Texte intégral
III.- CAMBODGE COMMUNIQUE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
(Paris, 5 juillet 1997)
La France suit avec préoccupation les développements récents de la situation à Phnom Penh.
L'ambassadeur actuellement en consultations à Paris, rejoint dès aujourd'hui son poste.
Les consignes habituelles en matière de sécurité ont été données à la communauté française par l'ambassade de France.
Au cours de la mission franco-japonaise entreprise dans le cadre du G8, les autorités cambodgiennes ont donné l'assurance que le processus politique se poursuivrait de manière pacifique. De telles assurances avaient été réitérées lors de la réunion politique informelle qui s'était tenue à Paris le 30 juin dernier par des membres du gouvernement royal du Cambodge. Les incidents qui se déroulent actuellement nous paraissent d'autant plus préoccupants.
La France appelle à l'arrêt immédiat des violences et exhorte chaque partie à faire preuve de retenue et de sens des responsabilités dans la gestion de cette situation dangereuse./.
IV.- CAMBODGE COMMUNIQUE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
(Paris, 6 juillet 1997)
La France condamne avec la plus grande fermeté les violences perpétrées à Phnom Penh. Elle émet la plus vive protestation à l'égard des actes qui ont abouti à d'importants dommages à l'ambassade de France.
La France suit avec une particulière attention la situation de la communauté française au Cambodge. Dans l'état de nos informations, aucune victime de nationalité française n'est à déplorer. Une cellule de veille a été mise en place au ministère des Affaires étrangères. Les familles peuvent s'adresser au numéro de téléphone suivant : O1 45 50 34 60.
La France appelle à un cessez-le-feu immédiat, à une reprise sans délai du fonctionnement normal des institutions et au rétablissement au plus vite d'un cadre légal permettant l'organisation des élections législatives auxquelles les deux Premiers ministres s'étaient engagés.
Elle soutient pleinement l'invitation lancée par le roi Norodom Sihanouk aux deux Premiers ministres et au président de l'Assemblée nationale à venir discuter avec lui des graves problèmes affectant son pays. Elle invite instamment les parties concernées à y répondre. Elle souhaite que tous les appels à la modération et au dialogue soient entendus./.
(Paris, 5 juillet 1997)
La France suit avec préoccupation les développements récents de la situation à Phnom Penh.
L'ambassadeur actuellement en consultations à Paris, rejoint dès aujourd'hui son poste.
Les consignes habituelles en matière de sécurité ont été données à la communauté française par l'ambassade de France.
Au cours de la mission franco-japonaise entreprise dans le cadre du G8, les autorités cambodgiennes ont donné l'assurance que le processus politique se poursuivrait de manière pacifique. De telles assurances avaient été réitérées lors de la réunion politique informelle qui s'était tenue à Paris le 30 juin dernier par des membres du gouvernement royal du Cambodge. Les incidents qui se déroulent actuellement nous paraissent d'autant plus préoccupants.
La France appelle à l'arrêt immédiat des violences et exhorte chaque partie à faire preuve de retenue et de sens des responsabilités dans la gestion de cette situation dangereuse./.
IV.- CAMBODGE COMMUNIQUE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
(Paris, 6 juillet 1997)
La France condamne avec la plus grande fermeté les violences perpétrées à Phnom Penh. Elle émet la plus vive protestation à l'égard des actes qui ont abouti à d'importants dommages à l'ambassade de France.
La France suit avec une particulière attention la situation de la communauté française au Cambodge. Dans l'état de nos informations, aucune victime de nationalité française n'est à déplorer. Une cellule de veille a été mise en place au ministère des Affaires étrangères. Les familles peuvent s'adresser au numéro de téléphone suivant : O1 45 50 34 60.
La France appelle à un cessez-le-feu immédiat, à une reprise sans délai du fonctionnement normal des institutions et au rétablissement au plus vite d'un cadre légal permettant l'organisation des élections législatives auxquelles les deux Premiers ministres s'étaient engagés.
Elle soutient pleinement l'invitation lancée par le roi Norodom Sihanouk aux deux Premiers ministres et au président de l'Assemblée nationale à venir discuter avec lui des graves problèmes affectant son pays. Elle invite instamment les parties concernées à y répondre. Elle souhaite que tous les appels à la modération et au dialogue soient entendus./.