Texte intégral
Messieurs les Cardinaux,
Messieurs les Patriarches, Béatitudes,
Excellences,
Monsieur le Président de l'oeuvre d'Orient,
Mesdames et Messieurs,
C'est un grand plaisir et un grand honneur de vous accueillir au Palais du Luxembourg.
Une belle occasion nous rassemble ici : le 150ème anniversaire de l'oeuvre d'Orient.
Depuis 1856, l'oeuvre mène une action inlassable, sans cesse renouvelée, auprès des Eglises d'Orient ce que résume le sous-titre de votre publication trimestrielle : « Les chrétiens de France au service des chrétiens d'Orient ».
Les Eglises d'Orient sont anciennes, elles remontent, on l'oublie parfois, aux débuts du christianisme qui est né sur ces terres avant de s'épanouir en Europe puis dans le monde entier.
L'oeuvre d'Orient a voulu dès l'origine témoigner du soutien des chrétiens de France aux chrétiens d'Orient avec lesquels tant de valeurs sont partagées.
Ce soutien s'inscrivait dans le long et ancien processus au cours duquel les Etats européens s'étaient progressivement souciés du sort des chrétiens d'Orient, placés par le temps et les conquêtes successives, sous des dominations venues de l'extérieur, y compris dans le domaine religieux.
Dans ce mouvement de soutien, la France a eu, dès l'origine, une place à part et un rôle particulier qu'illustrent les relations bien connues de Charlemagne ou de François Ier avec Haroun al-Rachid ou Soliman II dit Le Magnifique.
En 1856, l'oeuvre d'Orient a donc commencé à apporter sa contribution, originale, à ces relations séculaires. 21 pays, sur plusieurs continents, bénéficient aujourd'hui du soutien de l'oeuvre grâce au dévouement de congrégations religieuses et de bénévoles dont je tiens ici à saluer l'action. Sans oublier les donateurs, souvent anonymes, qui, chacun selon ses moyens, vous permettent de poursuivre votre méritoire engagement.
La permanence de la présence des chrétiens en Orient est un élément-clé de la coexistence, sur ces terres, de cultures diverses, dans un climat de tolérance et de respect de la liberté de religion.
On parle aujourd'hui de dialogue des cultures mais vous l'incarnez à bien des titres depuis les conquêtes musulmanes du 7ème siècle.
Les chrétiens d'Orient et leurs Eglises sont une source de richesse et diversité, y compris pour l'Eglise toute entière. Attachés à la francophonie, ils savent aussi, lorsqu'ils font le choix de s'installer en Europe et en particulier en France, s'intégrer remarquablement à la communauté nationale à laquelle ils apportent une contribution appréciée.
Monsieur le Président de l'oeuvre d'Orient,
L'anniversaire de l'oeuvre est l'occasion de redécouvrir, si besoin était, l'importance de ces communautés et d'évoquer leur actualité et leur avenir.
Merci, aussi, pour cela.
Bon anniversaire !
Je vous remercie de votre attention et cède la parole à l'Amiral LOUZEAU, Président de l'oeuvre d'Orient.Source http://www.senat.fr, le 24 mai 2006
Messieurs les Patriarches, Béatitudes,
Excellences,
Monsieur le Président de l'oeuvre d'Orient,
Mesdames et Messieurs,
C'est un grand plaisir et un grand honneur de vous accueillir au Palais du Luxembourg.
Une belle occasion nous rassemble ici : le 150ème anniversaire de l'oeuvre d'Orient.
Depuis 1856, l'oeuvre mène une action inlassable, sans cesse renouvelée, auprès des Eglises d'Orient ce que résume le sous-titre de votre publication trimestrielle : « Les chrétiens de France au service des chrétiens d'Orient ».
Les Eglises d'Orient sont anciennes, elles remontent, on l'oublie parfois, aux débuts du christianisme qui est né sur ces terres avant de s'épanouir en Europe puis dans le monde entier.
L'oeuvre d'Orient a voulu dès l'origine témoigner du soutien des chrétiens de France aux chrétiens d'Orient avec lesquels tant de valeurs sont partagées.
Ce soutien s'inscrivait dans le long et ancien processus au cours duquel les Etats européens s'étaient progressivement souciés du sort des chrétiens d'Orient, placés par le temps et les conquêtes successives, sous des dominations venues de l'extérieur, y compris dans le domaine religieux.
Dans ce mouvement de soutien, la France a eu, dès l'origine, une place à part et un rôle particulier qu'illustrent les relations bien connues de Charlemagne ou de François Ier avec Haroun al-Rachid ou Soliman II dit Le Magnifique.
En 1856, l'oeuvre d'Orient a donc commencé à apporter sa contribution, originale, à ces relations séculaires. 21 pays, sur plusieurs continents, bénéficient aujourd'hui du soutien de l'oeuvre grâce au dévouement de congrégations religieuses et de bénévoles dont je tiens ici à saluer l'action. Sans oublier les donateurs, souvent anonymes, qui, chacun selon ses moyens, vous permettent de poursuivre votre méritoire engagement.
La permanence de la présence des chrétiens en Orient est un élément-clé de la coexistence, sur ces terres, de cultures diverses, dans un climat de tolérance et de respect de la liberté de religion.
On parle aujourd'hui de dialogue des cultures mais vous l'incarnez à bien des titres depuis les conquêtes musulmanes du 7ème siècle.
Les chrétiens d'Orient et leurs Eglises sont une source de richesse et diversité, y compris pour l'Eglise toute entière. Attachés à la francophonie, ils savent aussi, lorsqu'ils font le choix de s'installer en Europe et en particulier en France, s'intégrer remarquablement à la communauté nationale à laquelle ils apportent une contribution appréciée.
Monsieur le Président de l'oeuvre d'Orient,
L'anniversaire de l'oeuvre est l'occasion de redécouvrir, si besoin était, l'importance de ces communautés et d'évoquer leur actualité et leur avenir.
Merci, aussi, pour cela.
Bon anniversaire !
Je vous remercie de votre attention et cède la parole à l'Amiral LOUZEAU, Président de l'oeuvre d'Orient.Source http://www.senat.fr, le 24 mai 2006