Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Je viens de recevoir avec grand plaisir M. Shlomo Ben Ami avec lequel j'entretiens une relation confiante et active de discussion de travail et de réflexion à propos de la recherche de la paix au Proche-Orient.
Il sera également reçu aujourd'hui par le président de la République et par le Premier ministre et il est venu informer les autorités françaises de la situation et de l'état des discussions qui se poursuivent de différentes façons, dont il vous parlera dans un instant, dans le cadre des propositions avancées avant Noël par le président Clinton à partir de ce qu'il a appelé "les critères".
Pour ma part, je voudrais simplement redire ce que nous n'avons cessé de dire depuis ce moment-là, au nom de la présidence européenne en décembre et depuis lors au nom de la France, nous estimons qu'il existe actuellement une circonstance et une opportunité historiques et nous espérons que les protagonistes du conflit trouveront la force et le courage politique nécessaires pour prendre ces très grandes et difficiles décisions. Nous savons à quel point elles sont difficiles, c'est pour cela que nous parlons de courage, ce n'est pas facile. En même temps, on voit que les choses sont possibles, elles ne sont pas loin, là, et tout doit être fait jusqu'au bout, tant qu'il y a un contexte et encore des jours utilisables pour cette recherche de la paix.
Voilà la position de la France qui est comme toujours, une position pour la paix. Maintenant, je vais laisser Shlomo Ben Ami vous dire plus précisément où nous en sommes du point de vue d'Israël.
()
Q - Pensez-vous qu'il reste une chance pour sauver le processus de paix ? Que comptent faire la France et l'Europe ?
R - J'espère qu'il reste une chance, je l'espère de toutes mes forces et cela dépend évidemment des protagonistes, des Israéliens et des Palestiniens mais concernant la France et l'Europe, nous avons tous la même position. Nous disons qu'aujourd'hui, il y a une occasion exceptionnelle de conclure qui se présente. Il faut donc travailler sans relâche, jusqu'à la dernière minute, faire tous les efforts possibles, et je le disais tout à l'heure, trouver le courage politique pour prendre des décisions qui sont extraordinairement difficiles d'un côté comme de l'autre. Il n'y aura jamais de solutions faciles au conflit du Proche-Orient, et aisément consensuelles. Cela n'existe pas, compte tenu des données de base du conflit. Nous espérons que les protagonistes trouveront cette force. Voilà le message de l'Europe, l'Europe est là, elle est disponible, elle sera prête à aider de toutes façons la construction de la paix au Proche-Orient qui n'est pas simplement une affaire de décisions sur un document. Ensuite la paix, cela se construit, se développe et se fortifie. Et l'Europe sera là avec tous ses moyens, à chaque étape de ce processus futur. Encore faut-il que les protagonistes trouvent en eux-mêmes, la force de conclure et cela, on ne peut pas le faire à leur place.
Q - Faut-il un accord intérimaire ou un accord final ? Lequel est possible ?
R - Je ne veux pas entrer dans le détail, encore une fois, je n'ai jamais voulu me substituer aux protagonistes ou aux négociateurs. Nous souhaitons qu'ils aillent le plus loin possible dans l'accord. C'est aussi simple que cela, le plus loin possible dans la paix.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 janvier 2001)
Je viens de recevoir avec grand plaisir M. Shlomo Ben Ami avec lequel j'entretiens une relation confiante et active de discussion de travail et de réflexion à propos de la recherche de la paix au Proche-Orient.
Il sera également reçu aujourd'hui par le président de la République et par le Premier ministre et il est venu informer les autorités françaises de la situation et de l'état des discussions qui se poursuivent de différentes façons, dont il vous parlera dans un instant, dans le cadre des propositions avancées avant Noël par le président Clinton à partir de ce qu'il a appelé "les critères".
Pour ma part, je voudrais simplement redire ce que nous n'avons cessé de dire depuis ce moment-là, au nom de la présidence européenne en décembre et depuis lors au nom de la France, nous estimons qu'il existe actuellement une circonstance et une opportunité historiques et nous espérons que les protagonistes du conflit trouveront la force et le courage politique nécessaires pour prendre ces très grandes et difficiles décisions. Nous savons à quel point elles sont difficiles, c'est pour cela que nous parlons de courage, ce n'est pas facile. En même temps, on voit que les choses sont possibles, elles ne sont pas loin, là, et tout doit être fait jusqu'au bout, tant qu'il y a un contexte et encore des jours utilisables pour cette recherche de la paix.
Voilà la position de la France qui est comme toujours, une position pour la paix. Maintenant, je vais laisser Shlomo Ben Ami vous dire plus précisément où nous en sommes du point de vue d'Israël.
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Q - Pensez-vous qu'il reste une chance pour sauver le processus de paix ? Que comptent faire la France et l'Europe ?
R - J'espère qu'il reste une chance, je l'espère de toutes mes forces et cela dépend évidemment des protagonistes, des Israéliens et des Palestiniens mais concernant la France et l'Europe, nous avons tous la même position. Nous disons qu'aujourd'hui, il y a une occasion exceptionnelle de conclure qui se présente. Il faut donc travailler sans relâche, jusqu'à la dernière minute, faire tous les efforts possibles, et je le disais tout à l'heure, trouver le courage politique pour prendre des décisions qui sont extraordinairement difficiles d'un côté comme de l'autre. Il n'y aura jamais de solutions faciles au conflit du Proche-Orient, et aisément consensuelles. Cela n'existe pas, compte tenu des données de base du conflit. Nous espérons que les protagonistes trouveront cette force. Voilà le message de l'Europe, l'Europe est là, elle est disponible, elle sera prête à aider de toutes façons la construction de la paix au Proche-Orient qui n'est pas simplement une affaire de décisions sur un document. Ensuite la paix, cela se construit, se développe et se fortifie. Et l'Europe sera là avec tous ses moyens, à chaque étape de ce processus futur. Encore faut-il que les protagonistes trouvent en eux-mêmes, la force de conclure et cela, on ne peut pas le faire à leur place.
Q - Faut-il un accord intérimaire ou un accord final ? Lequel est possible ?
R - Je ne veux pas entrer dans le détail, encore une fois, je n'ai jamais voulu me substituer aux protagonistes ou aux négociateurs. Nous souhaitons qu'ils aillent le plus loin possible dans l'accord. C'est aussi simple que cela, le plus loin possible dans la paix.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 janvier 2001)