Texte intégral
Merci, Monsieur le Député, de vos propos sur la Francophonie qui contredisent ce discours pessimiste et dépassé qu'on entend hélas trop souvent. Oui, la langue française se porte bien, tellement bien qu'elle n'appartient plus aux seuls Français, comme vient de le démontrer le choix des jurys littéraires que vous venez de rappeler.
Oui, la Francophonie a aujourd'hui le vent en poupe, parce qu'elle représente la diversité culturelle, c'est-à-dire le refus d'une mondialisation uniforme, d'une langue et d'une pensée uniques.
La France y consacre un effort financier important, 200 millions d'euros par an, et plus de 800 millions d'euros si on y ajoute les établissements français et notre réseau culturel.
A Bucarest, la Francophonie a démontré trois choses :
1- c'est une force politique qui pèse et qui compte dans les grands débats internationaux - nous étions 21 en 1970, nous sommes aujourd'hui 68 membres. D'autres Etats frappent à la porte, ce qui montre bien que la Francophonie est une organisation moderne et attractive et que cet espace de dialogue est une belle réponse au choc des civilisations.
2- C'est une force au service du développement et de la solidarité. Des projets importants en matière d'éducation par exemple ont été lancés à Bucarest.
3- C'est une force qui connaît un nouvel élan en Europe et ce n'est pas un hasard si le Sommet des Chefs d'Etat de la Francophonie s'est tenu à Bucarest. Avec l'adhésion prochaine de la Roumanie et de la Bulgarie à l'Union européenne, nous serons 14 Etats membres sur 27, c'est-à-dire la majorité, à être membres de l'OIF. Nous avons adopté un code de bonne conduite en faveur de l'utilisation du français dans les organisations internationales, à commencer par l'Union européenne, où, vous le savez, nous avons un défi important à relever.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 novembre 2006
Oui, la Francophonie a aujourd'hui le vent en poupe, parce qu'elle représente la diversité culturelle, c'est-à-dire le refus d'une mondialisation uniforme, d'une langue et d'une pensée uniques.
La France y consacre un effort financier important, 200 millions d'euros par an, et plus de 800 millions d'euros si on y ajoute les établissements français et notre réseau culturel.
A Bucarest, la Francophonie a démontré trois choses :
1- c'est une force politique qui pèse et qui compte dans les grands débats internationaux - nous étions 21 en 1970, nous sommes aujourd'hui 68 membres. D'autres Etats frappent à la porte, ce qui montre bien que la Francophonie est une organisation moderne et attractive et que cet espace de dialogue est une belle réponse au choc des civilisations.
2- C'est une force au service du développement et de la solidarité. Des projets importants en matière d'éducation par exemple ont été lancés à Bucarest.
3- C'est une force qui connaît un nouvel élan en Europe et ce n'est pas un hasard si le Sommet des Chefs d'Etat de la Francophonie s'est tenu à Bucarest. Avec l'adhésion prochaine de la Roumanie et de la Bulgarie à l'Union européenne, nous serons 14 Etats membres sur 27, c'est-à-dire la majorité, à être membres de l'OIF. Nous avons adopté un code de bonne conduite en faveur de l'utilisation du français dans les organisations internationales, à commencer par l'Union européenne, où, vous le savez, nous avons un défi important à relever.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 novembre 2006