Texte intégral
Mme ALLIOT-MARIE, ministre de la Défense -
Les produits contenant de l?amiante restant à bord du Clemenceau sont estimés à 46 tonnes et sont situés dans les parties inaccessibles sans toucher à sa navigabilité.
Les 59 tonnes que l'on croyait dans la cheminée étaient en fait du verre filé.
A Toulon, ont été retirées 115 tonnes. Il n'y a pas d'amiante dans les planchers et dalles de sol.
Certains cadres du chantier indien ont été formés en France ; ils formeront à leur tour les ouvriers chargés du désamiantage sur le chantier en Inde et ce, en relation avec la société SDI. Le chantier indien qui accueillera le Clemenceau est aux normes internationales (IS0) et grâce à l'usage de matériel qui sera expédié de France, il sera capable de mettre en oeuvre les normes françaises de désamiantage.
Un suivi médical des opérateurs indiens sera mis en place : un examen médical aura lieu au début du chantier, un autre à la fin du chantier puis un autre, un an après la fin des opérations.
Le Clemenceau n'est pas un déchet, mais un navire de guerre ; il peut donc être exporté et les Egyptiens l'ont d?ailleurs reconnu.
Les principes de l'OIT (Organisation internationale du Travail) et de l'OMI (Organisation maritime internationale) sont respectés. Et je précise qu?il n'y a pas de chantier en Europe capable d'effectuer ce travail.
Sur le chantier indien, un expert indépendant contrôlera le respect des normes françaises.
Le navire reste propriété de la France jusqu'à la fin du démantèlement du bâtiment.
Beaucoup de pays ont des navires amiantés mais la France est en pointe dans les exigences de sécurité.
Faisons confiance à l'Inde, qui est un grand pays !Source http://www.défense.gouv.fr, le 10 février 2006