Texte intégral
Monsieur le Député-Maire,
Monsieur le Sous-Préfet,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi d'abord, Monsieur le Député-maire, de vous faire part de mon grand plaisir de me trouver ici cette après-midi à vos côtés dans votre belle ville de Vienne.
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre invitation car je suis heureux qu'un de mes premiers déplacements comme ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances se déroule ici à Vienne.
Car, il suffit, en effet, de quelques secondes dans votre cité pour s'apercevoir que Vienne est une commune qui a pris son destin en main.
Sous votre impulsion, la ville s'est transformée et cette mutation, c'est vous Monsieur le Député-maire qui en êtes en grande partie le concepteur. Vous avez su expliquer, convaincre, emporter l'adhésion.
Cette volonté d'aller de l'avant en pariant sur l'intelligence et l'imagination, cette volonté de mettre le citoyen au centre de vos préoccupations en améliorant son cadre de vie, je la partage avec vous.
Je crois, en effet, qu'on parle le même langage. Et je vais vous faire une confidence : je ne suis pas le genre de Ministre venu de Paris pour vous délivrer la bonne parole, sans rien connaître des réalités du terrain. Ce que vous entendez chaque jour de la part des habitants de Vienne, je l'entends moi-même sur le terrain. Je mesure comme vous la somme des peurs, des angoisses : peur de la violence sous toutes ses formes, peur du chômage, peur de la mondialisation, de l'Europe, peur de l'autre...
C'est pourquoi, je tiens à vous dire tout le respect que m'inspire votre engagement, Monsieur le Maire, avec vos différents partenaires, pour promouvoir le dialogue, la tolérance et la diversité dans les quartiers de votre ville.
Tendre la main à l'autre, apaiser les tensions, oser franchir la frontière qui nous sépare de l'autre, voilà les clés de la réussite d'une cohésion sociale que nous appelons tous de nos voeux.
Cohésion sociale, emploi, tels sont les chantiers prioritaires du Gouvernement de Dominique de Villepin. Un plan d'urgence sera en place à la rentrée, avec des mesures concrètes pour améliorer rapidement la situation de l'emploi dans notre pays.
Mais donner un emploi à chacun, c'est le préalable si nous voulons bâtir une société fondée sur l'égalité des chances. Mais il y a également deux conditions.
La première condition de l'égalité des chances, c'est la lutte contre toutes les formes de discrimination. Qu'il s'agisse de l'accès au logement, à l'emploi ou de l'accès aux loisirs, elles sont contraires à l'esprit républicain.
La deuxième condition de l'égalité des chances, c'est le principe de justice : nous devons aider davantage ceux qui en ont le plus besoin, et nous devons le faire à toutes les étapes de la vie.
A l'école, nous le savons, tous les élèves ne partent pas avec les mêmes chances. Dans l'accès à l'emploi : promouvoir l'égalité des chances c'est aussi offrir à chacun un marchepied vers l'emploi.
C'est pourquoi, mon rôle est de faire sauter les verrous, de vous accompagner dans vos actions et de promouvoir vos bonnes pratiques, comme je viens le faire aujourd'hui à Vienne.
Monsieur le Député-maire, permettez-moi une nouvelle fois de vous remercier pour votre accueil chaleureux.
Je vous remercie.
Source http://www.egalitedeschances.gouv.fr, le 4 juillet 2006
Monsieur le Sous-Préfet,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi d'abord, Monsieur le Député-maire, de vous faire part de mon grand plaisir de me trouver ici cette après-midi à vos côtés dans votre belle ville de Vienne.
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre invitation car je suis heureux qu'un de mes premiers déplacements comme ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances se déroule ici à Vienne.
Car, il suffit, en effet, de quelques secondes dans votre cité pour s'apercevoir que Vienne est une commune qui a pris son destin en main.
Sous votre impulsion, la ville s'est transformée et cette mutation, c'est vous Monsieur le Député-maire qui en êtes en grande partie le concepteur. Vous avez su expliquer, convaincre, emporter l'adhésion.
Cette volonté d'aller de l'avant en pariant sur l'intelligence et l'imagination, cette volonté de mettre le citoyen au centre de vos préoccupations en améliorant son cadre de vie, je la partage avec vous.
Je crois, en effet, qu'on parle le même langage. Et je vais vous faire une confidence : je ne suis pas le genre de Ministre venu de Paris pour vous délivrer la bonne parole, sans rien connaître des réalités du terrain. Ce que vous entendez chaque jour de la part des habitants de Vienne, je l'entends moi-même sur le terrain. Je mesure comme vous la somme des peurs, des angoisses : peur de la violence sous toutes ses formes, peur du chômage, peur de la mondialisation, de l'Europe, peur de l'autre...
C'est pourquoi, je tiens à vous dire tout le respect que m'inspire votre engagement, Monsieur le Maire, avec vos différents partenaires, pour promouvoir le dialogue, la tolérance et la diversité dans les quartiers de votre ville.
Tendre la main à l'autre, apaiser les tensions, oser franchir la frontière qui nous sépare de l'autre, voilà les clés de la réussite d'une cohésion sociale que nous appelons tous de nos voeux.
Cohésion sociale, emploi, tels sont les chantiers prioritaires du Gouvernement de Dominique de Villepin. Un plan d'urgence sera en place à la rentrée, avec des mesures concrètes pour améliorer rapidement la situation de l'emploi dans notre pays.
Mais donner un emploi à chacun, c'est le préalable si nous voulons bâtir une société fondée sur l'égalité des chances. Mais il y a également deux conditions.
La première condition de l'égalité des chances, c'est la lutte contre toutes les formes de discrimination. Qu'il s'agisse de l'accès au logement, à l'emploi ou de l'accès aux loisirs, elles sont contraires à l'esprit républicain.
La deuxième condition de l'égalité des chances, c'est le principe de justice : nous devons aider davantage ceux qui en ont le plus besoin, et nous devons le faire à toutes les étapes de la vie.
A l'école, nous le savons, tous les élèves ne partent pas avec les mêmes chances. Dans l'accès à l'emploi : promouvoir l'égalité des chances c'est aussi offrir à chacun un marchepied vers l'emploi.
C'est pourquoi, mon rôle est de faire sauter les verrous, de vous accompagner dans vos actions et de promouvoir vos bonnes pratiques, comme je viens le faire aujourd'hui à Vienne.
Monsieur le Député-maire, permettez-moi une nouvelle fois de vous remercier pour votre accueil chaleureux.
Je vous remercie.
Source http://www.egalitedeschances.gouv.fr, le 4 juillet 2006