Texte intégral
Q- L'UNEF lance un appel au blocage des facs. Vous dites quoi aux étudiants ?
R- Je dis que ce sont des actes qui ne sont pas admissibles, qu'avec les autres organisations représentatives, j'ai bien écouté leur message et ils disent que ça peut être dangereux même pour la sécurité des étudiants. Si il y en a qui veulent travailler, je compte vraiment sur la responsabilité de tous et de tous ceux qui se soucient vraiment de l'avenir de la jeunesse pour ne pas interrompre les études. Il va y avoir des examens bientôt et donc il est inadmissible d'occuper...
Q- Inadmissible ? Le mot est fort. Père fouettard un peu, G. de Robien ce matin...
R- Non pas du tout, je trouve que l'on est dans un pays de libertés. Je m'élève vraiment contre les occupations, contre les blocages des universités qui mettent en danger la sécurité des étudiants, qui les empêchent d'étudier, et donc que chacun puisse agir en toute liberté mais ne pas empêcher les autres, ceux qui veulent travailler, de travailler.
Q- Faut-il comprendre que selon vous, ceux qui résistent, qui manifestent contre le CPE sont une minorité ?
R- Non pas du tout. Ceux qui manifestent peuvent manifester. Ils peuvent manifester dans la rue mais les agissements qui sont irréguliers voire violents, les perturbations ne sont pas de nature à convaincre qui que ce soit ; il faut laisser travailler ceux qui veulent travailler. Ceux qui veulent manifester, qui veulent aller dans la rue, ils ont l'espace public pour cela et je crois que cela fait partie de notre démocratie. Je suis extrêmement évidemment tolérant là-dessus mais pas favorable à l'interruption des études.
Q- Le Premier ministre doit-il faire un geste sur le CPE ?
R- Qu'est ce que c'est qu'un geste ? Le meilleur geste qu'il puisse faire et qu'il fait, c'est de mettre en place vraiment une réponse, l'une des réponses au problème de l'insertion des jeunes. La meilleure réponse que l'on puisse faire, c'est d'avoir dès le mois d'avril, des emplois en plus, des vrais emplois et je crois que cette pratique, ces nouveaux emplois dissiperont les angoisses qui sont infondées, qui sont entretenues. Et je rappelle que le CPE sera évalué, c'est un vrai engagement du Gouvernement, c'est une preuve de notre confiance dans le dispositif et en plus de cela, c'est une preuve de la complète transparence. La meilleure réponse que l'on peut apporter, c'est des emplois supplémentaires.
Q- Est-ce que vous êtes certain que ce sera générateur d'emplois supplémentaires ? Quand on écoute notamment les directeurs des ressources humaines, on n'en est pas certains...
R- Non, quand on entend des directeurs des ressources humaines. Il ne faut pas comprendre. Ce ne sont pas les directeurs des ressources humaines,
ce sont des directeurs. Certains estiment que cela sera producteur de nouveaux emplois. D'autres pensent que ce ne le sera pas. Je crois que ce qui nous départagera, ce sera l'évaluation et la preuve qu'il y a de nouveaux emplois. Je crois que c'est vraiment cela le problème d'aujourd'hui. On peut manifester dans le doute, voire dans l'inquiétude et cela est à la fois compréhensible et nous l'entendons bien. Mais je crois que ce qui départagera les unes et les autres, c'est le résultat.
Q- Il n'y a pas d'entêtement de la part du Premier ministre ? Par exemple F. Chérèque dit qu'il n'a pas rencontré des membres du Gouvernement, notamment J.-L. Borloo, depuis six mois. C'est une drôle de conception quand même du dialogue social...
R- Hier le Premier ministre a annoncé à l'Assemblée nationale même une large concertation et c'est justement J.-L. Borloo et G. Larcher qui vont l'initier. Pour la troisième phase du plan anti- chômage, ils pourront parler de tout de qu'ils voudront...
Q- Faut-il comprendre qu'il y a une petite porte ouverte sur le CPE ?
R- Ce qu'il faut comprendre, c'est que l'on a hâte de mettre en place le CPE pour avoir de nouveaux emplois et que moins de jeunes soient au chômage et que plus de jeunes soient au travail s'ils le souhaitent. C'est une exigence due à l'inquiétude et aux chiffres que l'on constate du chômage des jeunes. Il y a un troisième étage de la fusée en faveur de l'emploi des jeunes, J.-L. Borloo et G. Larcher vont l'initier dans les jours qui viennent.Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 9 mars 2006
R- Je dis que ce sont des actes qui ne sont pas admissibles, qu'avec les autres organisations représentatives, j'ai bien écouté leur message et ils disent que ça peut être dangereux même pour la sécurité des étudiants. Si il y en a qui veulent travailler, je compte vraiment sur la responsabilité de tous et de tous ceux qui se soucient vraiment de l'avenir de la jeunesse pour ne pas interrompre les études. Il va y avoir des examens bientôt et donc il est inadmissible d'occuper...
Q- Inadmissible ? Le mot est fort. Père fouettard un peu, G. de Robien ce matin...
R- Non pas du tout, je trouve que l'on est dans un pays de libertés. Je m'élève vraiment contre les occupations, contre les blocages des universités qui mettent en danger la sécurité des étudiants, qui les empêchent d'étudier, et donc que chacun puisse agir en toute liberté mais ne pas empêcher les autres, ceux qui veulent travailler, de travailler.
Q- Faut-il comprendre que selon vous, ceux qui résistent, qui manifestent contre le CPE sont une minorité ?
R- Non pas du tout. Ceux qui manifestent peuvent manifester. Ils peuvent manifester dans la rue mais les agissements qui sont irréguliers voire violents, les perturbations ne sont pas de nature à convaincre qui que ce soit ; il faut laisser travailler ceux qui veulent travailler. Ceux qui veulent manifester, qui veulent aller dans la rue, ils ont l'espace public pour cela et je crois que cela fait partie de notre démocratie. Je suis extrêmement évidemment tolérant là-dessus mais pas favorable à l'interruption des études.
Q- Le Premier ministre doit-il faire un geste sur le CPE ?
R- Qu'est ce que c'est qu'un geste ? Le meilleur geste qu'il puisse faire et qu'il fait, c'est de mettre en place vraiment une réponse, l'une des réponses au problème de l'insertion des jeunes. La meilleure réponse que l'on puisse faire, c'est d'avoir dès le mois d'avril, des emplois en plus, des vrais emplois et je crois que cette pratique, ces nouveaux emplois dissiperont les angoisses qui sont infondées, qui sont entretenues. Et je rappelle que le CPE sera évalué, c'est un vrai engagement du Gouvernement, c'est une preuve de notre confiance dans le dispositif et en plus de cela, c'est une preuve de la complète transparence. La meilleure réponse que l'on peut apporter, c'est des emplois supplémentaires.
Q- Est-ce que vous êtes certain que ce sera générateur d'emplois supplémentaires ? Quand on écoute notamment les directeurs des ressources humaines, on n'en est pas certains...
R- Non, quand on entend des directeurs des ressources humaines. Il ne faut pas comprendre. Ce ne sont pas les directeurs des ressources humaines,
ce sont des directeurs. Certains estiment que cela sera producteur de nouveaux emplois. D'autres pensent que ce ne le sera pas. Je crois que ce qui nous départagera, ce sera l'évaluation et la preuve qu'il y a de nouveaux emplois. Je crois que c'est vraiment cela le problème d'aujourd'hui. On peut manifester dans le doute, voire dans l'inquiétude et cela est à la fois compréhensible et nous l'entendons bien. Mais je crois que ce qui départagera les unes et les autres, c'est le résultat.
Q- Il n'y a pas d'entêtement de la part du Premier ministre ? Par exemple F. Chérèque dit qu'il n'a pas rencontré des membres du Gouvernement, notamment J.-L. Borloo, depuis six mois. C'est une drôle de conception quand même du dialogue social...
R- Hier le Premier ministre a annoncé à l'Assemblée nationale même une large concertation et c'est justement J.-L. Borloo et G. Larcher qui vont l'initier. Pour la troisième phase du plan anti- chômage, ils pourront parler de tout de qu'ils voudront...
Q- Faut-il comprendre qu'il y a une petite porte ouverte sur le CPE ?
R- Ce qu'il faut comprendre, c'est que l'on a hâte de mettre en place le CPE pour avoir de nouveaux emplois et que moins de jeunes soient au chômage et que plus de jeunes soient au travail s'ils le souhaitent. C'est une exigence due à l'inquiétude et aux chiffres que l'on constate du chômage des jeunes. Il y a un troisième étage de la fusée en faveur de l'emploi des jeunes, J.-L. Borloo et G. Larcher vont l'initier dans les jours qui viennent.Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 9 mars 2006