Texte intégral
V.- TRANSCAUCASIE POSITION COMMUNE FRANCO-ALLEMANDE
(Bonn, 3 juillet 1997)
L'Allemagne et la France se félicitent de la reconstruction par les peuples d'Arménie, d'Azerbaïdjan et de Géorgie, d'Etatsindépendants et souverains. Ceux-ci renouent avec une tradition culturelle ancienne, riche et diversifiée, ainsi qu'avec leur rôle historique de trait d'union entre l'Europe et l'Asie. Nous saluons à cette occasion la mémoire des premières républiques du Caucase nées en 1918, et dont le souvenir reste toujours vivant.
Afin de réaliser leurs objectifs, les peuples de la Transcauscasie ont besoin de paix, de stabilité, du respect des principes du droit international et des Droits de l'Homme. Les conflits qui persistent dans la région opposent des peuples liés par l'histoire et la géographie : ils sont autant d'obstacles à leur épanouissement, à leur développement et à leur prospérité.
Seules des relations de bon voisinage et de coopération permettront aux peuples de la Transcaucasie de participer pleinement à la vie politique et économique de la communauté internationale. Nous l'affirmons sur la base des sévères leçons que l'histoire nous a à nous-mêmes infligées : nous connaissons l'inanité des solutions de force, des victoires comme des revanches ; nous connaissons aujourd'hui les fruits de la paix durable que nous a apportés la réconciliation franco-allemande.
Nous appelons les Etats de la Transcaucasie à suivre cet exemple. Nous sommes prêts à contribuer à la paix dans la région, à oeuvrer dans le cadre des processus de négociation en cours (en particulier dans le cadre de l'ONU et de l'OSCE), à appuyer toutes les initiatives qui permettront d'avancer vers des solutions pacifiques et durables.
Nous appuyons dans ce cadre les récentes initiatives du Groupe de Minsk afin de relancer le dialogue entre les parties au conflit du Haut-Karabagh, les efforts de l'OSCE pour un règlement pacifique en Ossétie du sud, ainsi que les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies et appuyées par le "groupe des Amis de la Géorgie" s'agissant du conflit abkhaze.
Nous souhaitons également développer nos relations avec les Etats à la Transcaucasie dans tous les domaines.
Le respect de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats, ainsi que celui du droit international y compris les Droits de l'Homme, constituent le cadre fondamental du développement de ces relations.
Nous soutenons les efforts accomplis dans les Etats de la Transcaucasie pour le développement d'un Etat de droit fondé sur la démocratie et le passage à l'économie de marché.
Nous encourageons l'intégration des Etats de la Transcaucasie dans l'économie mondiale et nous les soutiendrons dans leurs efforts d'adaptation.
Nous préconisons le rapprochement des Etats de la Transcaucasie de l'Union européenne et souhaitons exploiter toutes les possibilités qu'offrent les accords de partenariat et de coopération. Nous sommes certains que, revenue à la paix, la région de Transcaucasie contribuera à la prospérité et à l'enrichissement culturel de notre continent.
(Bonn, 3 juillet 1997)
L'Allemagne et la France se félicitent de la reconstruction par les peuples d'Arménie, d'Azerbaïdjan et de Géorgie, d'Etatsindépendants et souverains. Ceux-ci renouent avec une tradition culturelle ancienne, riche et diversifiée, ainsi qu'avec leur rôle historique de trait d'union entre l'Europe et l'Asie. Nous saluons à cette occasion la mémoire des premières républiques du Caucase nées en 1918, et dont le souvenir reste toujours vivant.
Afin de réaliser leurs objectifs, les peuples de la Transcauscasie ont besoin de paix, de stabilité, du respect des principes du droit international et des Droits de l'Homme. Les conflits qui persistent dans la région opposent des peuples liés par l'histoire et la géographie : ils sont autant d'obstacles à leur épanouissement, à leur développement et à leur prospérité.
Seules des relations de bon voisinage et de coopération permettront aux peuples de la Transcaucasie de participer pleinement à la vie politique et économique de la communauté internationale. Nous l'affirmons sur la base des sévères leçons que l'histoire nous a à nous-mêmes infligées : nous connaissons l'inanité des solutions de force, des victoires comme des revanches ; nous connaissons aujourd'hui les fruits de la paix durable que nous a apportés la réconciliation franco-allemande.
Nous appelons les Etats de la Transcaucasie à suivre cet exemple. Nous sommes prêts à contribuer à la paix dans la région, à oeuvrer dans le cadre des processus de négociation en cours (en particulier dans le cadre de l'ONU et de l'OSCE), à appuyer toutes les initiatives qui permettront d'avancer vers des solutions pacifiques et durables.
Nous appuyons dans ce cadre les récentes initiatives du Groupe de Minsk afin de relancer le dialogue entre les parties au conflit du Haut-Karabagh, les efforts de l'OSCE pour un règlement pacifique en Ossétie du sud, ainsi que les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies et appuyées par le "groupe des Amis de la Géorgie" s'agissant du conflit abkhaze.
Nous souhaitons également développer nos relations avec les Etats à la Transcaucasie dans tous les domaines.
Le respect de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats, ainsi que celui du droit international y compris les Droits de l'Homme, constituent le cadre fondamental du développement de ces relations.
Nous soutenons les efforts accomplis dans les Etats de la Transcaucasie pour le développement d'un Etat de droit fondé sur la démocratie et le passage à l'économie de marché.
Nous encourageons l'intégration des Etats de la Transcaucasie dans l'économie mondiale et nous les soutiendrons dans leurs efforts d'adaptation.
Nous préconisons le rapprochement des Etats de la Transcaucasie de l'Union européenne et souhaitons exploiter toutes les possibilités qu'offrent les accords de partenariat et de coopération. Nous sommes certains que, revenue à la paix, la région de Transcaucasie contribuera à la prospérité et à l'enrichissement culturel de notre continent.