Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Premier ministre,
Immédiatement après la découverte de ce massacre de Racak, les autorités françaises, ont exprimé avec beaucoup de clarté, de fermeté que la vérité devait être faite complètement sur ces faits et que les responsables de ces atrocités devaient avoir à rendre compte de leurs actes. Mais je voudrais surtout redire devant votre haute assemblée ce que nous faisons.
Nous employons tous les moyens dont nous disposons pour trouver une solution au problème de la coexistence des Serbes et des Albanais du Kossovo. Nous avons défini avec la communauté internationale, il y a plusieurs mois maintenant, une solution de compromis raisonnable - cest dailleurs sa force, mais aussi sa faiblesse -, qui est une question dautonomie substantielle parce que le statu quo est à lévidence intolérable. Aucun pays dans le monde ne pense pouvoir soutenir, quoi quil pense de la politique de Belgrade, la revendication dindépendance qui redestabiliserait lensemble de cette région des Balkans. Nous employons tous les moyens. Aujourdhui un forcing diplomatique sengage et nous nécartons aucun moyen pour y arriver. Il faut que nous nous mettions autour de la table, les Serbes, mais dautre part les Albanais. Il faut avoir un langage de vérité, dire ici que nous avons des difficultés des deux côtés, parce que du côté yougoslave on récuse la participation des représentants de lUCK et que du côté des Albanais du Kossovo tous les moyens sont utilisés par lUCK pour empêcher que cette délégation se constitue. Ce qui fait quil y a au milieu en quelque sorte, M. Rugova qui fait preuve de coopération, déquilibre et de bonne volonté, mais on ne peut pas faire laccord avec M. Rugova seul. Donc notre action se poursuit. Jai dit quelle était diplomatique, elle est politique, elle nécarte aucun autre moyen.
Je rappelle que les dispositions prises par lOTAN en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité sont toujours valables et quon peut avoir à décider de les employer, même si cette décision a pas été prise à ce stade. Donc pour le moment, ce que nous faisons, est de faire en sorte que tous les pays du Groupe de contact, du Conseil de sécurité, de lEurope, de lOSCE, etc, concentrent leur pression des deux côtés pour essayer darracher cette solution politique pour cette coexistence quil faudra bien un jour ou lautre réussir à établir.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Premier ministre,
Immédiatement après la découverte de ce massacre de Racak, les autorités françaises, ont exprimé avec beaucoup de clarté, de fermeté que la vérité devait être faite complètement sur ces faits et que les responsables de ces atrocités devaient avoir à rendre compte de leurs actes. Mais je voudrais surtout redire devant votre haute assemblée ce que nous faisons.
Nous employons tous les moyens dont nous disposons pour trouver une solution au problème de la coexistence des Serbes et des Albanais du Kossovo. Nous avons défini avec la communauté internationale, il y a plusieurs mois maintenant, une solution de compromis raisonnable - cest dailleurs sa force, mais aussi sa faiblesse -, qui est une question dautonomie substantielle parce que le statu quo est à lévidence intolérable. Aucun pays dans le monde ne pense pouvoir soutenir, quoi quil pense de la politique de Belgrade, la revendication dindépendance qui redestabiliserait lensemble de cette région des Balkans. Nous employons tous les moyens. Aujourdhui un forcing diplomatique sengage et nous nécartons aucun moyen pour y arriver. Il faut que nous nous mettions autour de la table, les Serbes, mais dautre part les Albanais. Il faut avoir un langage de vérité, dire ici que nous avons des difficultés des deux côtés, parce que du côté yougoslave on récuse la participation des représentants de lUCK et que du côté des Albanais du Kossovo tous les moyens sont utilisés par lUCK pour empêcher que cette délégation se constitue. Ce qui fait quil y a au milieu en quelque sorte, M. Rugova qui fait preuve de coopération, déquilibre et de bonne volonté, mais on ne peut pas faire laccord avec M. Rugova seul. Donc notre action se poursuit. Jai dit quelle était diplomatique, elle est politique, elle nécarte aucun autre moyen.
Je rappelle que les dispositions prises par lOTAN en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité sont toujours valables et quon peut avoir à décider de les employer, même si cette décision a pas été prise à ce stade. Donc pour le moment, ce que nous faisons, est de faire en sorte que tous les pays du Groupe de contact, du Conseil de sécurité, de lEurope, de lOSCE, etc, concentrent leur pression des deux côtés pour essayer darracher cette solution politique pour cette coexistence quil faudra bien un jour ou lautre réussir à établir.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)