Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Je viens de recevoir à nouveau et toujours avec un grand plaisir et un extrême intérêt mon collègue et ami Monsieur le Ministre Amr Moussa. Nous avons fait le point sur la situation au Proche et au Moyen-Orient. Nous avons notamment parlé de toutes les questions qui concernent lIraq, le Proche-Orient et de lavenir que nous espérons proche du processus de paix. Voilà les deux points principaux dont nous avons parlés cet après-midi.
Q - Messieurs les Ministres, pensez-vous que le processus de paix peut se poursuivre dans la perspective des élections israéliennes ?
R - Je voudrais être plus optimiste mais je ne crois pas non plus à la possibilité davancer dans les conditions actuelles. Cela dit si le gouvernement israélien voulait mettre en application les engagements qui ont été pris dans la négociation de Wye River, ce serait une bonne surprise. En réalité nous avons surtout réfléchi à lavenir de la relance de ce processus.
Q - Avez-vous parlé de linitiative franco-égyptienne ?
R - Linitiative franco-égyptienne avait été mise en avant dans un contexte particulier, mais, naturellement, elle est toujours vivante puisque nous avons une concertation. Nous nous rencontrons très souvent, nous dialoguons très souvent, nous nous téléphonons souvent, et chaque fois que lun des deux pays avance sur ce sujet, nous en avons discuté auparavant. Donc il y a quelque chose qui est entré dans les moeurs diplomatiques : une relation franco-égyptienne très constante et très vivante. Nous nous réservons très souvent la possibilité de prendre de nouvelles initiatives. Simplement il faut tenir compte de la situation, il faut choisir le moment où cest le plus utile. Il ne sagit pas simplement dun affichage diplomatique. Si nous le faisons, cest vraiment pour débloquer les choses. Vous en conclurez naturellement que nous allons rester en contact très étroit dans les semaines qui viennent pour voir si la France et lEgypte peuvent apporter ensemble un élément de déblocage de la situation ou un élément de relance.
Q - La récente décision du Conseil de sécurité relative à lIraq va-t-elle dans le sens des idées françaises ?
R - En ce qui concerne lIraq, nous avons estimé que la situation était radicalement nouvelle et que nous étions dans une impasse. A partir de là nous avons apporté notre contribution à la réflexion pour sortir de cette impasse, et vous connaissez nos idées qui ont été reçues dans le monde entier, je dois dire avec beaucoup dintérêt, même de la part de pays qui ne sont pas daccord avec lensemble des propositions. Même les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont jugé que les idées étaient intéressantes et quil fallait discuter à partir de ces idées.
Naturellement les adaptations récentes décidées par le Conseil de sécurité ne répondent pas à lensemble de cette vision davenir. Notre vision est plus ambitieuse, est des plus complète. Nos idées visent à la fois à trouver une solution à la tragédie humanitaire de lIraq, et en même temps à bâtir un système de contrôle qui soit véritablement convaincant pour lavenir et qui crée une véritable sécurité régionale. Nous allons donc beaucoup plus loin. Ce qui fait que nous considérons que nos idées sont toujours sur la table. Nos propositions sont toujours là, et les discussions, notamment au sein du Conseil de sécurité mais aussi avec dautres partenaires, vont continuer sur ce sujet. Les choses ne sont absolument pas terminées.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)
Je viens de recevoir à nouveau et toujours avec un grand plaisir et un extrême intérêt mon collègue et ami Monsieur le Ministre Amr Moussa. Nous avons fait le point sur la situation au Proche et au Moyen-Orient. Nous avons notamment parlé de toutes les questions qui concernent lIraq, le Proche-Orient et de lavenir que nous espérons proche du processus de paix. Voilà les deux points principaux dont nous avons parlés cet après-midi.
Q - Messieurs les Ministres, pensez-vous que le processus de paix peut se poursuivre dans la perspective des élections israéliennes ?
R - Je voudrais être plus optimiste mais je ne crois pas non plus à la possibilité davancer dans les conditions actuelles. Cela dit si le gouvernement israélien voulait mettre en application les engagements qui ont été pris dans la négociation de Wye River, ce serait une bonne surprise. En réalité nous avons surtout réfléchi à lavenir de la relance de ce processus.
Q - Avez-vous parlé de linitiative franco-égyptienne ?
R - Linitiative franco-égyptienne avait été mise en avant dans un contexte particulier, mais, naturellement, elle est toujours vivante puisque nous avons une concertation. Nous nous rencontrons très souvent, nous dialoguons très souvent, nous nous téléphonons souvent, et chaque fois que lun des deux pays avance sur ce sujet, nous en avons discuté auparavant. Donc il y a quelque chose qui est entré dans les moeurs diplomatiques : une relation franco-égyptienne très constante et très vivante. Nous nous réservons très souvent la possibilité de prendre de nouvelles initiatives. Simplement il faut tenir compte de la situation, il faut choisir le moment où cest le plus utile. Il ne sagit pas simplement dun affichage diplomatique. Si nous le faisons, cest vraiment pour débloquer les choses. Vous en conclurez naturellement que nous allons rester en contact très étroit dans les semaines qui viennent pour voir si la France et lEgypte peuvent apporter ensemble un élément de déblocage de la situation ou un élément de relance.
Q - La récente décision du Conseil de sécurité relative à lIraq va-t-elle dans le sens des idées françaises ?
R - En ce qui concerne lIraq, nous avons estimé que la situation était radicalement nouvelle et que nous étions dans une impasse. A partir de là nous avons apporté notre contribution à la réflexion pour sortir de cette impasse, et vous connaissez nos idées qui ont été reçues dans le monde entier, je dois dire avec beaucoup dintérêt, même de la part de pays qui ne sont pas daccord avec lensemble des propositions. Même les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont jugé que les idées étaient intéressantes et quil fallait discuter à partir de ces idées.
Naturellement les adaptations récentes décidées par le Conseil de sécurité ne répondent pas à lensemble de cette vision davenir. Notre vision est plus ambitieuse, est des plus complète. Nos idées visent à la fois à trouver une solution à la tragédie humanitaire de lIraq, et en même temps à bâtir un système de contrôle qui soit véritablement convaincant pour lavenir et qui crée une véritable sécurité régionale. Nous allons donc beaucoup plus loin. Ce qui fait que nous considérons que nos idées sont toujours sur la table. Nos propositions sont toujours là, et les discussions, notamment au sein du Conseil de sécurité mais aussi avec dautres partenaires, vont continuer sur ce sujet. Les choses ne sont absolument pas terminées.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)