Texte intégral
Comme vous le savez, M. El Baradei va remettre son rapport et force est de constater, aujourd'hui, que les Iraniens n'ont pas fait ce que nous leur avons demandé. Ils n'ont pas suspendu les activités nucléaires sensibles. Nous en avons parlé ce matin avec nos partenaires russes, et nous pensons qu'il faut maintenant écrire une nouvelle résolution, le plus rapidement possible, à six, en particulier avec les trois Européens, mais aussi avec les Russes, les Chinois et les Américains. Il faut que cette résolution puisse aller un peu plus loin que celle que nous avions déjà votée à l'unanimité, le 23 décembre dernier. C'est uniquement avec l'unité et la fermeté de la communauté internationale que nous créerons ce qui commence aujourd'hui à poindre en Iran, c'est-à-dire un débat sur le bien-fondé de la politique du président Ahmadinejad.
Nous souhaitons qu'il y ait à l'unanimité de la communauté internationale, une nouvelle résolution, ferme, demandant à l'Iran de suspendre toute activité nucléaire sensible et, en même temps, l'ouverture du dialogue en disant aux Iraniens que s'ils suspendent ces activités, alors nous pouvons commencer une négociation.
Q - Vous avez l'air très déterminé. Est-ce que les Russes le sont autant ?
R - Nous avons, depuis le début, un travail avec les Américains, d'un côté, qui veulent toujours plus de sanctions, et les Russes et les Chinois. Mais justement, c'est la position de la France, la position d'équilibre qui permet de garder ce qui nous paraît essentiel aujourd'hui : c'est certes la fermeté vis-à-vis de l'Iran, mais aussi l'unité de la communauté internationale. C'est ce que je suis venu aussi chercher aujourd'hui en Russie.
Q - Ce que l'on sait du rapport n'a pas fait bouger les Russes.
R - Ce que l'on sait aujourd'hui : M. Lavrov vient de répondre à votre confrère qu'il souhaitait continuer dans la fermeté et l'unité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 février 2007
Nous souhaitons qu'il y ait à l'unanimité de la communauté internationale, une nouvelle résolution, ferme, demandant à l'Iran de suspendre toute activité nucléaire sensible et, en même temps, l'ouverture du dialogue en disant aux Iraniens que s'ils suspendent ces activités, alors nous pouvons commencer une négociation.
Q - Vous avez l'air très déterminé. Est-ce que les Russes le sont autant ?
R - Nous avons, depuis le début, un travail avec les Américains, d'un côté, qui veulent toujours plus de sanctions, et les Russes et les Chinois. Mais justement, c'est la position de la France, la position d'équilibre qui permet de garder ce qui nous paraît essentiel aujourd'hui : c'est certes la fermeté vis-à-vis de l'Iran, mais aussi l'unité de la communauté internationale. C'est ce que je suis venu aussi chercher aujourd'hui en Russie.
Q - Ce que l'on sait du rapport n'a pas fait bouger les Russes.
R - Ce que l'on sait aujourd'hui : M. Lavrov vient de répondre à votre confrère qu'il souhaitait continuer dans la fermeté et l'unité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 février 2007