Texte intégral
Q -Vous ne décollez pas dans les sondages, vous peinez à recueillir les parrainages nécessaires à l'élection présidentielle. Votre parti annonce que vous avez récolté, pour l'instant, 340 signatures. La machine a-t-elle du mal à se mettre en route ?
R - Les chiffres des sondages sont bidonnés. En revanche, depuis plusieurs semaines, je sens un vrai mouvement de la part des maires dont l'accueil est excellent, mouvement qui correspond à un véritable engouement sur le terrain. Je suis oublié volontairement des grands médias, mais dans le dernier mois de campagne, en raison des règles d'égalité de temps de parole édictées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, c'est là que tout va bouger. En ce qui concerne les parrainages, je confirme l'hypothèse selon laquelle j'en ai récolté 340. Les choses ne sont pas faciles. Mais je les aurai. Je vous assure que je serai candidat.
Q - Si Jean-Marie Le Pen, le patron du FN, n'obtient pas ses signatures, est-ce que cela vous sera favorable ?
R - Le Pen nous fait le même numéro chaque fois. Il fait croire qu'il n'a pas suffisamment de parrainages pour se victimiser. En réalité, il les a déjà mais va continuer son cirque habituel pour faire l'intéressant. Cela fait partie de sa stratégie marketing.
Q - Avez-vous encore une place entre Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen dont vous récupérez certaines thèses ?
R - Les Français voient bien mes différences avec Nicolas Sarkozy : je suis défavorable au droit de vote des étrangers, au financement public des mosquées, au mariage homosexuel, à l'Europe supranationale, des thèses qu'il défend. Je suis également différent de Jean-Marie Le Pen qui pactise avec Dieudonné, l'homme du Hamas, des islamistes et des sans-papiers. Pour lui, à 80 ans, c'est son dernier tour de piste. Il est l'homme de la protestation sans l'action, je suis dans la protestation avec l'action. Et je suis le seul, à partir de 2007, à pouvoir rassembler les patriotes.
Q - Pourquoi avez-vous réagi publiquement à l'affaire judiciaire qui secoue votre famille ?
R - En pleine campagne présidentielle, il s'agit d'une manipulation ignominieuse. Je n'accepterai pas qu'on mêle ma famille à mon combat. Ces coups bas sont indignes.
Source http://www.pourlafrance.fr, le 4 décembre 2006
R - Les chiffres des sondages sont bidonnés. En revanche, depuis plusieurs semaines, je sens un vrai mouvement de la part des maires dont l'accueil est excellent, mouvement qui correspond à un véritable engouement sur le terrain. Je suis oublié volontairement des grands médias, mais dans le dernier mois de campagne, en raison des règles d'égalité de temps de parole édictées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, c'est là que tout va bouger. En ce qui concerne les parrainages, je confirme l'hypothèse selon laquelle j'en ai récolté 340. Les choses ne sont pas faciles. Mais je les aurai. Je vous assure que je serai candidat.
Q - Si Jean-Marie Le Pen, le patron du FN, n'obtient pas ses signatures, est-ce que cela vous sera favorable ?
R - Le Pen nous fait le même numéro chaque fois. Il fait croire qu'il n'a pas suffisamment de parrainages pour se victimiser. En réalité, il les a déjà mais va continuer son cirque habituel pour faire l'intéressant. Cela fait partie de sa stratégie marketing.
Q - Avez-vous encore une place entre Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen dont vous récupérez certaines thèses ?
R - Les Français voient bien mes différences avec Nicolas Sarkozy : je suis défavorable au droit de vote des étrangers, au financement public des mosquées, au mariage homosexuel, à l'Europe supranationale, des thèses qu'il défend. Je suis également différent de Jean-Marie Le Pen qui pactise avec Dieudonné, l'homme du Hamas, des islamistes et des sans-papiers. Pour lui, à 80 ans, c'est son dernier tour de piste. Il est l'homme de la protestation sans l'action, je suis dans la protestation avec l'action. Et je suis le seul, à partir de 2007, à pouvoir rassembler les patriotes.
Q - Pourquoi avez-vous réagi publiquement à l'affaire judiciaire qui secoue votre famille ?
R - En pleine campagne présidentielle, il s'agit d'une manipulation ignominieuse. Je n'accepterai pas qu'on mêle ma famille à mon combat. Ces coups bas sont indignes.
Source http://www.pourlafrance.fr, le 4 décembre 2006