Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le président Laffineur,
Oui, le chômage baisse enfin en France. Nous venons de connaître, au mois de mars, la baisse du chômage la plus forte depuis cinq ans. Il y a près de 200.000 chômeurs en moins dans notre pays depuis un an. Cette baisse du chômage, c'est la preuve que la mobilisation sans précédent de notre majorité et du Gouvernement porte ses fruits. Je pense aux outils que nous avons mis à la disposition des petites entreprises, comme le contrat "nouvelles embauches". Plus d'un demi million de contrats signés créant des emplois nouveaux, qui n'auraient jamais été créés sans cela. Je pense aux contrats d'apprentissage et de professionnalisation, je pense aux contrats aidés qui ont contribué à mette le pied à l'étrier à des milliers de jeunes en difficulté. Je pense à l'accompagnement personnalisé des chômeurs par le service public de l'emploi. Désormais, nous avons mis à la disposition des jeunes, mis à la disposition des demandeurs d'emploi, un entretien mensuel, avec un suivi permanent. C'est un changement fondamental dans la société française.
Cette baisse du chômage, c'est aussi la preuve que notre politique de croissance donne des résultats. La croissance, l'investissement, le moral des entreprises, la consommation, repartent. Et de cela, je me demande parfois pourquoi l'on en parle si peu, aujourd'hui, alors que c'est la vraie nouveauté pour les Français. Notre politique industrielle est mobilisée sans relâche, à travers les pôles de compétitivité. Le président de la République vient d'annoncer les différents dossiers qui seront traités par l'Agence de l'innovation industrielle. Tout indique que la croissance sera supérieure, contrairement à toutes les prédictions, à 2 % cette année. Les Français constatent aujourd'hui, que le chômage, contrairement à ce que vous avez dit sur ces bancs, n'est pas une fatalité et que nous n'avons pas tout essayé. La détermination de notre Gouvernement et de notre majorité paye. Ce que vous n'avez pas su faire, nous le faisons.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 3 mai 2006