Texte intégral
Q - Vous avez vu ces images diffusées par Al Arabya, que vous disent-elles que vous ne saviez déjà ?
R - D'abord je veux vous dire que nous sommes très mobilisés pour parvenir à la libération de Bernard Planche. Nous restons en contact permanent avec la famille de M. Planche et rien ne justifie le maintien en captivité de Bernard Planche. J'en appelle à nouveau aux ravisseurs pour qu'ils libèrent sans délai notre compatriote. Je rappelle d'ailleurs que la France n'a pas de présence militaire en Irak et qu'elle a toujours plaidé pour que ce pays soit restauré dans sa pleine souveraineté.
Q - Alors justement, comment interprétez-vous cette curieuse revendication ?
R - Je viens de vous exprimer exactement ce que je pense, rien ne justifie le maintien en captivité de Bernard Planche parce-que la France n'a pas de présence militaire en Irak, qu'elle a toujours plaidé pour que ce pays soit restauré dans sa pleine souveraineté. Donc, j'en appelle à nouveau aux ravisseurs pour qu'ils libèrent sans délai notre compatriote. Nous sommes très mobilisés. L'ambassade de France à Bagdad, le Quai d'Orsay, tout le monde est mobilisé pour parvenir à cette libération et d'ailleurs nous restons en contact permanent avec la famille de Bernard Planche.
Q - Cela dit, vous aviez évoqué il y a quelques temps, s'agissant de cet enlèvement, une affaire délicate. Ce sont vos propres mots. Qu'entendez-vous par-là ?
R - Toutes les affaires d'otage, comme vous le savez, demandent à la fois discrétion, confidentialité et bien évidemment beaucoup de travail, beaucoup de mobilisation. Je peux vous assurer que nous sommes tous très mobilisés pour parvenir à cette libération et nous restons en contact permanent avec la famille de Bernard Planche.
Q - Rien à voir donc avec les affaires précédentes, les otages journalistes ?
R - Je rappelle que la France n'a pas de présence militaire en Irak, qu'elle a toujours plaidé pour que ce pays soit restauré dans sa pleine souveraineté. Donc ce que disent les ravisseurs n'est pas d'actualité puisque la France n'a pas de présence militaire en Irak. Rien ne justifie le maintien en captivité de notre compatriote et j'en appelle une nouvelle fois aux ravisseurs pour qu'ils le libèrent sans délai.
Q - S'agissant d'une autre otage, Ingrid Bétancourt, on a eu un peu d'espoir ces derniers temps. Qu'en est-il exactement ?
R - Je m'exprimerai le moment venu là dessus. Nous y travaillons aussi beaucoup.
Q - Et pour terminer, avez-vous des nouvelles du président Bouteflika qui doit rentrer, dit-on, en Algérie avant la fin de la semaine ?
R - Vous savez, je me suis exprimé à plusieurs reprises là dessus. Je suis médecin et, donc, soumis au secret médical. D'autre part, il ne serait pas normal ni acceptable que le ministre des Affaires étrangères puisse faire la moindre allusion à l'état de santé du président algérien. Je lui souhaite de tout mon c?ur tous mes v?ux pour cette nouvelle année et surtout pour sa santé.
Q - On va parler des ministres du gouvernement, de la façon dont ils vont passer les fêtes. Qu'en sera-t-il pour vous ? Vous allez rester au ministère ? Vous restez mobilisé ?
R - On reste tous mobilisé où que l'on soit, au Quai d'Orsay, sur les sujets dont vous venez de parler. Ce sont des sujets majeurs, qui méritent des contacts permanents, avec des familles, avec les ambassades concernées, parce que l'actualité ne s'arrête pas en fonction des évènements comme les fêtes de fin d'année. Donc, tout le monde reste mobilisé au Quai d'Orsay. J'en profite pour vous souhaiter aussi de bonnes fêtes.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 janvier 2006