Entretien de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, avec LCI le 30 mars 2006 à Berlin, sur l'injonction faite par l'ONU à l'Iran de suspendre complètement ses activités nucléaires.

Prononcé le

Circonstance : Réunion des ministres des affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Allemagne, à Berlin le 30 mars 2006

Média : La Chaîne Info

Texte intégral

Q - Les injonctions du Conseil de sécurité de l'ONU n'y changent rien, l'Iran affirme cet après-midi qu'il n'est pas question de suspendre ses activités nucléaires. Quelle doit être maintenant l'attitude des Nations unies ? Les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents de ce Conseil de sécurité sont réunis à Berlin. Ils restent pour l'instant divisés sur les sanctions à prendre. On écoute Philippe Douste-Blazy.
R - L'Iran n'a pas respecté les demandes de l'Agence internationale de l'Energie atomique. Que demandons-nous ? Quel est le chemin à suivre ? C'est la suspension complète des activités nucléaires et que cette suspension soit vérifiée par l'Agence internationale de l'Energie atomique. C'est la demande que l'Agence a adressée à l'Iran. Nous sommes d'accord pour que le Conseil de sécurité appuie de son autorité politique cette demande de suspension complète qui est la condition de toute solution.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 avril 2006