Texte intégral
Il est nécessaire de négocier et de mettre en place un processus politique. Il faut convaincre Israël de limiter ses actions militaires au Hezbollah et il faut réfléchir au moyen d'aider le gouvernement de M. Siniora à rétablir son autorité sur l'ensemble du pays, notamment au sud.
Il faut bien sûr également rétablir les conditions d'un cessez-le-feu en obtenant la libération des soldats israéliens mais aussi celle des responsables du Hamas. Je crois que le terrain de la négociation doit très vite être trouvé ; c'est la seule solution.
Il faut entamer une désescalade à travers l'ONU car je crois au multilatéralisme. Il faut, à la fois que l'on trouve, à New-York, les termes d'une résolution commune, et que l'action sur le terrain se poursuive avec M. Roed Larsen qui est à l'oeuvre depuis hier.
On ne peut pas aujourd'hui accepter l'idée que le gouvernement libanais, que la population libanaise soient pris en otage. Permettez-moi de vous dire que la France a une responsabilité particulière vis-à-vis du Liban qui est un pays ami. On voit aujourd'hui qu'on est en train de perdre les vingt ou vingt cinq ans qui viennent de s'écouler où grâce au Dialogue national, grâce à la démocratie et au nouveau gouvernement, nous étions en train, tous ensemble - la communauté internationale - de reconstruire le Liban.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 juillet 2006
Il faut bien sûr également rétablir les conditions d'un cessez-le-feu en obtenant la libération des soldats israéliens mais aussi celle des responsables du Hamas. Je crois que le terrain de la négociation doit très vite être trouvé ; c'est la seule solution.
Il faut entamer une désescalade à travers l'ONU car je crois au multilatéralisme. Il faut, à la fois que l'on trouve, à New-York, les termes d'une résolution commune, et que l'action sur le terrain se poursuive avec M. Roed Larsen qui est à l'oeuvre depuis hier.
On ne peut pas aujourd'hui accepter l'idée que le gouvernement libanais, que la population libanaise soient pris en otage. Permettez-moi de vous dire que la France a une responsabilité particulière vis-à-vis du Liban qui est un pays ami. On voit aujourd'hui qu'on est en train de perdre les vingt ou vingt cinq ans qui viennent de s'écouler où grâce au Dialogue national, grâce à la démocratie et au nouveau gouvernement, nous étions en train, tous ensemble - la communauté internationale - de reconstruire le Liban.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 juillet 2006