Texte intégral
Monsieur le Sénateur-Maire (Serge VINCON),
Monsieur le Président du Conseil général (Alain RAFESTHAIN),
Monsieur le Conseiller régional,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis très heureux de pouvoir inaugurer aujourd'hui, dans cette magnifique Abbaye de NOIRLAC, la 5ème biennale des métiers d'arts.
Cette manifestation, organisée tous les 2 ans par la commune de SAINT AMAND MONTROND, avec le concours du Conseil régional du Centre et du Conseil général du Cher, est devenue un rendez-vous incontournable pour les artisans, les lycées et les visiteurs de plus en plus nombreux à chaque édition.
Ce succès n'est pas le fruit du hasard.
Il vient récompenser le dynamisme de l'équipe municipale, en particulier celui de son Maire, Serge VINCON, président des Villes et Métiers d'Art, une Association qui valorise un patrimoine inestimable et multi-séculaire : celui du savoir-faire.
Ce savoir-faire des artisans d'art constitue une richesse à bien des égards : témoignage d'un riche passé commercial et culturel qui a souvent participé à la notoriété d'un lieu, il est le point d'ancrage d'une forte identité qui participe souvent à l'attractivité touristique d'un site.
Cité de l'or et de la bijouterie, avec laquelle je me sens quelque parenté car la Guyane est un haut lieu de l'orpaillage, SAINT AMAND MONTROND a parfaitement su utiliser son héritage pour attirer les visiteurs et valoriser le potentiel touristique de ses activités artisanales.
Il est vrai que le Pays Berry Saint Amandois offre, par lui-même, de nombreux attraits : espace rural très actif, il se distingue également par son pôle du cheval et de l'âne, ainsi que par la vigne, autour de CHATEAUMEILLANT, un cru en perpétuel essor.
Mais la richesse du Pays Berry Saint-Amandois se manifeste aussi par son patrimoine architectural.
Avec bien sûr cette superbe abbaye de NOIRLAC, témoin magnifiquement conservé et restauré de l'art cistercien, les très nombreuses églises romanes qui parsèment ce territoire et les châteaux de la Route Jacques Coeur (MEILLANT, AINAY-LE-VIEL, CULAN) auquel s'ajoute le château médiéval de BANNEGON ou celui de LIGNIERES, un des rares châteaux construits au XVIIème siècle.
Le Cher propose également aux amateurs de nature des territoires préservés : un espace cynégétique unique en Sologne, 6 000 kilomètres de sentiers ouverts à la randonnée et de nombreux axes dédiés au cyclotourisme.
La qualité et la diversité de cette offre explique aisément la place croissante qu'occupe le tourisme dans l'économie départementale.
Avec 3500 emplois salariés répartis dans un millier d'établissements, le tourisme représente en effet entre 3 et 4% de l'emploi total, un chiffre en forte augmentation depuis 15 ans.
Ce sont aujourd'hui des manifestations comme celle que vous organisez à NOIRLAC qui sont au coeur de l'attractivité touristique des régions.
Si les paysages et les veilles pierres conservent leurs amateurs, les touristes, français et étrangers, sont devenus des consommateurs plus exigeants, plus curieux, en quête de sens.
Ils ne veulent plus simplement découvrir passivement les sites aménagés à leur intention, ils souhaitent comprendre et même participer à l'animation des lieux.
C'est sans aucun doute l'une des clés de la réussite de cette Biennale : en permettant aux visiteurs de vivre en direct la fabrication des objets, elle leur offre une prise directe sur des techniques ancestrales en réveillant de veilles connaissances ou de d'anciennes sensations.
C'est donc un retour, très instructif, sur leur propre identité, leurs racines qu'il leur est donné d'accomplir.
Pour les plus jeunes, la découverte de ces métiers d'art constitue aussi une occasion unique de se confronter à une mise en situation professionnelle susceptible de faire naître une véritable vocation.
Mesdames et Messieurs,
En ces temps agités où les jeunes expriment leur désarroi face à un avenir incertain, mal armés par des bagages universitaires abstraits et souvent choisis en parfaite ignorance de l'état réel du marché du travail, la biennale des métiers d'art fait figure d'exemple.
Elle donne une visibilité à des métiers manuels très enrichissants qui sont encore malheureusement trop souvent considérés comme la contrepartie d'une inadaptation à la vie scolaire.
Elle permet à des jeunes en cours d'orientation de rencontrer d'autres jeunes, épanouis par leur choix professionnel qui constitue aussi un choix de vie sécurisant au regard de l'absence de chômage dans la plupart de ces filières.
Le tourisme offre aussi des filières de l'excellence, en particulier dans les métiers de la restauration (cuisinier, pâtissier).
Or ces métiers attirent aujourd'hui de plus en plus d'adultes en cours de reconversion, qui, après une vie professionnelle atone ou une orientation manquée, retournent se former pour décrocher un CAP et vivre pleinement leur passion.
La passion est le moteur commun de nos métiers et de ceux des artisans d'art si talentueux réunis ici.
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs, je souhaite que cette 5ème édition de la biennale des métiers d'art soit un excellent cru pour toux ceux qui se sont mobilisés pour cette organisation.
Et avant de remettre le premier prix de création de bijoux de SAINT AMAND MONTROND, je ne peux m'empêcher de penser à cette expression qui postule que connaître un métier, c'est avoir de l'or dans les mains.
Jamais, je crois, peut-être, une telle expression n'avait mieux qu'ici pris son sens.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 5 avril 2006
Monsieur le Président du Conseil général (Alain RAFESTHAIN),
Monsieur le Conseiller régional,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis très heureux de pouvoir inaugurer aujourd'hui, dans cette magnifique Abbaye de NOIRLAC, la 5ème biennale des métiers d'arts.
Cette manifestation, organisée tous les 2 ans par la commune de SAINT AMAND MONTROND, avec le concours du Conseil régional du Centre et du Conseil général du Cher, est devenue un rendez-vous incontournable pour les artisans, les lycées et les visiteurs de plus en plus nombreux à chaque édition.
Ce succès n'est pas le fruit du hasard.
Il vient récompenser le dynamisme de l'équipe municipale, en particulier celui de son Maire, Serge VINCON, président des Villes et Métiers d'Art, une Association qui valorise un patrimoine inestimable et multi-séculaire : celui du savoir-faire.
Ce savoir-faire des artisans d'art constitue une richesse à bien des égards : témoignage d'un riche passé commercial et culturel qui a souvent participé à la notoriété d'un lieu, il est le point d'ancrage d'une forte identité qui participe souvent à l'attractivité touristique d'un site.
Cité de l'or et de la bijouterie, avec laquelle je me sens quelque parenté car la Guyane est un haut lieu de l'orpaillage, SAINT AMAND MONTROND a parfaitement su utiliser son héritage pour attirer les visiteurs et valoriser le potentiel touristique de ses activités artisanales.
Il est vrai que le Pays Berry Saint Amandois offre, par lui-même, de nombreux attraits : espace rural très actif, il se distingue également par son pôle du cheval et de l'âne, ainsi que par la vigne, autour de CHATEAUMEILLANT, un cru en perpétuel essor.
Mais la richesse du Pays Berry Saint-Amandois se manifeste aussi par son patrimoine architectural.
Avec bien sûr cette superbe abbaye de NOIRLAC, témoin magnifiquement conservé et restauré de l'art cistercien, les très nombreuses églises romanes qui parsèment ce territoire et les châteaux de la Route Jacques Coeur (MEILLANT, AINAY-LE-VIEL, CULAN) auquel s'ajoute le château médiéval de BANNEGON ou celui de LIGNIERES, un des rares châteaux construits au XVIIème siècle.
Le Cher propose également aux amateurs de nature des territoires préservés : un espace cynégétique unique en Sologne, 6 000 kilomètres de sentiers ouverts à la randonnée et de nombreux axes dédiés au cyclotourisme.
La qualité et la diversité de cette offre explique aisément la place croissante qu'occupe le tourisme dans l'économie départementale.
Avec 3500 emplois salariés répartis dans un millier d'établissements, le tourisme représente en effet entre 3 et 4% de l'emploi total, un chiffre en forte augmentation depuis 15 ans.
Ce sont aujourd'hui des manifestations comme celle que vous organisez à NOIRLAC qui sont au coeur de l'attractivité touristique des régions.
Si les paysages et les veilles pierres conservent leurs amateurs, les touristes, français et étrangers, sont devenus des consommateurs plus exigeants, plus curieux, en quête de sens.
Ils ne veulent plus simplement découvrir passivement les sites aménagés à leur intention, ils souhaitent comprendre et même participer à l'animation des lieux.
C'est sans aucun doute l'une des clés de la réussite de cette Biennale : en permettant aux visiteurs de vivre en direct la fabrication des objets, elle leur offre une prise directe sur des techniques ancestrales en réveillant de veilles connaissances ou de d'anciennes sensations.
C'est donc un retour, très instructif, sur leur propre identité, leurs racines qu'il leur est donné d'accomplir.
Pour les plus jeunes, la découverte de ces métiers d'art constitue aussi une occasion unique de se confronter à une mise en situation professionnelle susceptible de faire naître une véritable vocation.
Mesdames et Messieurs,
En ces temps agités où les jeunes expriment leur désarroi face à un avenir incertain, mal armés par des bagages universitaires abstraits et souvent choisis en parfaite ignorance de l'état réel du marché du travail, la biennale des métiers d'art fait figure d'exemple.
Elle donne une visibilité à des métiers manuels très enrichissants qui sont encore malheureusement trop souvent considérés comme la contrepartie d'une inadaptation à la vie scolaire.
Elle permet à des jeunes en cours d'orientation de rencontrer d'autres jeunes, épanouis par leur choix professionnel qui constitue aussi un choix de vie sécurisant au regard de l'absence de chômage dans la plupart de ces filières.
Le tourisme offre aussi des filières de l'excellence, en particulier dans les métiers de la restauration (cuisinier, pâtissier).
Or ces métiers attirent aujourd'hui de plus en plus d'adultes en cours de reconversion, qui, après une vie professionnelle atone ou une orientation manquée, retournent se former pour décrocher un CAP et vivre pleinement leur passion.
La passion est le moteur commun de nos métiers et de ceux des artisans d'art si talentueux réunis ici.
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs, je souhaite que cette 5ème édition de la biennale des métiers d'art soit un excellent cru pour toux ceux qui se sont mobilisés pour cette organisation.
Et avant de remettre le premier prix de création de bijoux de SAINT AMAND MONTROND, je ne peux m'empêcher de penser à cette expression qui postule que connaître un métier, c'est avoir de l'or dans les mains.
Jamais, je crois, peut-être, une telle expression n'avait mieux qu'ici pris son sens.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 5 avril 2006