Texte intégral
Je voudrais d'abord vraiment remercier tout le comité de soutien, je voudrais remercier Renaud, je veux remercier Romane et aussi Astrid et Mélanie et Lorenzo qui sont ici.
Cela fera quatre ans demain qu'Ingrid Betancourt et Carla Rojas ont été enlevés par les forces armées révolutionnaires de Colombie.
Je veux tout d'abord saluer le courage d'Ingrid Betancourt et la dignité de son combat pour la paix en Colombie et en général.
Je souhaite réitérer mon soutien personnel, celui de l'ensemble du gouvernement français à Ingrid Betancourt, à sa famille, tout particulièrement à ses enfants Mélanie et Lorenzo ainsi qu'à tous ses amis qui l'attendent depuis quatre ans maintenant.
En ce triste anniversaire, je voudrais aussi leur dire que, plus que jamais, le gouvernement français est motivé et déterminé pour sa libération.
Je me suis rendu à Bogota le 26 janvier dernier, j'ai rencontré le président Uribe et pour la première fois, il a indiqué qu'il était d'accord pour un accord humanitaire, dans une zone démilitarisée, entre les autorités colombiennes d'un côté et les FARC de l'autre.
Il revient maintenant aux FARC de nous dire s'ils sont d'accord ou pas sur cet accord. Ont-ils des demandes particulières ?
Je leur demande de saisir cette occasion pour montrer qu'ils peuvent être des interlocuteurs crédibles.
Et puis, au-delà d'Ingrid Betancourt, c'est de tous les otages dont il s'agit que nous devons aider, nous, la France, en particulier ; en effet, nous sommes le pays des Droits de l'Homme, des valeurs universelles car il n'y a rien de pis qu'une privation de liberté pour des innocents.
Astrid, je voudrais vous dire, à toute la famille, combien nous sommes motivés et comme nous sommes très admiratifs du travail qui est fait par le comité, par vous Renaud en particulier.
C'est important pour Ingrid Betancourt, c'est aussi important pour l'idée que l'on se fait de ce pays, celui des Droits de l'Homme.
Q ? Avez-vous envoyé des émissaires français en Colombie ?
R - Lorsque je vous dis que je suis allé voir le président Uribe, vous comprendrez que je peux en faire état sans aucun problème.
Lorsque je vous dis que c'est aux FARC à présent de dire ce qu'ils pensent de l'accord humanitaire, vous comprendrez que ce qui prime, là, c'est la discrétion de l'ensemble des négociations, sachant que M. Uribe a accepté qu'il y ait des négociations entre les autorités colombiennes et les FARC.
Q ? Comment s'est passée votre visite en Colombie ?
R - Mon voyage en Colombie s'est vraiment très bien déroulé, j'ai été très bien reçu, nous avons pu parler avec le président Uribe, avec Mme Barco, mon homologue ministre des Affaires étrangères, essentiellement du problème d'Ingrid Betancourt mais aussi de Carla Rojas et de tous les autres otages et disparus en Colombie.
J'ai souligné l'importance pour la Colombie de traiter ce problème.
Et bien évidemment, nous avons parlé des relations bilatérales entre nos deux pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 février 2006
Cela fera quatre ans demain qu'Ingrid Betancourt et Carla Rojas ont été enlevés par les forces armées révolutionnaires de Colombie.
Je veux tout d'abord saluer le courage d'Ingrid Betancourt et la dignité de son combat pour la paix en Colombie et en général.
Je souhaite réitérer mon soutien personnel, celui de l'ensemble du gouvernement français à Ingrid Betancourt, à sa famille, tout particulièrement à ses enfants Mélanie et Lorenzo ainsi qu'à tous ses amis qui l'attendent depuis quatre ans maintenant.
En ce triste anniversaire, je voudrais aussi leur dire que, plus que jamais, le gouvernement français est motivé et déterminé pour sa libération.
Je me suis rendu à Bogota le 26 janvier dernier, j'ai rencontré le président Uribe et pour la première fois, il a indiqué qu'il était d'accord pour un accord humanitaire, dans une zone démilitarisée, entre les autorités colombiennes d'un côté et les FARC de l'autre.
Il revient maintenant aux FARC de nous dire s'ils sont d'accord ou pas sur cet accord. Ont-ils des demandes particulières ?
Je leur demande de saisir cette occasion pour montrer qu'ils peuvent être des interlocuteurs crédibles.
Et puis, au-delà d'Ingrid Betancourt, c'est de tous les otages dont il s'agit que nous devons aider, nous, la France, en particulier ; en effet, nous sommes le pays des Droits de l'Homme, des valeurs universelles car il n'y a rien de pis qu'une privation de liberté pour des innocents.
Astrid, je voudrais vous dire, à toute la famille, combien nous sommes motivés et comme nous sommes très admiratifs du travail qui est fait par le comité, par vous Renaud en particulier.
C'est important pour Ingrid Betancourt, c'est aussi important pour l'idée que l'on se fait de ce pays, celui des Droits de l'Homme.
Q ? Avez-vous envoyé des émissaires français en Colombie ?
R - Lorsque je vous dis que je suis allé voir le président Uribe, vous comprendrez que je peux en faire état sans aucun problème.
Lorsque je vous dis que c'est aux FARC à présent de dire ce qu'ils pensent de l'accord humanitaire, vous comprendrez que ce qui prime, là, c'est la discrétion de l'ensemble des négociations, sachant que M. Uribe a accepté qu'il y ait des négociations entre les autorités colombiennes et les FARC.
Q ? Comment s'est passée votre visite en Colombie ?
R - Mon voyage en Colombie s'est vraiment très bien déroulé, j'ai été très bien reçu, nous avons pu parler avec le président Uribe, avec Mme Barco, mon homologue ministre des Affaires étrangères, essentiellement du problème d'Ingrid Betancourt mais aussi de Carla Rojas et de tous les autres otages et disparus en Colombie.
J'ai souligné l'importance pour la Colombie de traiter ce problème.
Et bien évidemment, nous avons parlé des relations bilatérales entre nos deux pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 février 2006