Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur, Madame,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Laissez-moi tout d'abord vous exprimer la joie que j'éprouve à vous rencontrer ici et en si grand nombre. Bien que de passage pour trop peu de temps à Prague, à l'occasion d'une réunion de l'Association des Sénats d'Europe, j'ai demandé à notre nouvel Ambassadeur, que je remercie, ainsi que son épouse, de leur hospitalité, de me ménager, comme je le souhaite toujours, un contact direct avec notre communauté expatriée.
Vous êtes, je crois, quelque 2 500 inscrits au registre des Français de l'étranger, mais près de 3 500 qui résidez ici de façon permanente, sans parler des centaines de milliers de nos compatriotes qui viennent, chaque année, en touristes dans ce magnifique pays. 660 000 m'a-t-on dit. De ce point de vue, la francophonie se porte bien dans les rues et dans les musées de Prague !
Un des traits de votre communauté est son dynamisme. Le nombre de Français inscrits au Consulat s'accroît et la moyenne d'âge baisse. 70 % des Français inscrits au Consulat ont ainsi moins de 40 ans. Nombre d'entre vous sont installés à Prague et dans ses environs, souvent au service d'entreprises françaises implantées en République tchèque.
Je salue à cet égard l'implication de la douzaine de Conseillers du commerce extérieur qui, en animant les échanges commerciaux, soutiennent les efforts d'exportation de nos industries, de nos sociétés de services, et les font bénéficier des potentialités de ce marché, exigeant certes, mais proche et familier.
Mais je tiens, plus largement, à saluer le rôle que vous tous jouez dans les relations franco-tchèques, avec votre savoir-faire, quel que soit votre domaine de compétence. Vous incarnez la présence de la France et êtes, vous aussi, des Ambassadeurs de notre pays en République tchèque.
Je me réjouis aussi du renouveau qui caractérise nos relations avec ce pays ami, membre de l'Union européenne depuis mai 2004, et qui nous succèdera à la présidence de l'Union au 1er semestre 2009. Ce sera encore une occasion de renforcer notre coopération et nos échanges.
Mais, même si la République tchèque offre un cadre de vie à bien des égards enviable, vous pouvez être confrontés à des difficultés et je pourrai, en circulant parmi vous tout à l'heure, m'informer plus directement de vos préoccupations.
Chers compatriotes,
Je voudrais également saisir l'occasion de notre rencontre pour évoquer votre représentation dans l'hexagone.
Le Sénat, avec douze Sénateurs des Français de l'étranger, est l'instance suprême de représentation des Français établis hors de France, comme l'indique l'article 24 de la Constitution française.
Ces Sénateurs sont élus par vos représentants, les Conseillers de l'Assemblée des Français de l'Étranger. Leur rôle est de relayer vos intérêts, d'être vos interprètes auprès des autorités françaises. Des élections se sont tenues le 18 juin. J'ai toutefois regretté à cet égard que le nombre des votants en République tchèque n'avait pas été considérable...
Je ne puis que vous appeler à vous impliquer davantage dans notre vie politique nationale. Le système français de représentation des nationaux expatriés (Assemblée des Français de l'étranger, Sénateurs des Français établis hors de France) est considéré comme précurseur. Il commence à inspirer plusieurs de nos partenaires, notamment européens, qui y voient, à juste titre, le gage d'une démocratie plus représentative et mieux adaptée au monde moderne.
Pour conclure, et avant de vous donner la parole, laissez-moi vous dire que j'éprouve à titre personnel un intérêt particulier et une affection toute spéciale pour les quelque deux millions de Français qui ont fait un jour le choix de vivre à l'étranger, celui de l'ouverture sur les autres et parfois du « grand large », au prix toujours méritoire de l'arrachement aux habitudes.
Le Sénat ne les oublie pas.
J'ai pris cette année l'initiative d'organiser au Palais du Luxembourg, le 4 mars 2006, une manifestation à l'intention de l'ensemble des Français établis hors de France, qui avait pour thème : « L'expatriation, une chance pour la France ».
Elle a rencontré un vif succès et j'en suis heureux. Mais au-delà, elle a mis le doigt sur les progrès qui restaient à réaliser pour que s'expatrier ou se réinsérer en France ne soient plus, sur les plans administratif, fiscal et social, des épreuves, mais simplement des étapes normales et valorisantes de parcours professionnels et personnels.
En formant des voeux pour votre épanouissement personnel et professionnel, je vous adresse, chers compatriotes, l'amical salut du Sénat de la République.
Vive la France !
Vive la République tchèque !
Vive l'amitié franco-tchèque !Source http://www.senat.fr, le 2 octobre 2006
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Laissez-moi tout d'abord vous exprimer la joie que j'éprouve à vous rencontrer ici et en si grand nombre. Bien que de passage pour trop peu de temps à Prague, à l'occasion d'une réunion de l'Association des Sénats d'Europe, j'ai demandé à notre nouvel Ambassadeur, que je remercie, ainsi que son épouse, de leur hospitalité, de me ménager, comme je le souhaite toujours, un contact direct avec notre communauté expatriée.
Vous êtes, je crois, quelque 2 500 inscrits au registre des Français de l'étranger, mais près de 3 500 qui résidez ici de façon permanente, sans parler des centaines de milliers de nos compatriotes qui viennent, chaque année, en touristes dans ce magnifique pays. 660 000 m'a-t-on dit. De ce point de vue, la francophonie se porte bien dans les rues et dans les musées de Prague !
Un des traits de votre communauté est son dynamisme. Le nombre de Français inscrits au Consulat s'accroît et la moyenne d'âge baisse. 70 % des Français inscrits au Consulat ont ainsi moins de 40 ans. Nombre d'entre vous sont installés à Prague et dans ses environs, souvent au service d'entreprises françaises implantées en République tchèque.
Je salue à cet égard l'implication de la douzaine de Conseillers du commerce extérieur qui, en animant les échanges commerciaux, soutiennent les efforts d'exportation de nos industries, de nos sociétés de services, et les font bénéficier des potentialités de ce marché, exigeant certes, mais proche et familier.
Mais je tiens, plus largement, à saluer le rôle que vous tous jouez dans les relations franco-tchèques, avec votre savoir-faire, quel que soit votre domaine de compétence. Vous incarnez la présence de la France et êtes, vous aussi, des Ambassadeurs de notre pays en République tchèque.
Je me réjouis aussi du renouveau qui caractérise nos relations avec ce pays ami, membre de l'Union européenne depuis mai 2004, et qui nous succèdera à la présidence de l'Union au 1er semestre 2009. Ce sera encore une occasion de renforcer notre coopération et nos échanges.
Mais, même si la République tchèque offre un cadre de vie à bien des égards enviable, vous pouvez être confrontés à des difficultés et je pourrai, en circulant parmi vous tout à l'heure, m'informer plus directement de vos préoccupations.
Chers compatriotes,
Je voudrais également saisir l'occasion de notre rencontre pour évoquer votre représentation dans l'hexagone.
Le Sénat, avec douze Sénateurs des Français de l'étranger, est l'instance suprême de représentation des Français établis hors de France, comme l'indique l'article 24 de la Constitution française.
Ces Sénateurs sont élus par vos représentants, les Conseillers de l'Assemblée des Français de l'Étranger. Leur rôle est de relayer vos intérêts, d'être vos interprètes auprès des autorités françaises. Des élections se sont tenues le 18 juin. J'ai toutefois regretté à cet égard que le nombre des votants en République tchèque n'avait pas été considérable...
Je ne puis que vous appeler à vous impliquer davantage dans notre vie politique nationale. Le système français de représentation des nationaux expatriés (Assemblée des Français de l'étranger, Sénateurs des Français établis hors de France) est considéré comme précurseur. Il commence à inspirer plusieurs de nos partenaires, notamment européens, qui y voient, à juste titre, le gage d'une démocratie plus représentative et mieux adaptée au monde moderne.
Pour conclure, et avant de vous donner la parole, laissez-moi vous dire que j'éprouve à titre personnel un intérêt particulier et une affection toute spéciale pour les quelque deux millions de Français qui ont fait un jour le choix de vivre à l'étranger, celui de l'ouverture sur les autres et parfois du « grand large », au prix toujours méritoire de l'arrachement aux habitudes.
Le Sénat ne les oublie pas.
J'ai pris cette année l'initiative d'organiser au Palais du Luxembourg, le 4 mars 2006, une manifestation à l'intention de l'ensemble des Français établis hors de France, qui avait pour thème : « L'expatriation, une chance pour la France ».
Elle a rencontré un vif succès et j'en suis heureux. Mais au-delà, elle a mis le doigt sur les progrès qui restaient à réaliser pour que s'expatrier ou se réinsérer en France ne soient plus, sur les plans administratif, fiscal et social, des épreuves, mais simplement des étapes normales et valorisantes de parcours professionnels et personnels.
En formant des voeux pour votre épanouissement personnel et professionnel, je vous adresse, chers compatriotes, l'amical salut du Sénat de la République.
Vive la France !
Vive la République tchèque !
Vive l'amitié franco-tchèque !Source http://www.senat.fr, le 2 octobre 2006