Texte intégral
Le Mouvement des Entreprises de France prend au sérieux les événements que traverse actuellement notre pays et ce pour plusieurs raisons. D'abord parce que nous estimons qu'ils mettent en danger l'économie de notre pays, qu'ils mettent en danger l'image et la réputation de notre pays, et qu'ils mettent en danger la solidité du tissu social. Nous pensons qu'il n'est pas souhaitable, évidemment le Premier ministre partage ce point de vue, que notre pays se coupe de ses nouvelles générations qui constituent son avenir.
Nous, les chefs d'entreprise en particulier, nous espérons pouvoir concevoir les projets professionnels dans lesquels les lycéens, les étudiants pourront se reconnaître, et surtout nous espérons que l'entreprise puisse leur apparaître comme un lieu qu'ils puissent aimer. Et pour cela il faut absolument que le marché du travail en France soit plus dynamique, ce qu'il n'est pas aujourd'hui.
Nous considérons que le Premier ministre Dominique de Villepin a, depuis sa nomination à la tête du gouvernement, contribué à faire mieux comprendre aux Français le lien qui existe entre la législation sociale du travail et le taux de chômage élevé de notre pays et en particulier le taux de chômage des jeunes.
Il faut donc se demander aujourd'hui comment faire en sorte que le marché du travail soit plus dynamique, plus fluide. C'est pourquoi nous estimons qu'il faut peut-être dépasser la question du CPE et c'est dans cet esprit que le MEDEF est prêt à participer à une grande réflexion sur les flexibilités et les précarités. J'insiste sur le pluriel parce que flexibilités et précarités recouvrent en réalité des situations extrêmement variées, certaines sont malheureuses et dramatiques et d'autres sont en réalité des opportunités et des formes d'emploi très prometteurs pour l'avenir.
C'est dans cet esprit que nous avons échangé avec le Premier ministre. Nous pensons que nous devons contribuer, et qu'il est possible de faire engager notre pays vers une modernisation, vers la réforme.
Pour autant nous sommes tous d'accord pour dire qu'il faut le faire dans un esprit de dialogue et faire attention aussi à ce que l'effort de réforme soit également partagé par tous. Source http://www.medef.fr, le 27 mars 2006
Nous, les chefs d'entreprise en particulier, nous espérons pouvoir concevoir les projets professionnels dans lesquels les lycéens, les étudiants pourront se reconnaître, et surtout nous espérons que l'entreprise puisse leur apparaître comme un lieu qu'ils puissent aimer. Et pour cela il faut absolument que le marché du travail en France soit plus dynamique, ce qu'il n'est pas aujourd'hui.
Nous considérons que le Premier ministre Dominique de Villepin a, depuis sa nomination à la tête du gouvernement, contribué à faire mieux comprendre aux Français le lien qui existe entre la législation sociale du travail et le taux de chômage élevé de notre pays et en particulier le taux de chômage des jeunes.
Il faut donc se demander aujourd'hui comment faire en sorte que le marché du travail soit plus dynamique, plus fluide. C'est pourquoi nous estimons qu'il faut peut-être dépasser la question du CPE et c'est dans cet esprit que le MEDEF est prêt à participer à une grande réflexion sur les flexibilités et les précarités. J'insiste sur le pluriel parce que flexibilités et précarités recouvrent en réalité des situations extrêmement variées, certaines sont malheureuses et dramatiques et d'autres sont en réalité des opportunités et des formes d'emploi très prometteurs pour l'avenir.
C'est dans cet esprit que nous avons échangé avec le Premier ministre. Nous pensons que nous devons contribuer, et qu'il est possible de faire engager notre pays vers une modernisation, vers la réforme.
Pour autant nous sommes tous d'accord pour dire qu'il faut le faire dans un esprit de dialogue et faire attention aussi à ce que l'effort de réforme soit également partagé par tous. Source http://www.medef.fr, le 27 mars 2006