Texte intégral
Le conflit israélo-palestinien est au coeur des préoccupations de la communauté internationale. Depuis cinquante ans, celle-ci s'est toujours efforcée de favoriser un règlement juste et durable, lequel passe par l'établissement de deux Etats vivant côte à côte dans des frontières internationalement reconnues. Seul un processus politique entre les parties permettra de déterminer le statut final des Territoires palestiniens.
S'agissant des sanctions imposées à l'Autorité palestinienne, la communauté internationale n'a jamais interrompu ses aides à la population palestinienne - j'y insiste. En 2006, l'Union a apporté une aide exceptionnelle de 650 millions aux Territoires, dont plus 40 millions par la France, à travers le mécanisme temporaire international. Celui-ci vise à acheminer l'aide sans financer directement un gouvernement qui n'a pas indiqué clairement son adhésion au processus de paix, à la renonciation à la violence et à la reconnaissance mutuelle. Cet effort financier montre la continuité de l'engagement des Européens, premiers contributeurs, et de la France auprès du peuple palestinien. Seule la restitution par Israël des taxes perçues pour le compte des Palestiniens permettra de rééquilibrer durablement le budget de l'autorité.
Mais cela suppose la reprise du processus politique. Le cessez-le-feu de novembre et la rencontre du 23 décembre entre le Premier ministre israélien et le président de l'Autorité palestinienne sont des premiers signes, certes fragiles, d'une relance du dialogue que la France et ses partenaires européens travaillent à consolider. L'organisation d'une conférence internationale, à laquelle la France est favorable, doit être l'aboutissement d'un long travail préparatoire mené dans le cadre de la feuille de route. La réunion du Quartet à Paris à la fin de ce mois sera l'occasion d'y travailler. Mais, compte tenu de la gravité de la crise dans les Territoires, l'urgence est de trouver un interlocuteur palestinien capable de reprendre les négociations avec Israël. Telle était la réponse que M. Douste-Blazy m'a chargé de vous donner.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 janvier 2007
S'agissant des sanctions imposées à l'Autorité palestinienne, la communauté internationale n'a jamais interrompu ses aides à la population palestinienne - j'y insiste. En 2006, l'Union a apporté une aide exceptionnelle de 650 millions aux Territoires, dont plus 40 millions par la France, à travers le mécanisme temporaire international. Celui-ci vise à acheminer l'aide sans financer directement un gouvernement qui n'a pas indiqué clairement son adhésion au processus de paix, à la renonciation à la violence et à la reconnaissance mutuelle. Cet effort financier montre la continuité de l'engagement des Européens, premiers contributeurs, et de la France auprès du peuple palestinien. Seule la restitution par Israël des taxes perçues pour le compte des Palestiniens permettra de rééquilibrer durablement le budget de l'autorité.
Mais cela suppose la reprise du processus politique. Le cessez-le-feu de novembre et la rencontre du 23 décembre entre le Premier ministre israélien et le président de l'Autorité palestinienne sont des premiers signes, certes fragiles, d'une relance du dialogue que la France et ses partenaires européens travaillent à consolider. L'organisation d'une conférence internationale, à laquelle la France est favorable, doit être l'aboutissement d'un long travail préparatoire mené dans le cadre de la feuille de route. La réunion du Quartet à Paris à la fin de ce mois sera l'occasion d'y travailler. Mais, compte tenu de la gravité de la crise dans les Territoires, l'urgence est de trouver un interlocuteur palestinien capable de reprendre les négociations avec Israël. Telle était la réponse que M. Douste-Blazy m'a chargé de vous donner.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 janvier 2007