Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais avant tout vous présenter mes meilleurs voeux pour l'année 2006, pour vous-même et pour les vôtres. Je voudrais aussi vous souhaiter une pleine réussite dans votre activité professionnelle, et formuler à cet égard le voeu de vous voir plus souvent. Et, de ce point de vue, je souhaite que l'année qui s'ouvre ne soit pas à l'image de celle qui vient de s'achever.
D'une façon plus générale, je souhaite d'ailleurs que cette année 2006 soit différente de l'année dernière. L'an 2005 a en effet été pour la France lourd d'épreuves de toutes sortes.
Je pense d'abord à l'embrasement des banlieues qui a plongé beaucoup de nos compatriotes dans une ambiance de guerre civile, certains d'entre eux voyant leur véhicule partir en fumée, d'autres trouvant leur lieu de travail saccagé. Ces événements tragiques ont révélé le danger majeur que constitue l'immigration massive et incontrôlée pratiquée par la classe politicienne. Depuis des années, elle nous explique que l'immigration est une chance pour la France, que les immigrés s'intègrent et ne posent pas de problèmes et que toutes les difficultés néanmoins rencontrées vont disparaître avec le temps.
Or, en novembre dernier, chacun a pu constater de façon dramatique qu'il n'en était rien et que la politique d'intégration, dite politique de la ville, menée à coups de milliards d'euros depuis des décennies a lamentablement échoué. Pis, alors que le gouvernement s'est trouvé confronté à un fiasco majeur, il a réagi en annonçant une intensification de sa politique et l'affectation de nouveaux crédits et de nouvelles subventions pour les cités. Les jeunes immigrés ont cassé, brûlé, saccagé, agressé, et on leur répond en redoublant d'effort en leur faveur. Que ce soit le principe de la discrimination positive chère à Sarkozy ou celui de l'égalité des chances propre à Chirac et à Villepin, dans les deux cas il s'agit de donner aux immigrés la priorité sur les Français de souche.
L'année 2005 l'a montré de façon caricaturale : lorsque les dirigeants politiques connaissent un échec, ce n'est jamais parce qu'ils ont suivi une mauvaise voie, c'est toujours parce qu'ils ne sont pas allés assez loin dans la mauvaise direction. On ne change pas une politique qui échoue. Je formule donc le voeu que l'année 2006 permette de tirer les leçons de ces événements dramatiques. Il faut stopper l'immigration massive et incontrôlée, remettre en cause le regroupement familial, expulser les clandestins et les fauteurs de trouble et exiger des immigrés, et tout spécialement des musulmans, qu'ils respectent nos lois et nos coutumes, qu'ils respectent notre nation et notre civilisation européenne et chrétienne.
L'année 2005 a également été celle de l'insécurité. Malgré les efforts très médiatiques de M. Sarkozy, l'année dernière a connu une augmentation des agressions sur les personnes et notamment ces derniers temps dans les trains et les collèges. Autant de lieux autrefois protégés par l'autorité de la puissance publique qui se trouvent maintenant exposés à la violence et à la barbarie. Je formule le voeu que des mesures énergiques soient enfin prises pour rétablir l'ordre dans notre pays : que les voyous cessent d'être compris pour être durement sanctionnés et que les victimes cessent d'être ignorées pour être soutenues et protégées.
L'année 2005 a vu aussi le lamentable fiasco de la justice dans l'affaire d'Outreau. Une justice qui s'érige en censeur de toutes les professions, qui s'impose à tous les pouvoirs avec de plus en plus d'arrogance pour trancher de tout selon une idéologie politiquement correcte qui ne respecte plus ni les lois ni les innocents. Or, cette justice qui veut s'occuper de tout et de n'importe quoi assure de moins en moins bien sa mission essentielle, au point qu'elle libère des criminels multirécidivistes et emprisonne des innocents dont elle brise les vies.
Je formule le voeu que la justice soit remise à sa place et que les juges cessent de courir derrière les médias. Il faut qu'ils soient eux aussi responsables de leurs actes et qu'ils retrouvent la discrétion, la rigueur et l'impartialité sans lesquelles il n'y a pas de justice.
Je souhaite également que l'économie de notre pays se porte mieux qu'en 2005. L'année dernière a montré à quel point la situation financière de la France était préoccupante. On a découvert que l'endettement de l'État n'était pas de mille mais de deux mille milliards d'euros, une somme astronomique dont le paiement des intérêts engloutit chaque année la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu. Notre pays vit totalement au-dessus de ses moyens et le gouvernement, malgré ses annonces verbales, continue de fonctionner avec des budgets qui accusent un déficit de 25 p. cent.
Je formule le voeu qu'une grande entreprise de redressement économique soit enfin menée pour assainir les finances publiques et redonner aux acteurs économiques et à tous ceux qui travaillent la motivation et les légitimes satisfactions sans lesquelles rien ne sera plus possible.
Il est cependant un point sur lequel je souhaite que l'année 2006 soit à l'image de 2005. C'est celui du rejet de la classe politique par les Français. Ceux-ci se montrent en effet de plus en plus agacés par l'incapacité des gouvernements successifs à faire face aux problèmes qui se posent. Depuis quelques années maintenant, les Français sanctionnent systématiquement les partis institutionnels. En 2002, la gauche a été cruellement battue. En 2004, c'est la droite UMP qui a été très durement censurée et l'année dernière, pour le référendum sur la constitution européenne, c'est l'ensemble des partis dits de gouvernement qui ont été totalement désavoués.
Contrairement à ce qui a été dit, ce rejet ne correspondait pas à un simple mécontentement vis-à-vis du chômage. Il traduisait une contestation plus globale de l'idéologie politiquement correcte. À travers ce référendum c'est l'Europe bruxelloise et mondialiste qui a été massivement censurée. Une Europe qui n'assure aucune protection de la France et qui détruit tant son identité que sa capacité à agir.
Il est à cet égard scandaleux que le gouvernement n'ait nullement pris en compte cette réalité et qu'en forme de bras d'honneur aux électeurs, il ait même décidé, deux mois après ce non massif, d'ouvrir les négociations pour l'entrée de la Turquie dans l'Europe. Cette situation montre que nous ne sommes plus dans une démocratie mais dans une oligarchie. Certes, ce n'est pas une dictature. On ne dit pas à chaque Français '' tais-toi '' mais on lui dit '' cause toujours ''.
Je formule donc le voeu que la démocratie soit rétablie en France, que le peuple soit de nouveau respecté et que l'on tienne compte de ses aspirations et de ses convictions. Et, sans attendre, je souhaite que ce rejet de la classe politique s'amplifie et que la volonté d'un grand changement se confirme tout au long de l'année et surtout l'année prochaine lors des élections présidentielles et législatives.
Nous entrons dans une période critique de la vie politique française. Les problèmes s'aggravent dramatiquement comme le montrent la crise des banlieues mais aussi l'actualité quotidienne des faits divers et celle de la vie économique et sociale. Dans le même temps, l'idéologie politiquement correcte qui instaure une véritable dictature de la pensée se trouve de plus en plus battue en brèche. Des intellectuels de gauche vont même jusqu'à reprendre les thèses de la vraie droite. Nous entrons donc dans une période de bouleversement d'où il peut sortir le pire comme le meilleur.
Je souhaite que ce processus débouche sur un renouveau politique de grande ampleur. Un renouveau qui ne peut se concrétiser qu'en dehors de la classe politique traditionnelle.
Je formule donc le voeu que notre mouvement puisse jouer au plus vite le rôle qui est le sien dans cette recomposition politique. Aujourd'hui, les Français sanctionnent ceux qui sont en place en votant pour ceux qu'ils avaient sanctionnés la fois précédente. Il faut sortir de ce cercle vicieux et offrir à nos compatriotes un grand rassemblement de la droite de conviction, sans laxisme et sans extrémisme. C'est à préparer cette échéance que nous nous employons et c'est pour cela que nous entendons être présents aux élections de 2007. Nous présenterons un candidat dans chacune des 550 circonscriptions de la France métropolitaine et nous avons déjà investi 400 candidats. Mon intention est par ailleurs d'être présent à l'élection présidentielle. D'ores et déjà, nous commençons la collecte des signatures de maires. Et nous en avons recueilli près d'une centaine à ce jour.
Je formule donc le voeu que le MNR assure en 2007 le renouveau qui est nécessaire à la France et qu'attend une large fraction du peuple français.
Source http://www.m-n-r.net, le 26 janvier 2006
Je voudrais avant tout vous présenter mes meilleurs voeux pour l'année 2006, pour vous-même et pour les vôtres. Je voudrais aussi vous souhaiter une pleine réussite dans votre activité professionnelle, et formuler à cet égard le voeu de vous voir plus souvent. Et, de ce point de vue, je souhaite que l'année qui s'ouvre ne soit pas à l'image de celle qui vient de s'achever.
D'une façon plus générale, je souhaite d'ailleurs que cette année 2006 soit différente de l'année dernière. L'an 2005 a en effet été pour la France lourd d'épreuves de toutes sortes.
Je pense d'abord à l'embrasement des banlieues qui a plongé beaucoup de nos compatriotes dans une ambiance de guerre civile, certains d'entre eux voyant leur véhicule partir en fumée, d'autres trouvant leur lieu de travail saccagé. Ces événements tragiques ont révélé le danger majeur que constitue l'immigration massive et incontrôlée pratiquée par la classe politicienne. Depuis des années, elle nous explique que l'immigration est une chance pour la France, que les immigrés s'intègrent et ne posent pas de problèmes et que toutes les difficultés néanmoins rencontrées vont disparaître avec le temps.
Or, en novembre dernier, chacun a pu constater de façon dramatique qu'il n'en était rien et que la politique d'intégration, dite politique de la ville, menée à coups de milliards d'euros depuis des décennies a lamentablement échoué. Pis, alors que le gouvernement s'est trouvé confronté à un fiasco majeur, il a réagi en annonçant une intensification de sa politique et l'affectation de nouveaux crédits et de nouvelles subventions pour les cités. Les jeunes immigrés ont cassé, brûlé, saccagé, agressé, et on leur répond en redoublant d'effort en leur faveur. Que ce soit le principe de la discrimination positive chère à Sarkozy ou celui de l'égalité des chances propre à Chirac et à Villepin, dans les deux cas il s'agit de donner aux immigrés la priorité sur les Français de souche.
L'année 2005 l'a montré de façon caricaturale : lorsque les dirigeants politiques connaissent un échec, ce n'est jamais parce qu'ils ont suivi une mauvaise voie, c'est toujours parce qu'ils ne sont pas allés assez loin dans la mauvaise direction. On ne change pas une politique qui échoue. Je formule donc le voeu que l'année 2006 permette de tirer les leçons de ces événements dramatiques. Il faut stopper l'immigration massive et incontrôlée, remettre en cause le regroupement familial, expulser les clandestins et les fauteurs de trouble et exiger des immigrés, et tout spécialement des musulmans, qu'ils respectent nos lois et nos coutumes, qu'ils respectent notre nation et notre civilisation européenne et chrétienne.
L'année 2005 a également été celle de l'insécurité. Malgré les efforts très médiatiques de M. Sarkozy, l'année dernière a connu une augmentation des agressions sur les personnes et notamment ces derniers temps dans les trains et les collèges. Autant de lieux autrefois protégés par l'autorité de la puissance publique qui se trouvent maintenant exposés à la violence et à la barbarie. Je formule le voeu que des mesures énergiques soient enfin prises pour rétablir l'ordre dans notre pays : que les voyous cessent d'être compris pour être durement sanctionnés et que les victimes cessent d'être ignorées pour être soutenues et protégées.
L'année 2005 a vu aussi le lamentable fiasco de la justice dans l'affaire d'Outreau. Une justice qui s'érige en censeur de toutes les professions, qui s'impose à tous les pouvoirs avec de plus en plus d'arrogance pour trancher de tout selon une idéologie politiquement correcte qui ne respecte plus ni les lois ni les innocents. Or, cette justice qui veut s'occuper de tout et de n'importe quoi assure de moins en moins bien sa mission essentielle, au point qu'elle libère des criminels multirécidivistes et emprisonne des innocents dont elle brise les vies.
Je formule le voeu que la justice soit remise à sa place et que les juges cessent de courir derrière les médias. Il faut qu'ils soient eux aussi responsables de leurs actes et qu'ils retrouvent la discrétion, la rigueur et l'impartialité sans lesquelles il n'y a pas de justice.
Je souhaite également que l'économie de notre pays se porte mieux qu'en 2005. L'année dernière a montré à quel point la situation financière de la France était préoccupante. On a découvert que l'endettement de l'État n'était pas de mille mais de deux mille milliards d'euros, une somme astronomique dont le paiement des intérêts engloutit chaque année la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu. Notre pays vit totalement au-dessus de ses moyens et le gouvernement, malgré ses annonces verbales, continue de fonctionner avec des budgets qui accusent un déficit de 25 p. cent.
Je formule le voeu qu'une grande entreprise de redressement économique soit enfin menée pour assainir les finances publiques et redonner aux acteurs économiques et à tous ceux qui travaillent la motivation et les légitimes satisfactions sans lesquelles rien ne sera plus possible.
Il est cependant un point sur lequel je souhaite que l'année 2006 soit à l'image de 2005. C'est celui du rejet de la classe politique par les Français. Ceux-ci se montrent en effet de plus en plus agacés par l'incapacité des gouvernements successifs à faire face aux problèmes qui se posent. Depuis quelques années maintenant, les Français sanctionnent systématiquement les partis institutionnels. En 2002, la gauche a été cruellement battue. En 2004, c'est la droite UMP qui a été très durement censurée et l'année dernière, pour le référendum sur la constitution européenne, c'est l'ensemble des partis dits de gouvernement qui ont été totalement désavoués.
Contrairement à ce qui a été dit, ce rejet ne correspondait pas à un simple mécontentement vis-à-vis du chômage. Il traduisait une contestation plus globale de l'idéologie politiquement correcte. À travers ce référendum c'est l'Europe bruxelloise et mondialiste qui a été massivement censurée. Une Europe qui n'assure aucune protection de la France et qui détruit tant son identité que sa capacité à agir.
Il est à cet égard scandaleux que le gouvernement n'ait nullement pris en compte cette réalité et qu'en forme de bras d'honneur aux électeurs, il ait même décidé, deux mois après ce non massif, d'ouvrir les négociations pour l'entrée de la Turquie dans l'Europe. Cette situation montre que nous ne sommes plus dans une démocratie mais dans une oligarchie. Certes, ce n'est pas une dictature. On ne dit pas à chaque Français '' tais-toi '' mais on lui dit '' cause toujours ''.
Je formule donc le voeu que la démocratie soit rétablie en France, que le peuple soit de nouveau respecté et que l'on tienne compte de ses aspirations et de ses convictions. Et, sans attendre, je souhaite que ce rejet de la classe politique s'amplifie et que la volonté d'un grand changement se confirme tout au long de l'année et surtout l'année prochaine lors des élections présidentielles et législatives.
Nous entrons dans une période critique de la vie politique française. Les problèmes s'aggravent dramatiquement comme le montrent la crise des banlieues mais aussi l'actualité quotidienne des faits divers et celle de la vie économique et sociale. Dans le même temps, l'idéologie politiquement correcte qui instaure une véritable dictature de la pensée se trouve de plus en plus battue en brèche. Des intellectuels de gauche vont même jusqu'à reprendre les thèses de la vraie droite. Nous entrons donc dans une période de bouleversement d'où il peut sortir le pire comme le meilleur.
Je souhaite que ce processus débouche sur un renouveau politique de grande ampleur. Un renouveau qui ne peut se concrétiser qu'en dehors de la classe politique traditionnelle.
Je formule donc le voeu que notre mouvement puisse jouer au plus vite le rôle qui est le sien dans cette recomposition politique. Aujourd'hui, les Français sanctionnent ceux qui sont en place en votant pour ceux qu'ils avaient sanctionnés la fois précédente. Il faut sortir de ce cercle vicieux et offrir à nos compatriotes un grand rassemblement de la droite de conviction, sans laxisme et sans extrémisme. C'est à préparer cette échéance que nous nous employons et c'est pour cela que nous entendons être présents aux élections de 2007. Nous présenterons un candidat dans chacune des 550 circonscriptions de la France métropolitaine et nous avons déjà investi 400 candidats. Mon intention est par ailleurs d'être présent à l'élection présidentielle. D'ores et déjà, nous commençons la collecte des signatures de maires. Et nous en avons recueilli près d'une centaine à ce jour.
Je formule donc le voeu que le MNR assure en 2007 le renouveau qui est nécessaire à la France et qu'attend une large fraction du peuple français.
Source http://www.m-n-r.net, le 26 janvier 2006