Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous le savez, en 2002, la communauté internationale découvrait un programme nucléaire iranien clandestin.
Malgré les Accords de Paris en novembre 2004, signés par les Européens et les Iraniens, disant clairement qu'il fallait suspendre les activités nucléaires sensibles en Iran, les autorités iraniennes, de manière unilatérale, ont décidé de revenir sur cet accord par les activités de conversion de l'uranium en août 2005 et, surtout, par les activités d'enrichissement de l'uranium, il y a quelques semaines à l'usine de Natanz.
Nous ne pouvons pas laisser les Iraniens continuer d'avancer sans réagir, c'est la raison pour laquelle, avec les Britanniques et les Allemands, nous avons proposé une session extraordinaire du Conseil des gouverneurs de l'AIEA qui a eu lieu le 2 février.
Nous sommes satisfaits de voir que notre proposition de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies a été adoptée par la communauté internationale dans un large consensus, non seulement avec les Américains mais aussi avec les Russes et les Chinois.
C'est donc un message ferme et uni que la communauté internationale donne à l'Iran.
Je regrette la réponse iranienne ; nous pensons que les autorités iraniennes doivent saisir l'occasion pour suspendre toute activité nucléaire sensible, seule condition à la reprise des négociations.
C'est maintenant, Monsieur le Député, au Conseil de sécurité des Nations unies qu'il revient de préciser exactement dans les prochaines semaines, de quelle manière il faut réagir pour résoudre cette grave crise de prolifération nucléaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2006
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous le savez, en 2002, la communauté internationale découvrait un programme nucléaire iranien clandestin.
Malgré les Accords de Paris en novembre 2004, signés par les Européens et les Iraniens, disant clairement qu'il fallait suspendre les activités nucléaires sensibles en Iran, les autorités iraniennes, de manière unilatérale, ont décidé de revenir sur cet accord par les activités de conversion de l'uranium en août 2005 et, surtout, par les activités d'enrichissement de l'uranium, il y a quelques semaines à l'usine de Natanz.
Nous ne pouvons pas laisser les Iraniens continuer d'avancer sans réagir, c'est la raison pour laquelle, avec les Britanniques et les Allemands, nous avons proposé une session extraordinaire du Conseil des gouverneurs de l'AIEA qui a eu lieu le 2 février.
Nous sommes satisfaits de voir que notre proposition de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies a été adoptée par la communauté internationale dans un large consensus, non seulement avec les Américains mais aussi avec les Russes et les Chinois.
C'est donc un message ferme et uni que la communauté internationale donne à l'Iran.
Je regrette la réponse iranienne ; nous pensons que les autorités iraniennes doivent saisir l'occasion pour suspendre toute activité nucléaire sensible, seule condition à la reprise des négociations.
C'est maintenant, Monsieur le Député, au Conseil de sécurité des Nations unies qu'il revient de préciser exactement dans les prochaines semaines, de quelle manière il faut réagir pour résoudre cette grave crise de prolifération nucléaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2006