Texte intégral
Messieurs les Ambassadeurs,
Messieurs les Officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les Officiers,
Mesdames et Messieurs,
Chers Auditrices et Auditeurs,
C'est pour moi un réel plaisir de vous recevoir ce soir au ministère de la Coopération, au moment où s'achève ce séminaire international de l'Institut des hautes Etudes de Défense nationale, auquel vous avez participé.
Je sais que vos travaux, comme vos débats, ont été des plus fructueux. Avec une grande ouverture d'esprit, vous avez abordé un grand nombre de sujets se rapportant plus particulièrement aux questions de sécurité et de défense en Asie, au Moyen-Orient, mais aussi en Europe.
Vous aurez pu, je l'espère, mesurer l'intérêt que la France attache à ces séminaires. Ils sont en effet une occasion privilégiée de dialogue, d'échange et de réflexion. En cela, ils reflètent l'état d'esprit qui animent celles et ceux qui conçoivent et qui mettent en oeuvre nos actions de coopération, aussi bien dans les domaines culturel, scientifique et technique, qu'institutionnel ou linguistique.
Chaque année, la Direction de la coopération militaire et de défense (DCMD) invite ainsi près de 200 auditeurs, représentant une centaine de pays, à participer aux sessions internationales qu'organise principalement l'Institut des hautes études de la Défense nationale.
Cette année, votre session était consacrée aux "structurations régionales en Asie et au Moyen-Orient". L'originalité de l'exercice consistait donc, me semble-t-il, à mettre en perspective deux zones géographiques qui, vues d'Europe, nous apparaissent bien distinctes.
En réalité - et vos travaux l'ont bien montré - ces deux zones géographiques ont de nombreux points communs : l'importance du facteur religieux, les enjeux liés aux ressources énergétiques, ou encore des problématiques maritimes similaires.
Comme vous le savez, la France entretient des relations dynamiques et chaleureuses avec chacun des pays que vous représentez ici : Arabie saoudite, Australie, Bahreïn, Chine, Corée du Sud, Emirats arabes unis, Inde, Indonésie, Japon, Koweït, Malaisie, Oman, Pakistan, Qatar, Singapour, Thaïlande, Vietnam et Yémen.
A cet égard, je voudrais souligner combien la France a été particulièrement sensible à l'accueil qui a été fait au président de la République lors de ses récents déplacements en Inde, en Thaïlande et en Arabie Saoudite.
Et si les relations entre les peuples se nourrissent de ces visites de haut niveau, il en va de même pour les actions de coopération.
Comme cela vous a été exposé au cours des derniers jours, notre dispositif de coopération a été profondément rénové en 1998, afin d'atteindre plus efficacement et plus rapidement son objectif central : réduire la pauvreté et les inégalités, dans le cadre d'un développement économique durable.
Quatre principes fondent désormais notre dispositif de coopération : la rationalisation de nos structures administratives, la concentration de nos moyens sur les pays de la zone de solidarité prioritaire (ZSP), la rénovation de nos instruments de distribution et de contrôle de l'aide, et enfin la coordination avec les acteurs non étatiques.
En matière de coopération militaire et de défense, la fusion du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Coopération, en 1998, a été l'élément déclencheur d'une nouvelle approche, fondée désormais sur le partenariat, et non plus sur la substitution.
Au travers de cette approche, il s'agit de concevoir ensemble les objectifs à atteindre, et de promouvoir la logique de projets à partir de la demande d'Etats amis et partenaires.
En Asie et au Moyen-Orient, la coopération militaire et de défense française se traduit en particulier :
- par l'accompagnement de la stabilisation des deux pays de la région qui sont en sortie de crise (Afghanistan et Cambodge),
- la concrétisation des partenariats, fondés sur le dialogue stratégique ou les consultations politiques de haut niveau,
- l'appui aux Nations unies par la formation au maintien de la paix sous mandat international,
- et le soutien à des formations adaptées.
En tant que ministre chargée de la Coopération, du Développement mais aussi de la Francophonie, je suis particulièrement sensible aux actions relatives à la formation au français en milieu militaire. A cet effet, la DCMD met en oeuvre, plus particulièrement en Asie et au Moyen-Orient, de nombreuses formations permettant d'apprendre ou d'approfondir notre langue, en France ou sur place.
Pour conclure, il me reste à remercier chacune et chacun d'entre vous d'avoir accepté de consacrer ces journées à ces réflexions communes.
Au moment où vous vous apprêtez à retourner dans vos pays respectifs, je forme le voeu que cette session ait des suites, à travers les contacts que vous avez noués et qui pourront être utilement entretenus entre vous tous. Car c'est ainsi, par ces échanges approfondis, que nous pouvons contribuer à l'élaboration d'une approche commune des principaux problèmes internationaux. Et c'est en nous mettant d'accord sur la manière de gérer au mieux ces grands enjeux internationaux, que nous pourrons les uns et les autres utilement contribuer à la construction d'un monde que nous souhaitons tous, plus juste et plus harmonieux.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mai 2006
Messieurs les Officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les Officiers,
Mesdames et Messieurs,
Chers Auditrices et Auditeurs,
C'est pour moi un réel plaisir de vous recevoir ce soir au ministère de la Coopération, au moment où s'achève ce séminaire international de l'Institut des hautes Etudes de Défense nationale, auquel vous avez participé.
Je sais que vos travaux, comme vos débats, ont été des plus fructueux. Avec une grande ouverture d'esprit, vous avez abordé un grand nombre de sujets se rapportant plus particulièrement aux questions de sécurité et de défense en Asie, au Moyen-Orient, mais aussi en Europe.
Vous aurez pu, je l'espère, mesurer l'intérêt que la France attache à ces séminaires. Ils sont en effet une occasion privilégiée de dialogue, d'échange et de réflexion. En cela, ils reflètent l'état d'esprit qui animent celles et ceux qui conçoivent et qui mettent en oeuvre nos actions de coopération, aussi bien dans les domaines culturel, scientifique et technique, qu'institutionnel ou linguistique.
Chaque année, la Direction de la coopération militaire et de défense (DCMD) invite ainsi près de 200 auditeurs, représentant une centaine de pays, à participer aux sessions internationales qu'organise principalement l'Institut des hautes études de la Défense nationale.
Cette année, votre session était consacrée aux "structurations régionales en Asie et au Moyen-Orient". L'originalité de l'exercice consistait donc, me semble-t-il, à mettre en perspective deux zones géographiques qui, vues d'Europe, nous apparaissent bien distinctes.
En réalité - et vos travaux l'ont bien montré - ces deux zones géographiques ont de nombreux points communs : l'importance du facteur religieux, les enjeux liés aux ressources énergétiques, ou encore des problématiques maritimes similaires.
Comme vous le savez, la France entretient des relations dynamiques et chaleureuses avec chacun des pays que vous représentez ici : Arabie saoudite, Australie, Bahreïn, Chine, Corée du Sud, Emirats arabes unis, Inde, Indonésie, Japon, Koweït, Malaisie, Oman, Pakistan, Qatar, Singapour, Thaïlande, Vietnam et Yémen.
A cet égard, je voudrais souligner combien la France a été particulièrement sensible à l'accueil qui a été fait au président de la République lors de ses récents déplacements en Inde, en Thaïlande et en Arabie Saoudite.
Et si les relations entre les peuples se nourrissent de ces visites de haut niveau, il en va de même pour les actions de coopération.
Comme cela vous a été exposé au cours des derniers jours, notre dispositif de coopération a été profondément rénové en 1998, afin d'atteindre plus efficacement et plus rapidement son objectif central : réduire la pauvreté et les inégalités, dans le cadre d'un développement économique durable.
Quatre principes fondent désormais notre dispositif de coopération : la rationalisation de nos structures administratives, la concentration de nos moyens sur les pays de la zone de solidarité prioritaire (ZSP), la rénovation de nos instruments de distribution et de contrôle de l'aide, et enfin la coordination avec les acteurs non étatiques.
En matière de coopération militaire et de défense, la fusion du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Coopération, en 1998, a été l'élément déclencheur d'une nouvelle approche, fondée désormais sur le partenariat, et non plus sur la substitution.
Au travers de cette approche, il s'agit de concevoir ensemble les objectifs à atteindre, et de promouvoir la logique de projets à partir de la demande d'Etats amis et partenaires.
En Asie et au Moyen-Orient, la coopération militaire et de défense française se traduit en particulier :
- par l'accompagnement de la stabilisation des deux pays de la région qui sont en sortie de crise (Afghanistan et Cambodge),
- la concrétisation des partenariats, fondés sur le dialogue stratégique ou les consultations politiques de haut niveau,
- l'appui aux Nations unies par la formation au maintien de la paix sous mandat international,
- et le soutien à des formations adaptées.
En tant que ministre chargée de la Coopération, du Développement mais aussi de la Francophonie, je suis particulièrement sensible aux actions relatives à la formation au français en milieu militaire. A cet effet, la DCMD met en oeuvre, plus particulièrement en Asie et au Moyen-Orient, de nombreuses formations permettant d'apprendre ou d'approfondir notre langue, en France ou sur place.
Pour conclure, il me reste à remercier chacune et chacun d'entre vous d'avoir accepté de consacrer ces journées à ces réflexions communes.
Au moment où vous vous apprêtez à retourner dans vos pays respectifs, je forme le voeu que cette session ait des suites, à travers les contacts que vous avez noués et qui pourront être utilement entretenus entre vous tous. Car c'est ainsi, par ces échanges approfondis, que nous pouvons contribuer à l'élaboration d'une approche commune des principaux problèmes internationaux. Et c'est en nous mettant d'accord sur la manière de gérer au mieux ces grands enjeux internationaux, que nous pourrons les uns et les autres utilement contribuer à la construction d'un monde que nous souhaitons tous, plus juste et plus harmonieux.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mai 2006