Déclaration de M. Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, sur le rôle du Conseil national de la vie lycéenne (CNVL) et les priorités de son ministère concernant l'enseignement secondaire, notamment l'égalité des chances et l'insertion professionnelle, Paris le 23 septembre 2005.

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Circonstance : Séance de discussion entre M. Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche et le Conseil national de la vie lycéenne (CNVL) à Paris le 23 septembre 2005.

Texte intégral

Bonjour à tous. Je suis très heureux d'être avec vous ce matin pour une séance de première rencontre et surtout une séance de discussion. Je voudrais que nous laissions le maximum de temps à l'échange entre nous.
Beaucoup ou un certain nombre d'entre vous étaient suppléants l'année dernière, c'est donc la première fois qu'ils siègent ici. Je leur souhaite particulièrement la bienvenue. Je vous souhaite beaucoup de bonnes choses, tout particulièrement, pour la réussite de votre mission. Vous savez que c'est ma première rentrée, nous avons donc peut-être beaucoup de choses à nous dire. J'ai voulu qu'elle soit marquée par certains progrès dans deux directions : il nous faut des fils directeurs dans la vie pour essayer de donner une cohérence à une action. Le premier fil directeur est la cohésion, l'égalité des chances et le deuxième l'insertion professionnelle. Je vais y revenir brièvement si vous voulez bien tout à l'heure.
D'abord, je voulais m'adresser à vous pour vous dire que par votre engagement, votre présence, votre parcours électif -parce que je n'oublie pas que vous êtes des élus-, vous symbolisez tout à fait -et vous en êtes pénétrés, j'espère- l'engagement de la jeunesse pour la chose publique.
Vous avez une pleine légitimité. Vous avez le suffrage de vos camarades, cela vous donne donc une responsabilité tout à fait particulière. Vous êtes les médiateurs entre les aspirations du monde lycéen et la complexité de l'Education nationale.
C'est donc sur vous que reposent pour beaucoup le dialogue, la compréhension qui caractérisent nécessairement les relations entre ceux qui doivent être évidemment des partenaires. Je tiens à ce que le dialogue entre nous, entre le ministère et les lycéens, soit de très grande qualité, qu'il soit approfondi, constant, fréquent. Il n'y a pas de représentants exclusifs et je souhaite que le Conseil national de la vie lycéenne soit véritablement le c?ur du dialogue.
Tout au long de l'année, je voudrais solliciter votre ou vos avis. J'attendrai de vous des propositions et puis je compte évidemment sur votre sens des responsabilités, sur votre représentativité. En contrepartie, en tout cas vous pourrez compter sur mon engagement personnel et sur celui de celles et ceux qui sont ici dans cette pièce. Je pense que la réussite de notre système éducatif nécessite justement ce travail en commun, ce partenariat.
Il n'y a pas trente-six méthodes pour essayer d'aboutir et pour être performant. Le moyen, c'est le dialogue, la concertation. Je le tiens vraiment pour première vertu, je dirai même que c'est la condition de toute action publique bien menée et je sais que naturellement, puisque vous avez sollicité les suffrages de vos camarades, vous êtes aussi attachés à la qualité de ce dialogue, je sais que vous partagez donc cette opinion et que vous voulez également ?uvrer dans ce sens.
Pour que le dialogue s'instaure dans des conditions claires, je voudrais vous livrer les grandes lignes de l'action que je conduirai au cours des prochains mois. Nous pourrons, si vous le souhaitez, ensuite entamer la discussion sur les sujets que vous voulez. Sachez qu'il n'y aura pas de tabou, qu'il n'y a pas de question piège, qu'on est là pour dialoguer. Je voudrais que tout soit vraiment cartes sur table et que surtout il n'y ait pas de faux-semblants, que vous ne partiez pas d'ici en disant : "ah, je n'ai pas osé lui dire que?" ou "j'aurais dû lui dire que...". Non, il faut que nous soyons totalement sincères évidemment et totalement libérés.
Avec le directeur de l'enseignement scolaire, mon directeur de cabinet et les autres collaborateurs, nous essaierons de répondre au mieux à vos questions, nous écouterons vos avis. Nous les prendrons en compte chaque fois que possible. C'est pour cela que nous travaillons ensemble. Voilà ce que je voulais déjà vous dire en introduction.
Concernant l'organisation du dialogue, je sais que François Fillon, mon prédécesseur, s'était engagé devant vous à renforcer le rôle du CNVL en vous consultant sur des décisions qui relèvent du domaine pédagogique et de l'organisation du lycée. Il avait donc souhaité élargir le champ de votre travail au fonctionnement de la scolarité au lycée et au déroulement des études et des examens. Evidemment, je respecterai cet engagement. Déjà le décret sur le fonctionnement des établissements scolaires a été modifié pour permettre dans chaque lycée au vice-président du conseil de la vie lycéenne d'être membre du conseil d'administration. C'était l'objet de l'une de vos propositions, pour justement améliorer la vie lycéenne et pour renforcer aussi la légitimité de vos représentants. Lors de la modification de ce décret, la représentation des lycéens au sein des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté a également été introduite. J'ai fait préciser dans une circulaire toute récente, du 26 juillet, les missions qui devront être confiées aux délégués académiques à la vie lycéenne, en insistant sur le rôle d'acteurs de terrain que je veux leur voir jouer. J'ai demandé aux recteurs de procéder à leur nomination avant le 1er octobre.
Cédric Vial, votre délégué national à la vie lycéenne, sera chargé d'animer le réseau de ces délégués académiques. Je lui ai également demandé d'être, avant-hier je crois, le plus souvent possible présent sur le terrain à vos côtés pour créer une dynamique en matière de vie lycéenne, pour promouvoir les réussites et tenter de corriger des défaillances, s'il y en a.
Il me rendra évidemment compte régulièrement de la situation. En tout cas, pour le ministère, c'est lui l'interlocuteur des lycéens et je veux qu'il puisse aussi être leur messager ou votre messager.
Je voudrais maintenant aborder quelques défis de la rentrée. Nous souhaitons évidemment tous vivement que la rentrée soit une grande réussite. Il y a dans notre pays, vous le savez, une habitude consistant hélas à n'évoquer que les échecs. C'est toujours l'expérience du ministère des Transports qui m'inspire cela : on parle toujours du train qui arrive en retard et pas des quatre-vingt-dix-neuf qui arrivent à l'heure. C'est vraiment un défaut culturel de notre pays. Il est bien rare que les réussites fassent les gros titres de la presse.
Je pense qu'il faut changer les habitudes, du moins essayer de les changer. S'il faut parler des problèmes et des moyens d'améliorer les choses, pourquoi ne pas aussi évoquer ce qui fonctionne ?
Prenons la rentrée scolaire. On ne dira jamais assez qu'elle s'est bien passée. Evidemment, on soulignera qu'ici et là il y a des insuffisances, que des redéploiements, des ajustements sont à faire. Sans aucun doute. Il existe plus de 60 000 établissements scolaires. Affirmons -c'est la vérité, la vie réelle- que la rentrée s'est bien passée dans la plus grande partie de ces établissements.
Il faut quand même se rendre compte que plus de 1 300 000 personnes ont organisé cette rentrée, dont 880 000 enseignants qui ont accueilli 12,5 millions d'élèves. Ce n'est pas une mince chose. Une telle collectivité, peut-être pas du jour au lendemain, en quelques jours se met en place et devient, on va le dire comme cela, opérationnelle pour une grande aventure scolaire, une année vraiment importante.
Evidemment, on a beaucoup compté sur les chefs d'établissement qu'il faut remercier. Tout cela montre à quel point en tout cas l'Education nationale fonctionne et fonctionne bien : en quelques jours, une telle rentrée pour 12,5 millions d'élèves.
Ce sont des chiffres tout à fait vertigineux. Je ne connais pas dans le monde entier d'entité aussi importante qui se mette en place, même les Etats-Unis puisque c'est un grand pays. Je ne connais pas bien le système chinois, je ne sais pas s'il y a un système d'éducation nationale comme cela mais probablement pas. Aux Etats-Unis, c'est Etat par Etat, donc très démultiplié. Ici, c'est une seule Education nationale, mais très déconcentrée au niveau du terrain, comme on dit, c'est-à-dire de chaque commune, département ou région.
En tout cas, quand on voit ces chiffres très importants, quantitatifs, avant tout il faut souligner que si cela réussit aussi bien, c'est qu'au-delà des chiffres, beaucoup de qualités humaines ont été sollicitées, des qualités d'organisation qui sont celles de l'ensemble de chacun des personnels de l'Education nationale.
Il faut dire aussi, parce que c'est vrai, souvent on dit le contraire bêtement, que l'école en France réussit. Cela paraît tout bête mais l'école en France réussit. Elle réussit beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux que ce qu'on laisse dire ou écrire trop souvent. Il faut franchement leur dire, parce qu'ils ont besoin qu'on le leur dise, c'est toujours encourageant, qu'on admire, du moins que moi j'admire les hommes et les femmes qui s'y dévouent. Je l'écris d'ailleurs aux enseignants, je m'apprête à écrire à l'ensemble des personnels de l'Education nationale. J'ai confiance en eux. On a des défis à relever ensemble et on ne les relèvera ensemble que dans la mesure où à la fois ils se sentent soutenus et où ils ont confiance en eux-mêmes parce qu'il y a un climat de confiance que l'on doit agréger autour de leur belle mission.
Parmi ces défis, il y en a deux que je voudrais placer au niveau des priorités absolues, je vous l'ai dit tout à l'heure, c'est l'égalité des chances et l'insertion professionnelle. Evidemment, on pourrait n'en faire qu'une. Egalité des chances et insertion professionnelle, c'est quand même très voisin. L'égalité des chances, c'est l'un des piliers essentiels de l'école républicaine. L'insertion professionnelle des jeunes, c'est l'autre grande priorité. On doit non seulement former ces jeunes mais aussi veiller à ce que cette formation puisse les mener vers un épanouissement personnel autant que vers une carrière professionnelle ou un emploi, c'est quand même une des grandes missions.
En arrivant rue de Grenelle, j'ai voulu mettre l'accent sur ces priorités dans l'application de la loi sur l'école. Les textes publiés au Journal officiel s'inscrivent exactement dans cette perspective. J'ai sélectionné les premiers textes à appliquer dans cette double perspective de l'insertion et de l'égalité des chances. Par exemple, s'agissant de cette dernière, je voudrais d'abord évoquer la scolarisation des élèves handicapés. C'est la loi de février 2005. J'ai voulu que vous puissiez travailler sur ce sujet en séance préparatoire à cette réunion et je pense que vous aurez des choses à nous dire.
L'égalité des chances prend évidemment ici tout son sens dans l'accueil pour la scolarisation des élèves handicapés. On va s'employer à faire que l'école soit pleinement celle de tous les enfants, de tous ces jeunes quels qu'ils soient, quelle que soit la nature du handicap.
Ensuite, l'accès à la pratique des langues vivantes. C'est aussi un élément important de l'égalité des chances. La France avait un peu de retard dans ce domaine, vous le savez. Au lycée, on commence à alléger les classes de terminale générale pour que chaque élève ait l'occasion de s'exprimer et partout où c'est possible, des heures de conversation facultatives sont mises en place ou le seront avec l'aide d'assistants étrangers. Il faut que les élèves s'expriment davantage dans les enseignements de langues vivantes, par définition vivantes.
Ensuite, le recrutement des emplois vie scolaire. J'ai annoncé, il y a trois semaines ou un mois, le recrutement de 45 000 emplois pour les écoles, les collèges et les lycées. Il faut que ces emplois soient recrutés d'ici le 31 décembre. Ils seront proposés à des personnes en difficulté dans l'insertion professionnelle. On apportera une qualification à ces personnes pour que par la valorisation de leur expérience, par cette qualification supplémentaire, à l'issue de leur contrat, elles aient une chance supplémentaire de trouver un débouché professionnel. Ce sont de jeunes adultes qui vont apporter un vrai soutien aux équipes éducatives et donc aux élèves et les EVS -on les appelle comme cela puisque l'Education nationale vit de sigles sans lesquels elle ne serait plus la même- viennent s'ajouter à tout ce qui existe déjà en plus des personnels permanents qui assurent l'encadrement, le fonctionnement et l'enseignement dans les établissements. Je pense notamment aux 56 000 assistants d'éducation et surveillants en poste à cette rentrée ainsi qu'aux 1 500 assistants pédagogiques qui vont être recrutés, vous le savez, d'ici un mois dans 344 lycées qui scolarisent une majorité d'élèves scolairement et socialement en difficulté. Le décret est sorti. Il est maintenant paru au JO de la date du 23 septembre 2006.
Evidemment, je tiens particulièrement à cette mesure, d'abord parce qu'elle vient de la demande des lycéens eux-mêmes, ensuite parce que je pense qu'elle a vraiment l'égalité des chances pour finalité. Ces assistants sont des étudiants qui se préparent au métier de l'enseignement. Ils exerceront une sorte de tutorat sur des élèves un peu plus jeunes qu'eux.
Pour mieux garantir la continuité de l'enseignement, le remplacement de courte durée des professeurs absents dans le second degré sera amélioré, je le souhaite, sur la base du volontariat, on a vraiment quatre mois pour réussir cela.
Le deuxième axe, c'est l'insertion professionnelle des jeunes. Un enseignement de trois heures de découverte professionnelle est mis en place en classe de troisième, donc dans les collèges. Il va permettre -il permet déjà puisqu'encore hier j'en ai fait l'expérience à Nîmes- la découverte d'une grande diversité de métiers ainsi que des voies de formation qui y conduisent, et les collégiens se repéreront mieux dans les différentes voies de lycées et des études supérieures en voyant défiler, exposer des métiers des professionnels, en allant sur des lieux de travail, des chantiers et autres. Je crois que c'est une chose très concrète et très utile.
Au lycée, en plus de la mise en place de la série Science et technologie de la gestion, cette rentrée se caractérise par le renouveau de nombreux diplômes dans l'enseignement professionnel. La revalorisation de cet enseignement fait l'objet de deux mesures concrètes. Le nouvel élan donné aux lycées des métiers, lycées labellisés dès lors qu'ils ont une force particulière et une homogénéité dans le type d'enseignement dans un secteur particulier, puis le droit donné aux bacheliers professionnels avec mention d'accéder, s'ils le veulent, en section de techniciens supérieurs.
Je sais que vous avez choisi, parmi vos thèmes de travail de l'année, celui de l'orientation. C'est un thème majeur pour les élèves et également pour la société. Nous écouterons là encore tous ensemble vos propositions avec beaucoup d'intérêt.
Puis, pour mieux affirmer la réussite du système éducatif, je vais également ouvrir plusieurs autres chantiers dont je souhaite maintenant vous indiquer quelques points forts.
Premier chantier, le socle commun de connaissances et de compétences. Le Haut conseil de l'éducation sera installé dans les prochaines semaines. Sa première mission est de prononcer le socle commun des connaissances et compétences indispensables.
Là encore, cela paraît aller tout droit dans le sens de l'égalité des chances. Ce sera un progrès pour tous. C'est la chance donnée à tous les élèves qui sortent de la scolarité obligatoire d'avoir la même maîtrise d'un certain nombre de disciplines, un bagage on va dire soit pour poursuivre des études, soit, le cas échéant, pour les quitter, soit pour aller dans l'enseignement supérieur, soit pour recevoir une formation professionnelle. Bref, pour s'adapter au monde d'aujourd'hui et de demain et pour s'adapter à l'emploi tout au long de la vie.
Deuxième chantier : l'éducation prioritaire. On a lu beaucoup d'articles ces jours-ci, on en lit encore aujourd'hui dans les journaux sur l'éducation prioritaire. Les ZEP, je tiens à l'affirmer, sont un instrument pour l'égalité des chances. J'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui y travaillent, pour ce qui s'y fait, même si toutes les réussites que nous escomptions ne sont pas visibles et toutes aussi réalisées que nous le souhaitions lorsque cela a été mis en place il y a déjà vingt-cinq ans mais je crois que l'éducation prioritaire est d'une très grande utilité.
Donc avec Azouz Begag, le ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances, nous préparons actuellement des actions, dont nous aurons l'occasion de vous reparler, comme par exemple l'accès des élèves de ZEP à des stages en entreprise au même titre que les autres élèves. C'est l'opération qu'il a initiée, appelée "Tous en stage".
Un appel à projets a été lancé à destination de l'ensemble des présidents d'université pour favoriser l'accès des lycéens issus des milieux les plus populaires aux études supérieures.
Comme je vous l'ai dit au début de mon propos, la méthode sera toujours le dialogue. Les lycéens sont des interlocuteurs permanents, pas seulement dans les périodes de crise. J'ai bien dit permanents. Au cours de cet après- midi, vous serez réunis sous la présidence de Régis Wargnier pour le jury national du concours "10 clips pour un autre regard". C'est vous qui avez pris cette initiative, c'est une belle initiative. Cela me donne vraiment l'occasion de vous féliciter pour cette belle opération et sa réussite. 600 scénarios ont été écrits par plus de 2 000 lycéens, qui ont été étudiés par des jurys académiques. Vous choisirez tout à l'heure les dix lauréats qui auront le privilège de participer, avec une équipe de professionnels, à la réalisation et au tournage de leur scénario et grâce à des partenariats prestigieux, notamment celui de France Télévisions, ces clips seront accessibles au plus grand nombre et seront certainement autant de messages percutants imaginés par des jeunes à l'intention des jeunes.
Permettez- moi aussi, puisque je ne pourrai malheureusement pas assister à ce jury, de remercier chaleureusement Régis Wargnier, le parrain de ce concours, pour son engagement à vos côtés, qui nous a fait l'honneur de mettre son talent et sa notoriété au service de valeurs de la République, c'est-à-dire de valeurs de fraternité, de lutte contre l'intolérance que vous avez défendues à travers ce concours. La conclusion de cette opération aura lieu le mercredi 18 janvier 2006, au cours d'une grande soirée pour la lutte contre le racisme et l'antisémitisme. Là encore, vous pouvez compter sur moi pour la dernière phase de cette opération et pour vous aider à promouvoir les clips lauréats.
Votre mandat s'achèvera à la fin de l'année scolaire. Nous allons donc travailler ensemble pendant un an. Je souhaite en tout cas que cette période soit tout à fait fructueuse de partenariat, d'un travail constructif avec des échanges -comme je l'ai dit au début de mon propos- les plus directs, mais suivis de propositions et de réalisations.Maintenant, nous sommes tous ici à votre disposition pour répondre à vos questions et connaître vos propositions. Merci.