Texte intégral
Monsieur le Ministre-Président, Plénipotentiaire de la République Fédérale d'Allemagne pour les affaires culturelles franco-allemandes, Excellence,
Monsieur le Président du groupe l'Etudiant,
Monsieur le Président de T.V.5,
Madame la Commissaire générale,
Mesdames, Messieurs,
Je suis particulièrement heureux d'inaugurer ce soir le
24ème Salon Expolangues, et ce pour deux raison principales :
- tout d'abord, j'ai le plaisir d'y retrouver mon ami Peter MÜLLER, avec qui nous partageons une même conviction de l'intérêt profond de développer dans chacun de nos pays la langue du partenaire. J'y reviendrai dans un instant.
- c'est aussi pour moi l'occasion de souligner le volontarisme avec lequel le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche a, en quelques mois, transformé et fait progresser le cadre de l'apprentissage des langues en France.
Cette transformation s'organise autour de 4 objectifs principaux :
1. un cadre rénové, c'est tout d'abord une nouvelle approche de l'apprentissage des langues.
En s'appuyant sur le cadre européen commun de références pour les langues , la France favorise une approche des langues étrangères plus concrète, donnant une plus grande place à l'oral et recourant le plus possible aux regroupements d'élèves par groupe de compétences.
La diminution des effectifs en classe de langues vivantes est une condition décisive de cette approche : dès cette année scolaire, j'ai souhaité que les classes de langues soient allégées au niveau de la terminale des séries générales. Cet effort concernera à la prochaine rentrée les terminales des séries technologiques et professionnelles.
2 . Un cadre rénové, c'est aussi un enseignement plus précoce des langues.
Ainsi, à l'école primaire, à partir de la rentrée 2007, les élèves commenceront l'apprentissage d'une langue dès la classe de C.E.1.
3 . Un cadre rénové, c'est également offrir la possibilité d'une reconnaissance des compétences.
Cette reconnaissance s'appuiera sur une possibilité offerte progressivement aux élèves de certification gratuite du niveau de leurs compétences linguistiques : cela favorisera la mobilité dans les parcours d'études et professionnels.
4 . un cadre rénové, c'est enfin mettre les langues vivantes au c?ur du socle commun de connaissances et de compétences.
Dans les mois qui viennent, le socle commun de connaissances et de compétences précisera le bagage indispensable que chaque élève devra avoir acquis en fin de scolarité obligatoire. La maîtrise d'une langue étrangère sera inscrite dans ce socle.
La place centrale que je souhaite pour les langues au c?ur de notre système éducatif se traduit aussi par l'obligation, dès le concours du printemps 2006, pour tous les candidats au professorat des écoles de passer une épreuve orale de langue étrangère.
Mesdames, Messieurs,
C'est à une transformation sans précédent du cadre de l'apprentissage des langues en France à laquelle nous prenons part, tous ensemble.
Cette transformation concerne tous les élèves et tous les établissements. Elle va de pair avec le développement de dispositifs spécifiques déjà existants : je pense aux sections européennes ou de langues orientales qui scolarisent déjà 160 000 élèves et en concernent chaque année 5% de plus ; je pense aussi aux sections internationales , aujourd'hui présentes dans 20 académies et qui seront progressivement étendues à toutes les académies.
Le 24ème Salon Expolangues, qui ouvre ses portes pendant la semaine franco-allemande qui précède désormais l'anniversaire de la signature du traité de l'Elysée, a choisi cette année de mettre à l'honneur l'allemand. J'en suis particulièrement heureux, Monsieur le ministre plénipotentiaire, car l'allemand tient, dans cette transformation du cadre de l'apprentissage des langues dont je viens de rappeler les grandes lignes, une place particulière.
D'abord parce-que l'allemand, faut-il le rappeler, est la première langue parlée en Europe, avec 96 millions de locuteurs, soit près d'un Européen sur quatre.
L'allemand, c'est également une langue fondamentale pour nos échanges académiques, économiques et culturels.
C'est pourquoi, j'ai rappelé tout à l'heure, dans le cadre du Pavillon allemand, les efforts que la France et l'Allemagne font ensemble pour soutenir la diversité culturelle et linguistique.
Et je crois d'ailleurs qu'à bien des égards ces efforts communs peuvent inspirer d'autres partenariats.
Mesdames, Messieurs,
La France est résolument engagée dans la rénovation du cadre d'apprentissage des langues.
Et l'apprentissage de l'allemand y a une place particulière, non exclusive bien sûr.
Pour ces deux raisons, je suis très heureux d'être avec vous ce soir, pour ce 24ème Salon Expolangues, et auquel je souhaite un grand succès. Je sais que les organisateurs, le groupe l'Etudiant, ses partenaires et l'ensemble des exposants n'ont pas ménagé leurs efforts. Je suis sûr, et je le souhaite, qu'ils seront récompensés.
L'apprentissage des langues est au c?ur de la formation de nos enfants, et le Salon Expolangues a raison de nous le rappeler chaque année !
Je vous en remercie.
Source http://www.education.gouv.fr, le 20 janvier 2006
Monsieur le Président du groupe l'Etudiant,
Monsieur le Président de T.V.5,
Madame la Commissaire générale,
Mesdames, Messieurs,
Je suis particulièrement heureux d'inaugurer ce soir le
24ème Salon Expolangues, et ce pour deux raison principales :
- tout d'abord, j'ai le plaisir d'y retrouver mon ami Peter MÜLLER, avec qui nous partageons une même conviction de l'intérêt profond de développer dans chacun de nos pays la langue du partenaire. J'y reviendrai dans un instant.
- c'est aussi pour moi l'occasion de souligner le volontarisme avec lequel le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche a, en quelques mois, transformé et fait progresser le cadre de l'apprentissage des langues en France.
Cette transformation s'organise autour de 4 objectifs principaux :
1. un cadre rénové, c'est tout d'abord une nouvelle approche de l'apprentissage des langues.
En s'appuyant sur le cadre européen commun de références pour les langues , la France favorise une approche des langues étrangères plus concrète, donnant une plus grande place à l'oral et recourant le plus possible aux regroupements d'élèves par groupe de compétences.
La diminution des effectifs en classe de langues vivantes est une condition décisive de cette approche : dès cette année scolaire, j'ai souhaité que les classes de langues soient allégées au niveau de la terminale des séries générales. Cet effort concernera à la prochaine rentrée les terminales des séries technologiques et professionnelles.
2 . Un cadre rénové, c'est aussi un enseignement plus précoce des langues.
Ainsi, à l'école primaire, à partir de la rentrée 2007, les élèves commenceront l'apprentissage d'une langue dès la classe de C.E.1.
3 . Un cadre rénové, c'est également offrir la possibilité d'une reconnaissance des compétences.
Cette reconnaissance s'appuiera sur une possibilité offerte progressivement aux élèves de certification gratuite du niveau de leurs compétences linguistiques : cela favorisera la mobilité dans les parcours d'études et professionnels.
4 . un cadre rénové, c'est enfin mettre les langues vivantes au c?ur du socle commun de connaissances et de compétences.
Dans les mois qui viennent, le socle commun de connaissances et de compétences précisera le bagage indispensable que chaque élève devra avoir acquis en fin de scolarité obligatoire. La maîtrise d'une langue étrangère sera inscrite dans ce socle.
La place centrale que je souhaite pour les langues au c?ur de notre système éducatif se traduit aussi par l'obligation, dès le concours du printemps 2006, pour tous les candidats au professorat des écoles de passer une épreuve orale de langue étrangère.
Mesdames, Messieurs,
C'est à une transformation sans précédent du cadre de l'apprentissage des langues en France à laquelle nous prenons part, tous ensemble.
Cette transformation concerne tous les élèves et tous les établissements. Elle va de pair avec le développement de dispositifs spécifiques déjà existants : je pense aux sections européennes ou de langues orientales qui scolarisent déjà 160 000 élèves et en concernent chaque année 5% de plus ; je pense aussi aux sections internationales , aujourd'hui présentes dans 20 académies et qui seront progressivement étendues à toutes les académies.
Le 24ème Salon Expolangues, qui ouvre ses portes pendant la semaine franco-allemande qui précède désormais l'anniversaire de la signature du traité de l'Elysée, a choisi cette année de mettre à l'honneur l'allemand. J'en suis particulièrement heureux, Monsieur le ministre plénipotentiaire, car l'allemand tient, dans cette transformation du cadre de l'apprentissage des langues dont je viens de rappeler les grandes lignes, une place particulière.
D'abord parce-que l'allemand, faut-il le rappeler, est la première langue parlée en Europe, avec 96 millions de locuteurs, soit près d'un Européen sur quatre.
L'allemand, c'est également une langue fondamentale pour nos échanges académiques, économiques et culturels.
C'est pourquoi, j'ai rappelé tout à l'heure, dans le cadre du Pavillon allemand, les efforts que la France et l'Allemagne font ensemble pour soutenir la diversité culturelle et linguistique.
Et je crois d'ailleurs qu'à bien des égards ces efforts communs peuvent inspirer d'autres partenariats.
Mesdames, Messieurs,
La France est résolument engagée dans la rénovation du cadre d'apprentissage des langues.
Et l'apprentissage de l'allemand y a une place particulière, non exclusive bien sûr.
Pour ces deux raisons, je suis très heureux d'être avec vous ce soir, pour ce 24ème Salon Expolangues, et auquel je souhaite un grand succès. Je sais que les organisateurs, le groupe l'Etudiant, ses partenaires et l'ensemble des exposants n'ont pas ménagé leurs efforts. Je suis sûr, et je le souhaite, qu'ils seront récompensés.
L'apprentissage des langues est au c?ur de la formation de nos enfants, et le Salon Expolangues a raison de nous le rappeler chaque année !
Je vous en remercie.
Source http://www.education.gouv.fr, le 20 janvier 2006