Texte intégral
Q- Si aujourd'hui, comme le pronostique B. Thibault, il y a 500.000 ou davantage de personnes dans la rue, est-il envisageable que le Premier ministre recule et renonce au contrat "première embauche" ?
R- Il ne s'agit de recul par le Premier ministre, il s'agit tout simplement de vivre dans une démocratie où le Parlement fait les lois, le Gouvernement gouverne et les manifestants font de la communication, donnent leur point de vue. C'est une communication et un point de vue qui sont naturels dans une démocratie, à partir du moment où cela se passe dans des règles normales et démocratiques. Nous avons donc à la fois le devoir d'écouter les messages, de les entendre, de comprendre leur inquiétude. Moi, et tout le Gouvernement, nous avons compris la principale inquiétude de l'ensemble des Français, pas seulement des éventuels 500.000 qui défileraient aujourd'hui : l'inquiétude, c'est le chômage, c'est la durée de chômage ou d'attente d'un emploi pour les jeunes. C'est à cette question-là et cette inquiétude-là que nous voulons répondre. Et avec le contrat "première embauche", nous répondons, je suis sûr, de façon efficace, à cette inquiétude. Je crois que c'est l'essentiel.
Q- N'avez-vous pas perdu la bataille de l'opinion ? Au départ, le Premier ministre pouvait penser que l'opinion lui était favorable sur ce sujet, aujourd'hui, elle est nettement défavorable. Il n'a pas réussi à convaincre.
R- Dans toutes les actions un peu audacieuse - et si les Gouvernements et les majorités précédentes avaient eu des solutions audacieuses, nous n'aurions pas la situation actuelle d'un chômage qui touche pratiquement un jeune sur quatre - eh bien, oui, quand on a des solutions audacieuses, on prend des risques au niveau de l'opinion publique. Qu'est-ce qui est le plus important ? Apporter des solutions et supporter de l'impopularité fut-elle temporaire, ou être les bras croisés en disant "ce n'est pas de ma faute ?". Je rappelle quand même, si vous le permettez, que la majorité précédente avait dit - c'était monsieur Jospin - que le pouvoir politique ne pouvait rien pour l'économie. Il avait même dit, pour l'insécurité - l'insécurité et le chômage étaient les deux principales préoccupations -, il avait même dit même à l'époque qu'il croyait un peu naïvement qu'elle se résoudrait avec le plein emploi. Eh bien nous, nous sommes actifs. Etre actifs, cela veut dire apporter de vraies solutions.
Q- Vous avez dit "impopularité peut-être, provisoire ; n'y a-t-il pas le risque, aujourd'hui, que le Premier ministre, qui a perdu 7 à 8points dans les sondages, soit atteint par ce que l'on appelle parfois la malédiction de Matignon, c'est-à-dire qu'une fois qu'il dévisse dans l'opinion, jamais plus il ne rebondira d'ici à la fin de son exercice à Matignon.
R- Est-ce la principale question ?
Q- Il faut quand même pouvoir gouverner !
R- Gouverner, c'est apporter des réponses à de vrais problèmes. Le vrai problème, c'est le chômage. Les vraies réponses, c'est le contrat "nouvelles embauches", c'est le contrat "première embauche", c'est la dynamisation de l'économie. Vous allez voir qu'en 2006, il y aura plus de croissance qu'en 2005, qu'en 2004 et les années précédentes. Il y aura plus d'emplois en 2006 qu'en 2005 et que dans les années précédentes. Par conséquent, là où il y avait un effort particulier, une inquiétude la plus forte de la part des Français, la majorité d'aujourd'hui aura su y répondre. Et donc, cette impopularité, peut-être d'un jour, d'un mois, d'un trimestre se transformera peut-être en popularité. Mais là n'est pas l'essentiel ; l'essentiel, c'est d'apporter des réponses.
Q- "Peut-être" ou vous avez bon espoir ?
R- Ce n'est pas une question d'espoir. Quand j'ai de l'espoir, c'est pour les gens qui sont au chômage et dont j'espère qu'ils arriveront à trouver un emploi. C'est cela l'essentiel.
Q- Des étudiants bloquent leurs universités, et vous dites que c'est du temps perdu pour les jeunes : vous êtes provocateur !
R- Je ne suis pas provocateur. Je crois vraiment que lorsqu'il y a des étudiants qui, par exemple, engagent des lycéens à sortir du lycée, à perdre une journée de classe, alors que le bac est dans quelques semaines, je crois vraiment que c'est plus que du temps perdu : ils encourent le risque d'avoir un échec au baccalauréat qui leur fera perdre, le cas échéant, une année pour passer le bac. Je crois que l'on n'a pas le droit de faire cela. On peut manifester après les heures de cours... Quand on est mineur et que l'on manifeste, je suis évidemment très réservé, mais franchement, obliger de jeunes adolescents - pratiquement les obliger - à aller faire des manifestations, c'est-à-dire, pour ces jeunes, il faut quand même en être conscient, quelque part, être instrumentalisé par un débat qui est quand même un peu partisan...
Q- C'est toujours ce que l'on dit dans ce genre d'affaire...
R- On le dit toujours mais c'est peut-être toujours vrai aussi, il faut donc en tirer les conséquences.
Q- Ne risquez-vous pas une espèce de contestation rampante et un déliement progressif au sein des universités et des lycées dans les semaines et les mois qui viennent ? Ce n'est pas votre crainte ?
R- On peut toujours tout craindre, mais moi j'espère toujours. J'espère d'abord que la raison l'emportera. J'espère et je suis sûr que les outils que l'on met en place contre le chômage sont des outils efficaces. C'est cela l'essentiel. J'espère surtout que les étudiants qui ont la chance d'être dans les universités, dans les écoles, que les lycéens qui ont la chance d'être à l'éducation nationale, à l'école publique ou à l'école sous contrat et qui ont donc des outils que des centaines de millions de jeunes dans le monde, pour ne pas dire des milliards, n'ont pas, utiliseront et profiteront justement de ce que leur rapporte la République.
Q- Je change totalement de sujet : à l'Education nationale, vous avez décidé d'imposer, en quelque sorte, aux enseignants, un retour unique...
R- ...Ce n'est pas un retour.
Q- "L'adoption", disons, de la méthode syllabique et l'abandon de la méthode globale. Deux reproches vous sont faits - j'aimerais que vous y répondiez -, premièrement, vous n'avez pas pris le soin d'une expertise préalable, deuxième, que vous procédez de manière très centralisée alors qu'on pourrait imaginer qu'on laisse aux enseignants la possibilité de mixer les deux méthodes, globale et syllabique.
R- Pour répondre à votre deuxième question, les enseignants n'avaient pas cette facilité jusqu'à présent, puisque beaucoup étaient mal notés quand ils employaient la méthode syllabique. C'est vous dire qu'ils étaient contraints d'employer la méthode globale, semi-globale ou assimilée. Deuxièmement, on me dit que cette méthode n'existait plus, la méthode globale, semi-globale et assimilée. Or il n'y aurait pas un pareil remue-ménage si elle n'existait plus. Troisièmement, bien entendu, on s'appuie sur deux choses, un constat : il y a 15 à 20 % des jeunes qui arrivent en Sixième sans savoir lire, et donc leurs études sont fichues ! Il faut donc que, dès la fin du CP, les enfants sachent lire. C'est pourquoi je mets en place à l'entrée du CE1 un test, et pour celles et ceux qui ne sauraient pas lire, il y aura des groupes de rattrapage que l'on appelle des programmes personnalisés de réussite éducative, des petits groupes de cinq ou six, avec un professeur, pour que l'on sache lire à la fin du [premier] trimestre de CE1. Enfin, nous nous appuyons, bien sûr, cette décision - car c'est une décision irrévocable, et je sous assure que mes successeurs ne reviendront pas là-dessus - eh bien, nous nous appuyons sur les scientifiques...
Q- "Irrévocable", c'est un message adressé aux enseignants ?
R- C'est un message adressé à toutes celles et à tous ceux, aux enseignants, aux inspecteurs - que je réunis d'ailleurs après demain. Donc, nous nous appuyons sur des bases scientifiques. Les neuro-scientifiques nous disent très clairement que le cerveau est susceptible d'apprendre d'abord par des éléments qui s'appellent des phonèmes et des graphèmes, c'est-à-dire dire des lettres, des sons, des syllabes, ensuite, des mots et ensuite le sens. Tout cela se fait en quelques mois, mais il faut commencer par le début, et le début, c'est cela.
Q- Vous n'êtes pas invité, semble-t-il, au colloque que va tenir l'UDF à la fin de la semaine, sur les questions d'éducation. Vous avez un certain nombre de projets pour contribuer au programme de l'UDF, pourquoi est-ce M. de Sarnez a dit hier que vous n'étiez pas invité ?
R- C'est son problème. Cela n'a pas grande importance, je ne vais pas faire de commentaires là-dessus. Ce que je sais, c'est que pratiquement toutes les semaines, je fais des colloques avec mes amis de l'UDF. Encore hier, à Ville d'Avray, dans le 92, j'ai fait un colloque avec 200 personnes qui avaient travaillé pendant quatre mois sur les problèmes de l'éducation nationale, autour de cinq thèmes. Et hier, il y a eu un compte rendu de leurs réflexions. Ce que souhaite l'UDF pour l'éducation nationale dans les années à venir n'intéresse beaucoup.
Q- Donc, vous serez présent samedi ?
R- Si le président de l'UDF estime trop douloureux d'entendre parler du ministère qu'il a tenu pendant cinq ans - quand je dis "tenu", qu'il a occupé pendant cinq ans, dans les années 90 - s'il l'estime trop douloureux, je n'irai pas. Mais si je peux y aller pour communiquer, pour lui dire quel est l'état des travaux au ministère de l'Education nationale, j'irai. Je vais donc lui passer un petit coup de fil et je vais lui dire que j'aimerais communiquer à cette occasion pour faire le point sur la politique de l'Education nationale en 2006.Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 8 mars 2006
R- Il ne s'agit de recul par le Premier ministre, il s'agit tout simplement de vivre dans une démocratie où le Parlement fait les lois, le Gouvernement gouverne et les manifestants font de la communication, donnent leur point de vue. C'est une communication et un point de vue qui sont naturels dans une démocratie, à partir du moment où cela se passe dans des règles normales et démocratiques. Nous avons donc à la fois le devoir d'écouter les messages, de les entendre, de comprendre leur inquiétude. Moi, et tout le Gouvernement, nous avons compris la principale inquiétude de l'ensemble des Français, pas seulement des éventuels 500.000 qui défileraient aujourd'hui : l'inquiétude, c'est le chômage, c'est la durée de chômage ou d'attente d'un emploi pour les jeunes. C'est à cette question-là et cette inquiétude-là que nous voulons répondre. Et avec le contrat "première embauche", nous répondons, je suis sûr, de façon efficace, à cette inquiétude. Je crois que c'est l'essentiel.
Q- N'avez-vous pas perdu la bataille de l'opinion ? Au départ, le Premier ministre pouvait penser que l'opinion lui était favorable sur ce sujet, aujourd'hui, elle est nettement défavorable. Il n'a pas réussi à convaincre.
R- Dans toutes les actions un peu audacieuse - et si les Gouvernements et les majorités précédentes avaient eu des solutions audacieuses, nous n'aurions pas la situation actuelle d'un chômage qui touche pratiquement un jeune sur quatre - eh bien, oui, quand on a des solutions audacieuses, on prend des risques au niveau de l'opinion publique. Qu'est-ce qui est le plus important ? Apporter des solutions et supporter de l'impopularité fut-elle temporaire, ou être les bras croisés en disant "ce n'est pas de ma faute ?". Je rappelle quand même, si vous le permettez, que la majorité précédente avait dit - c'était monsieur Jospin - que le pouvoir politique ne pouvait rien pour l'économie. Il avait même dit, pour l'insécurité - l'insécurité et le chômage étaient les deux principales préoccupations -, il avait même dit même à l'époque qu'il croyait un peu naïvement qu'elle se résoudrait avec le plein emploi. Eh bien nous, nous sommes actifs. Etre actifs, cela veut dire apporter de vraies solutions.
Q- Vous avez dit "impopularité peut-être, provisoire ; n'y a-t-il pas le risque, aujourd'hui, que le Premier ministre, qui a perdu 7 à 8points dans les sondages, soit atteint par ce que l'on appelle parfois la malédiction de Matignon, c'est-à-dire qu'une fois qu'il dévisse dans l'opinion, jamais plus il ne rebondira d'ici à la fin de son exercice à Matignon.
R- Est-ce la principale question ?
Q- Il faut quand même pouvoir gouverner !
R- Gouverner, c'est apporter des réponses à de vrais problèmes. Le vrai problème, c'est le chômage. Les vraies réponses, c'est le contrat "nouvelles embauches", c'est le contrat "première embauche", c'est la dynamisation de l'économie. Vous allez voir qu'en 2006, il y aura plus de croissance qu'en 2005, qu'en 2004 et les années précédentes. Il y aura plus d'emplois en 2006 qu'en 2005 et que dans les années précédentes. Par conséquent, là où il y avait un effort particulier, une inquiétude la plus forte de la part des Français, la majorité d'aujourd'hui aura su y répondre. Et donc, cette impopularité, peut-être d'un jour, d'un mois, d'un trimestre se transformera peut-être en popularité. Mais là n'est pas l'essentiel ; l'essentiel, c'est d'apporter des réponses.
Q- "Peut-être" ou vous avez bon espoir ?
R- Ce n'est pas une question d'espoir. Quand j'ai de l'espoir, c'est pour les gens qui sont au chômage et dont j'espère qu'ils arriveront à trouver un emploi. C'est cela l'essentiel.
Q- Des étudiants bloquent leurs universités, et vous dites que c'est du temps perdu pour les jeunes : vous êtes provocateur !
R- Je ne suis pas provocateur. Je crois vraiment que lorsqu'il y a des étudiants qui, par exemple, engagent des lycéens à sortir du lycée, à perdre une journée de classe, alors que le bac est dans quelques semaines, je crois vraiment que c'est plus que du temps perdu : ils encourent le risque d'avoir un échec au baccalauréat qui leur fera perdre, le cas échéant, une année pour passer le bac. Je crois que l'on n'a pas le droit de faire cela. On peut manifester après les heures de cours... Quand on est mineur et que l'on manifeste, je suis évidemment très réservé, mais franchement, obliger de jeunes adolescents - pratiquement les obliger - à aller faire des manifestations, c'est-à-dire, pour ces jeunes, il faut quand même en être conscient, quelque part, être instrumentalisé par un débat qui est quand même un peu partisan...
Q- C'est toujours ce que l'on dit dans ce genre d'affaire...
R- On le dit toujours mais c'est peut-être toujours vrai aussi, il faut donc en tirer les conséquences.
Q- Ne risquez-vous pas une espèce de contestation rampante et un déliement progressif au sein des universités et des lycées dans les semaines et les mois qui viennent ? Ce n'est pas votre crainte ?
R- On peut toujours tout craindre, mais moi j'espère toujours. J'espère d'abord que la raison l'emportera. J'espère et je suis sûr que les outils que l'on met en place contre le chômage sont des outils efficaces. C'est cela l'essentiel. J'espère surtout que les étudiants qui ont la chance d'être dans les universités, dans les écoles, que les lycéens qui ont la chance d'être à l'éducation nationale, à l'école publique ou à l'école sous contrat et qui ont donc des outils que des centaines de millions de jeunes dans le monde, pour ne pas dire des milliards, n'ont pas, utiliseront et profiteront justement de ce que leur rapporte la République.
Q- Je change totalement de sujet : à l'Education nationale, vous avez décidé d'imposer, en quelque sorte, aux enseignants, un retour unique...
R- ...Ce n'est pas un retour.
Q- "L'adoption", disons, de la méthode syllabique et l'abandon de la méthode globale. Deux reproches vous sont faits - j'aimerais que vous y répondiez -, premièrement, vous n'avez pas pris le soin d'une expertise préalable, deuxième, que vous procédez de manière très centralisée alors qu'on pourrait imaginer qu'on laisse aux enseignants la possibilité de mixer les deux méthodes, globale et syllabique.
R- Pour répondre à votre deuxième question, les enseignants n'avaient pas cette facilité jusqu'à présent, puisque beaucoup étaient mal notés quand ils employaient la méthode syllabique. C'est vous dire qu'ils étaient contraints d'employer la méthode globale, semi-globale ou assimilée. Deuxièmement, on me dit que cette méthode n'existait plus, la méthode globale, semi-globale et assimilée. Or il n'y aurait pas un pareil remue-ménage si elle n'existait plus. Troisièmement, bien entendu, on s'appuie sur deux choses, un constat : il y a 15 à 20 % des jeunes qui arrivent en Sixième sans savoir lire, et donc leurs études sont fichues ! Il faut donc que, dès la fin du CP, les enfants sachent lire. C'est pourquoi je mets en place à l'entrée du CE1 un test, et pour celles et ceux qui ne sauraient pas lire, il y aura des groupes de rattrapage que l'on appelle des programmes personnalisés de réussite éducative, des petits groupes de cinq ou six, avec un professeur, pour que l'on sache lire à la fin du [premier] trimestre de CE1. Enfin, nous nous appuyons, bien sûr, cette décision - car c'est une décision irrévocable, et je sous assure que mes successeurs ne reviendront pas là-dessus - eh bien, nous nous appuyons sur les scientifiques...
Q- "Irrévocable", c'est un message adressé aux enseignants ?
R- C'est un message adressé à toutes celles et à tous ceux, aux enseignants, aux inspecteurs - que je réunis d'ailleurs après demain. Donc, nous nous appuyons sur des bases scientifiques. Les neuro-scientifiques nous disent très clairement que le cerveau est susceptible d'apprendre d'abord par des éléments qui s'appellent des phonèmes et des graphèmes, c'est-à-dire dire des lettres, des sons, des syllabes, ensuite, des mots et ensuite le sens. Tout cela se fait en quelques mois, mais il faut commencer par le début, et le début, c'est cela.
Q- Vous n'êtes pas invité, semble-t-il, au colloque que va tenir l'UDF à la fin de la semaine, sur les questions d'éducation. Vous avez un certain nombre de projets pour contribuer au programme de l'UDF, pourquoi est-ce M. de Sarnez a dit hier que vous n'étiez pas invité ?
R- C'est son problème. Cela n'a pas grande importance, je ne vais pas faire de commentaires là-dessus. Ce que je sais, c'est que pratiquement toutes les semaines, je fais des colloques avec mes amis de l'UDF. Encore hier, à Ville d'Avray, dans le 92, j'ai fait un colloque avec 200 personnes qui avaient travaillé pendant quatre mois sur les problèmes de l'éducation nationale, autour de cinq thèmes. Et hier, il y a eu un compte rendu de leurs réflexions. Ce que souhaite l'UDF pour l'éducation nationale dans les années à venir n'intéresse beaucoup.
Q- Donc, vous serez présent samedi ?
R- Si le président de l'UDF estime trop douloureux d'entendre parler du ministère qu'il a tenu pendant cinq ans - quand je dis "tenu", qu'il a occupé pendant cinq ans, dans les années 90 - s'il l'estime trop douloureux, je n'irai pas. Mais si je peux y aller pour communiquer, pour lui dire quel est l'état des travaux au ministère de l'Education nationale, j'irai. Je vais donc lui passer un petit coup de fil et je vais lui dire que j'aimerais communiquer à cette occasion pour faire le point sur la politique de l'Education nationale en 2006.Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 8 mars 2006