Texte intégral
Q- Marianne2007.info: Vous faites un tour de France. Quel message portez-vous ?
R- Philippe De Villiers : Les Français perçoivent ce que les médias relatent tous les jours. C'est à dire un glissement progressif avec ce que certains ont appelé l'« islamisation des esprits ». Le préfet de Seine-Saint-Denis, explique qu'il a perdu le contrôle des quartiers à cause des barbus. On a vu des médecins se faire frapper dans les hôpitaux par des islamistes. A la une de nombreux journaux de la presse régionale, la semaine dernière, on a vu des articles sur la conversion de Français au Djihad. J'ai été le premier homme politique à ouvrir ce débat. Je serais rejoint par tout le monde. Le débat de la présidentielle, ce sera celui du choix entre l'islamisme et la République. Et je serais l'ultime défenseur de la République face à l'islamisme.
Q- Vous combattez l'Islam, vous êtes dans la perspective d'une guerre de religions ?
R- On ne se comprend pas là. Cela n'a rien avoir avec la question religieuse. Ce n'est pas l'islam religieux que je combats, c'est l'islam politique. Ce n'est pas à la France de s'adapter à l'islam, c'est à l'islam de s'adapter à la République. Je suis sourcilleux sur la laïcité. Un rapport rédigé par dix inspecteurs généraux de l'éducation nationale vient de révéler que des auteurs et des périodes de l'histoire de France sont censurées pour maintenir un semblant de paix dans les classes. Les musulmans sont libres de pratiquer leur foi en toute liberté. Ils doivent respecter nos lois, nos traditions et la République. Certains le font et d'autres ne le font pas. En France, il y a 46% de musulmans qui placent leur religion au-dessus de leur nationalité !
Q- Et plus encore dans les autres pays...
R- 81% en Grande Bretagne et 60% en Allemagne. Mais ce n'est pas parce que c'est pire ailleurs qu'il faut être satisfait. Ce que je n'accepte pas, c'est que les collabos de l'islamisme souhaitent mettre la religion au-dessus de la République.
Q- Vous pensez à qui ?
R- A tous ceux qui ne veulent pas ouvrir le débat et qui sont prêts à bazarder tout notre patrimoine juridique et éthique au nom d'une islamopholie galopante. Et qui prônent une société multiculturelle, qui est en réalité synonyme d'une société multi conflictuelle. Quand on voit que le nombre de cantines où l'on sert de la viande halal a été multiplié par quatre, on peut s'inquiéter. Nous sommes bien confrontés à un système d'intimidation collective.
Q- Avez-vous passé un accord avec Nicolas Sarkozy pour que l'UMP ne présente pas de candidats contre vous aux législatives en Vendée ?
R- Il n'y a aucun accord avec Sarkozy, c'est une affabulation. L'UMP a parlé de plusieurs circonscriptions réservées. Mais je n'ai pas vu qu'ils ne mettraient pas de candidats, il ne faut pas confondre carence et accord. Pour ma part je mettrai 577 candidats dans 577 circonscriptions. De toute façon, à chaque fois que l'UMP ou le RPR ont présenté des candidats en Vendée, ils se sont pris une gamelle. Alors qu'ils présentent ou pas des candidats, cela m'est totalement indifférent.
Et puis, j'ai avec Nicolas Sarkozy de grandes différences. La première c'est l'Europe : il veut faire passer par la fenêtre la constitution européenne alors que le peuple l'a refusé. La seconde divergence concerne l'idée du droit opposable en justice. Ceux qui n'ont pas de logement pourront réclamer des dommages et intérêt à l'Etat. Ce qui nous ferait basculer dans une société collectiviste. Enfin, Nicolas Sarkozy est favorable au droit de vote des étrangers, il est pour un mariage homosexuel qui serait un contrat civil, pour la discrimination positive et le financement des mosquées. Source http://pourlafrance.fr, le 14 novembre 2006
R- Philippe De Villiers : Les Français perçoivent ce que les médias relatent tous les jours. C'est à dire un glissement progressif avec ce que certains ont appelé l'« islamisation des esprits ». Le préfet de Seine-Saint-Denis, explique qu'il a perdu le contrôle des quartiers à cause des barbus. On a vu des médecins se faire frapper dans les hôpitaux par des islamistes. A la une de nombreux journaux de la presse régionale, la semaine dernière, on a vu des articles sur la conversion de Français au Djihad. J'ai été le premier homme politique à ouvrir ce débat. Je serais rejoint par tout le monde. Le débat de la présidentielle, ce sera celui du choix entre l'islamisme et la République. Et je serais l'ultime défenseur de la République face à l'islamisme.
Q- Vous combattez l'Islam, vous êtes dans la perspective d'une guerre de religions ?
R- On ne se comprend pas là. Cela n'a rien avoir avec la question religieuse. Ce n'est pas l'islam religieux que je combats, c'est l'islam politique. Ce n'est pas à la France de s'adapter à l'islam, c'est à l'islam de s'adapter à la République. Je suis sourcilleux sur la laïcité. Un rapport rédigé par dix inspecteurs généraux de l'éducation nationale vient de révéler que des auteurs et des périodes de l'histoire de France sont censurées pour maintenir un semblant de paix dans les classes. Les musulmans sont libres de pratiquer leur foi en toute liberté. Ils doivent respecter nos lois, nos traditions et la République. Certains le font et d'autres ne le font pas. En France, il y a 46% de musulmans qui placent leur religion au-dessus de leur nationalité !
Q- Et plus encore dans les autres pays...
R- 81% en Grande Bretagne et 60% en Allemagne. Mais ce n'est pas parce que c'est pire ailleurs qu'il faut être satisfait. Ce que je n'accepte pas, c'est que les collabos de l'islamisme souhaitent mettre la religion au-dessus de la République.
Q- Vous pensez à qui ?
R- A tous ceux qui ne veulent pas ouvrir le débat et qui sont prêts à bazarder tout notre patrimoine juridique et éthique au nom d'une islamopholie galopante. Et qui prônent une société multiculturelle, qui est en réalité synonyme d'une société multi conflictuelle. Quand on voit que le nombre de cantines où l'on sert de la viande halal a été multiplié par quatre, on peut s'inquiéter. Nous sommes bien confrontés à un système d'intimidation collective.
Q- Avez-vous passé un accord avec Nicolas Sarkozy pour que l'UMP ne présente pas de candidats contre vous aux législatives en Vendée ?
R- Il n'y a aucun accord avec Sarkozy, c'est une affabulation. L'UMP a parlé de plusieurs circonscriptions réservées. Mais je n'ai pas vu qu'ils ne mettraient pas de candidats, il ne faut pas confondre carence et accord. Pour ma part je mettrai 577 candidats dans 577 circonscriptions. De toute façon, à chaque fois que l'UMP ou le RPR ont présenté des candidats en Vendée, ils se sont pris une gamelle. Alors qu'ils présentent ou pas des candidats, cela m'est totalement indifférent.
Et puis, j'ai avec Nicolas Sarkozy de grandes différences. La première c'est l'Europe : il veut faire passer par la fenêtre la constitution européenne alors que le peuple l'a refusé. La seconde divergence concerne l'idée du droit opposable en justice. Ceux qui n'ont pas de logement pourront réclamer des dommages et intérêt à l'Etat. Ce qui nous ferait basculer dans une société collectiviste. Enfin, Nicolas Sarkozy est favorable au droit de vote des étrangers, il est pour un mariage homosexuel qui serait un contrat civil, pour la discrimination positive et le financement des mosquées. Source http://pourlafrance.fr, le 14 novembre 2006