du paramètre de la professionnalisation dans la décision politique en matière d'organisation de notre système éducatif. Telle est la façon concrète dont se traduit l'extension à l'ensemble du champ éducatif que prévoit le décret d'attribution qu'a signé, à ma nomination, le Premier ministre. Ainsi l'enseignement professionnel peut-il être décrit aujourd'hui comme vraiment " intégré " à la fois dans son appartenance indispensable à l'ensemble de l'Education Nationale et dans la spécificité de ses modes opératoires.
DES ENJEUX LARGES
Ce bilan d'étape traite aussi de manière spécifique l'enjeu qui s'attache à la professionnalisation des parcours éducatifs en le situant dans le cadre international qui est devenu le sien. L'exercice de la présidence française de l'Union européenne a permis d'en prendre pleinement la mesure et ce document veut en rendre compte pour y sensibiliser ses lecteurs. Des débats décisifs sont en effet ouverts à ce sujet. La présidence française a permis qu'ils soient posés sans équivoque. Ils se prolongeront sous les prochaines présidences et tout montre qu'ils ne perdront pas de sitôt leur intensité. C'est pourquoi, avant de décrire de manière concrète ce qu'ont été les actions menées dans l'ensemble des chantiers ouverts par le nouveau ministère de l'enseignement professionnel, je crois utile de situer l'enjeu qui est en cause. Au demeurant c'est bien en partant de l'analyse que j'en fais sur la base des avis croisés de l'expertise syndicale, des visites de terrain, des veilles de nos services centraux et de nos corps d'inspection, en même temps que des débats européens dont j'ai été le protagoniste, que je conduis au quotidien mon action. C'est donc une grille de lecture politique des problèmes et des solution que je veux d'abord présenter.
a) La construction d'un modèle éducatif européen
Au sommet de Lisbonne, les gouvernements européens ont assigné une place nouvelle aux systèmes éducatifs de nos pays quand bien même leur mise en uvre n'est pas de compétence communautaire. L'Union européenne a reconnu à l'Education un rôle central dans le modèle de développement qu'elle veut impulser. Elle part du constat que les plus fortes valeurs ajoutées de notre époque dépendent des savoirs que mettent en jeu la production et l'échange. Les savoirs sont donc désignés comme la ressource stratégique essentielle, l'avantage comparatif décisif dans la compétition des grands ensembles économiques régionaux et notamment entre Europe et Amérique. C'est donc le modèle d'une " société de la connaissance " qui est fixé. C'est une idée familière pour les Français. En effet, depuis la fondation de l'école républicaine, la France a misé sur l'élévation permanente du niveau culturel de la population comme vecteur essentiel du développement. N'en déplaise aux bouches à fiel qui dénigrent sans trêve notre Education nationale, cette vision d'avenir a permis à notre pays de devenir la quatrième puissance économique mondiale, le deuxième pays exportateur par tête et celui où le rapport entre le nombre d'années d'étude et les gains de productivité du travail constatés est le meilleur du monde. C'est donc en me référant à cet acquis que je me détermine. Quelques traits permettent de le dessiner succinctement.
b) L'apport du modèle français
Les Français disposent d'un des rares systèmes éducatifs réellement global. Formation initiale, formation continue et validation des acquis professionnel le constituent. Certes chacune de ces branches est inégalement développée. Mais l'architecture, les savoir-faire et le maillage de terrain sont bel et bien là, disponibles pour s'épanouir. Les moyens effectifs de " l'éducation tout au long de la vie " prônée comme objectif par l'Union Européenne sont donc immédiatement disponibles en France.
Ensuite, c'est une idée bien intégrée par notre système éducatif que les métiers de notre époque se définissent comme des " sciences pratiques ". Quels qu'ils soient et à tous les niveaux de qualification, ils intègrent une exigence forte de savoirs fondamentaux et technologiques. Dès lors, nous savons bien qu'ils sont soumis à une évolution accélérée dans ces deux dimensions. L'adaptabilité réelle des salariés dépend donc de leur capacité à prendre en compte ces mutations. La contrepartie à cette exigence de requalification permanente est à nos yeux un droit individuel à la sécurité devant les mutations de l'emploi. Certes il s'agit ici du droit à la formation continue. Mais l'expérience nous montre qu'une condition préalable est requise dans ce cas : un solide niveau de formation initiale doit avoir été acquis. Tout commence donc par là. La formation initiale la plus aboutie à chaque niveau de qualification reste bien notre priorité absolue. L'idéal de l'humanisme scolaire républicain rejoint ici l'exigence de performance économique. Pour nous la spécialisation professionnelle, au sens des savoir-faire immédiatement opérationnels, est bien sûr présente tout au long des cursus. Mais elle ne devient l'enjeu de la formation elle-même qu'en fin de parcours éducatif. Si elle est, de fait, cette dernière étape du processus de professionnalisation à chaque niveau de qualification, c'est bien parce qu'elle ne peut être considérée comme pleinement efficace sans cette acquisition de savoirs fondamentaux plus larges.
Telle est, brièvement résumée la " professionnalisation durable " qui est le cur du modèle éducatif français. Nous avons proposé de la mettre en partage dans l'échange des " bonnes pratiques " que l'Union Européenne propose comme méthode de " coopération ouverte " entre ses Etats membres. Dans ce contexte, l'adjectif " durable " signifie que les conditions d'enseignement de cette professionnalisation permettent ensuite à la personne concernée de renouveler ses acquis et donc de ne pas être éliminée de l'accès au travail à mesure des mutations de celui-ci. Cet adjectif désigne donc à la fois un contenu de formation et le système éducatif global de requalification tout au long de la vie.
c) La clef de voûte du système français
Enfin, l'efficacité et la crédibilité de notre système repose sur la garantie de la valeur nationale des diplômes et certifications qu'il délivre. Garantie quant au contenu (leur référentiel) qui est une exigence de l'employeur au moment où il a déterminé les profils d'emplois nécessaires et où il recherche les personnes capables de les occuper. Garantie pour les salariés qui en tirent une aptitude professionnelle effective et reconnue sur laquelle ils peuvent fonder leur liberté de mobilité comme pour le choix de leur employeur.
Tels sont donc les principes généraux auxquels se réfère mon action de ministre délégué à l'enseignement professionnel.
UN CONTEXTE NOUVEAU
Le contexte dans lequel ces principes doivent s'appliquer est entièrement neuf par rapport à celui qu'ont eu à connaître mes prédécesseurs au cours des 25 dernières années. C'est celui d'une nouvelle donne économique marquée par une vigoureuse reprise de la croissance et de l'emploi tel que le retour au plein emploi est l'objectif réaliste d'après lequel doit s'organiser l'action. Le moment présent est aussi celui d'un paradoxe : tandis que se manifestent des goulots d'étranglement pour les recrutements de personnels qualifiés dans un très grand nombre de branches professionnelles, nous constatons une hémorragie des effectifs scolarisés dans l'enseignement professionnel. La politique de mon ministère est tout entière tournée vers le rééquilibrage que cette situation impose. Elle affronte la difficulté en abordant toutes les causes repérées de ce paradoxe. Ce repérage est quant à lui opéré avec l'ensemble des acteurs et partenaires du système de l'enseignement professionnel. Il forme de la sorte un véritable diagnostic partagé.
Dans cette approche, la gestion de l'orientation des jeunes scolarisés est certes une question centrale. C'est le sens de ma proposition d'organiser un " entretien de plan de carrière " pour chaque jeune un an avant la fin de sa scolarité obligatoire. Mais elle ne peut être correctement et honnêtement posée que si, en même temps, l'offre de l'enseignement professionnel est valorisée par ses propres performances. La qualité de l'enseignement professionnel proposé aux jeunes doit être optimale. C'est affaire de moyens. Sans doute. Le budget du gouvernement y pourvoit vigoureusement avec un milliard de dépenses nouvelles. Mais c'est aussi et prioritairement une question d'aménagement qualitatif du système où l'innovation pédagogique et la généralisation des expériences réussies sont les priorités.
CO-PRODUIRE LES CHANGEMENTS
Je cherche à obtenir cette optimisation d'abord par ajustement et réglage du système actuel. Pour moi, il ne s'agit pas de produire une réforme de plus concoctée dans un cercle restreint de spécialistes. Il s'agit au contraire de partir des expérimentations réussies, venues du terrain et de trouver les moyens de leur généralisation. Pour les détecter et les analyser, je fais appel aux capacités d'expertise des syndicats de nos personnels, à la connaissance du terrain de nos corps d'encadrement et d'inspection, à la ressource de mémoire et d'étude de notre administration centrale. Je m'appuie sur la ressource de savoir-faire des Commissions professionnelles consultatives. Je sollicite largement les organismes d'études et de recherches placés sous ma tutelle.
En outre, depuis la rentrée scolaire nous disposons d'une organisation de la représentation des lycéens qui devrait ajouter considérablement à la capacité de contribution de leurs syndicats. Mon objectif est bien d'associer les jeunes eux-mêmes à l'évaluation du système qui les accueille.
Enfin, mes déplacements hebdomadaires dans les établissements me permettent de valider au contact du terrain, et par la vérification personnelle directe, à la fois les suggestions qui me sont faites et l'état d'exécution de ce qui a été déjà été décidé.
Au total, mon parti pris, à rebours de toutes les modes en la matière, est un choix de confiance dans l'Institution et dans ses acteurs. Telle est la base de la méthode de la co-production du changement dont je me réclame. J'ai d'ailleurs choisi d'y consacrer une description exhaustive dans ce bilan.
DES LIGNES D'ACTION PERMANENTES
L'optimisation du système d'enseignement professionnel s'organise donc par ajustements et réglages autour de grandes lignes d'action auxquelles je me réfère en permanence pour apprécier l'opportunité et l'urgence des mesures concrètes à prendre. Je les rappelle. La crédibilité, la lisibilité, la fluidité du système sont ici les trois premiers enjeux permanents. Le progrès social de la condition des enseignants, le développement du statut citoyen et matériel des jeunes en formation sont les deux leviers de l'épanouissement de notre ordre d'enseignement.
Dans ce registre, je veux confirmer que si les acteurs de l'enseignement professionnel sont les co-producteurs à mes yeux du développement de cet outil au service du pays, ils doivent être aussi les premiers pris en compte par les améliorations mises en place. Le progrès social pour les personnels, la promotion du statut matériel et citoyen des élèves ne peuvent pas être dissociés des objectifs généraux de valorisation de cette voie d'enseignement. L'un ne peut aller sans l'autre. Une part notoire des efforts du ministère y est consacrée. Le lecteur en mesurera la portée dans le chapitre et les fiches consacrés à ces questions.
Mais concernant ces grandes lignes d'action permanentes, je veux insister ici rapidement sur deux d'entre elles bien qu'elles soient, elles aussi, détaillées dans la suite de ce document. Je veux en effet attirer d'abord spécialement l'attention sur l'exigence de crédibilité comme moteur de la valorisation de l'enseignement professionnel. D'abord la crédibilité de l'offre de formation de cette voie d'enseignement, aux yeux des jeunes comme auprès de leurs futurs employeurs. Il s'agit de garantir la valeur des qualifications qui sont proposées aux jeunes dans l'enseignement professionnel. Cet objectif concerne en premier lieu le contenu des référentiels des diplômes. L'effort ici s'est approfondi. Mais la crédibilité de cet ordre d'enseignement est aussi étroitement liée à sa capacité à donner aux jeunes une formation élargie, dans laquelle les disciplines fondamentales sont enseignées au besoin avec des moyens renforcés. J'y ai pourvu. Une formation qui donne concrètement sa place au développement humain des jeunes comme citoyens et comme personnes ouvertes aux différents domaines de la culture, à la compréhension du monde dans lequel ils vivent et aux pratiques démocratiques en commençant par leur mise en uvre concrète dans l'établissement. Sur chacun de ces points, les actes ont suivi les déclarations d'intention. Enfin, la crédibilité visée dépend aussi pour beaucoup de celle des outils pédagogiques mis en uvre. Entre ici en jeu la capacité à améliorer sans cesse les méthodes de transmission des savoirs. Dans ce domaine la tradition est ancienne et constante dans cet ordre d'enseignement où il a fallu sans cesse s'adapter aux modifications des matières professionnelles enseignées et à l'évolution des publics de jeunes. En organisant la mise en place des Projets pluridisciplinaires à caractère professionnel(PPCP), nos équipes pédagogiques fournissent un effort d'innovation qu'il faut saluer.
Je veux à présent aborder une deuxième ligne d'action essentielle. Je tiens à souligner l'importance que le ministère attache à la lisibilité des parcours de formation offerts aux jeunes. Il s'agit d'agir en premier lieu de sorte que les jeunes, mais aussi leur futurs employeurs, puissent avoir une claire compréhension de l'offre disponible. Cet objectif concerne le système lui-même, dont la cohérence doit être rendue perceptible du secondaire au supérieur en référençant l'ensemble des établissements et des diplômes par rapport à la nomenclature des métiers de l'INSEE. Mais il concerne aussi l'intitulé des formations dispensées qui doit permettre à chaque jeune de construire une image de lui-même intégrant l'utilité sociale du métier qu'il append.
Plus largement, notre projet est de baliser " une voie des métiers " par une structuration nouvelle des établissements dans le secondaire. Elle réunira le meilleur des innovations déjà expérimentées de façon partielle dans de nombreux et divers établissement tant sur le plan de la matrice d'organisation des enseignements et des liens entre les niveaux de qualifications offerts que sur celui des méthodes pédagogiques. Ces " Lycée des métiers ", réunissant les filières professionnelles et technologiques, seraient centrés sur une famille de métiers. Ils seraient implantés sur le territoire en étroite concertation avec les Conseils Régionaux et donc inscrits dans les plans régionaux de développement des formations professionnelles. Centrés sur une famille de métiers, ils travailleraient en réseau avec les sections correspondantes des autres établissements. Enfin, ils feraient l'objet d'une labellisation garantie par l'Education Nationale et les Conseils Régionaux. Ils pourraient bénéficier d'une reconnaissance spécifique par les branches professionnelles concernées.
Pour conclure sur ce point rapide, je veux indiquer que je ne dissocie pas cette direction de travail du but plus large encore que je crois nécessaire de poursuivre : la mise au point d'une nomenclature universelle des métiers et des référentiels qui s'y attachent. Elle permettrait notamment une harmonisation européenne des certifications professionnelles. C'est d'elle que dépend pour beaucoup la possibilité d'une véritable liberté individuelle de mobilité professionnelle des salariés dans l'espace européen. Au nom de la France, j'ai présenté à ce sujet une proposition d'action expérimentale au Conseil européen des ministres de l'Education à Bruxelles. La commission l'a mise à l'étude. On voit que l'exigence de lisibilité ne se résume pas à une question d'image...
COMPRENDRE CE DOCUMENT
J'ai dit en ouvrant mon propos liminaire les objectifs que vise la publication de ce document destiné aux acteurs de l'enseignement professionnel. Il n'évoque aucun des projets de travail que je prépare en direction de l'enseignement supérieur ou concernant le renforcement de la concertation avec les branches patronales pour faire face aux difficultés de recrutement de main d'uvre qualifiée. Ce sera la matière d'un prochain compte rendu d'étape. Car rien ne me paraît plus détestable et contre productif, dans les domaines délicats que j'ai à traiter, que les effets d'annonce qui bousculent la maturation des décisions effectives, préparées dans le soin minutieux des concertations. Ils rigidifient les dialogues et peuvent bloquer l'action. Je préfère les bilans...
Dans cette introduction, j'ai voulu d'abord fixer à grands traits les orientations qui guident mon travail. Ce faisant, j'ai rendu compte, en général, de l'état d'esprit qui m'anime. Toutefois je tiens également à ce que chacun puisse disposer d'une documentation aussi exhaustive que possible sur ce qui a été fait au cours des neufs mois d'existence de ce ministère. Pour cela, la suite de ce document reprend donc par domaine d'action, et à l'aide de fiches thématiques, un ensemble plus large que les seules questions évoquées dans ces premières lignes, selon un plan adapté à la maîtrise de la masse d'informations relevant de notre champ d'intervention.
Je souhaite que les différents personnels de l'enseignement professionnel s'y réfèrent dans l'exercice de leurs missions respectives.
Je forme le vu que nos partenaires du monde professionnel y trouve des matériaux dignes d'élargir encore le contenu de nos dialogues.
Je tiens, pour finir, à remercier tous ceux qui font vivre au profit du pays et de sa jeunesse le magnifique outil de promotion républicaine des talents et des mérites qu'est l'enseignement professionnel.
Je salue sa contribution efficace au développement de notre Patrie.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 5 janvier 2001)