Texte intégral
Monsieur Gérard Larcher, Ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes,
Messieurs les Président et Directeur général de l'Assemblée permanente des chambres de métiers,
Mesdames et Messieurs les apprentis,
Mes chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Je déclare ouverte cette séance solennelle qui constitue le prologue des huitièmes rencontres sénatoriales de l'apprentissage.
Je vous souhaite, à toutes et à tous, la plus cordiale bienvenue dans l'hémicycle du Sénat de la République française.
Sachez que la vie, et en particulier la vie politique, comme vous le voyez chaque jour en ce moment, est un éternel apprentissage. Aujourd'hui, il vous faut faire l'apprentissage du débat démocratique, ici, dans ce haut lieu de la République consacré au vote de la loi et au contrôle de l'action du Gouvernement.
Les « Rencontres sénatoriales de l'apprentissage » se tiennent au Sénat pour la huitième année consécutive, et c'est la quatrième fois dans l'histoire de la République que des apprentis siègent dans l'hémicycle d'une assemblée parlementaire. J'adresse mes remerciements les plus sincères à mes collègues sénatrices et sénateurs, d'avoir bien voulu ouvrir, pour un moment solennel, ce haut lieu de la démocratie.
Vous représentez, Mesdames, Messieurs, les métiers d'aujourd'hui et de demain. Venus de toute la France, vous avez été choisis par l'Assemblée permanente des chambres des métiers, sous la houlette d'Alain Griset, Président de l'APCM et de François Moutot, Directeur général, dont je tiens à saluer, une nouvelle fois, la grande efficacité.
C'est avec émotion que nous accueillons trois cents apprentis avec, à leurs côtés, leurs maîtres d'apprentissage, leurs accompagnateurs, leurs invités, ainsi que les journalistes spécialistes de ces questions que nous remercions.
Vous voir en ces lieux symbolise l'importance que la Nation vous accorde. Le Sénat sait depuis fort longtemps que l'apprentissage constitue une filière d'excellence. Je voudrais, bien entendu exprimer ma profonde gratitude à Gérard Larcher. Il est désormais devenu un « habitué » de ces Rencontres sénatoriales.
Merci, Monsieur le Ministre, dans une période si dense d'avoir accepté d'être l'acteur de cet exercice de démocratie participative et de répondre aux questions de plusieurs apprentis. Le débat pourra ainsi s'engager entre nous. Monsieur le Ministre, votre présence illustre une nouvelle fois l'attachement qu'a porté le Gouvernement à l'apprentissage depuis bientôt cinq ans.
Après une large concertation, d'importantes réformes ont été entamées et soumises à l'appréciation de la représentation nationale.
Le Sénat a participé activement à cette politique d'encouragement et de promotion de l'apprentissage.
Ces rencontres vous permettront à tous ici présents, futurs chefs d'entreprise j'en suis sûr, de mieux appréhender ces nouvelles mesures.
Il est en effet du devoir des responsables politiques et des milieux professionnels de mieux vous informer et de mieux vous expliquer les atouts qui sont à votre disposition afin de réussir votre vie professionnelle.
Sachez que l'objectif des pouvoirs publics est de porter le nombre d'apprentis de 360 000 aujourd'hui à 500 000 fin 2009, soit une augmentation de plus de 40 %.
C'est un pari ambitieux, c'est un pari audacieux, mais c'est un pari nécessaire.
Comme l'ensemble des sénatrices et des sénateurs qui, depuis bientôt huit ans, se battent, jour après jour, pour l'entreprise, la formation et l'emploi, dans leur travail de bâtisseurs de la loi et par des actions concrètes et utiles, le monde politique et économique porte aujourd'hui un nouveau regard sur l'apprentissage.
Et pour cause !
Car l'apprentissage demeure le meilleur moyen de lutter contre le chômage des jeunes.
Je partage, j'en suis sûr, avec tous mes collègues, la conviction que l'apprentissage est l'un des principaux moteurs de la croissance et de l'emploi ; C'est pourquoi je veux vous redire aujourd'hui notre foi en l'apprenti, c'est à dire en vous qui êtes présents ce matin, vous qui chaque jour persévérez.
Malgré les difficultés, en dépit des inévitables échecs, vous savez relever la tête et continuez à aller de l'avant.
Aujourd'hui, en France, nous pouvons être fiers de nos apprentis. L'apprentissage, parce qu'il constitue une formation et une expérience professionnelle uniques, représente un véritable trait d'union entre l'homme et l'entreprise : ce n'est pas nouveau, il suffisait de se le rappeler et surtout de vous en remercier.
Nous allons maintenant -si vous le voulez bien- procéder à une vraie séance de questions orales au Gouvernement sur le mode de nos questions d'actualité au Gouvernement qui se déroulent -vous le savez- au Sénat le jeudi à 15 heures. Chacun d'entre vous posera une question au ministre qui vous répondra.
Nous lèverons cette séance solennelle vers 12 heures 30 pour nous rendre dans les salons de la présidence. Cet après midi, la table ronde présidée par mon collègue et ami, le sénateur Bernard Seillier, vice-Président de la commission des affaires sociales en présence de mes collègues Catherine Procaccia et Louis Souvet, commissaires des affaires sociales, aura lieu dans la salle Médicis.
Dans l'immédiat, au cours de cette séance d'une heure environ, nous entendrons les questions d'une douzaine d'apprentis ainsi que les réponses du Gouvernement, les intervenants devant respecter scrupuleusement leur temps de parole.
L'auteur de la question disposera d'une minute pour s'exprimer.
M. le Ministre aura -par privilège exceptionnel- trois minutes pour répondre.
Je veux croire que chacun aura à cœur de respecter le temps imparti.
Monsieur le Ministre,
Mes chers collègues,
Mesdames et Messieurs les apprentis,
Mesdames, Messieurs,
Nous allons lever dans quelques instants notre séance solennelle.
Je tiens auparavant à remercier l'ensemble des participants, à commencer par les jeunes « apprentis-sénateurs » qui ont fait vivre le débat dans notre hémicycle ce matin. Vous avez fait l'apprentissage de la démocratie, art difficile s'il en est. Et ici, comme en d'autres lieux, vous avez montré que vous savez apprendre vite !
Je vous remercie également très chaleureusement Monsieur le Ministre Gérard Larcher, ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes, pour la très grande qualité de vos interventions.
Un grand merci aussi à l'ensemble des personnes et aux services du Sénat qui ont contribué au succès de cette manifestation.
Le moment est venu de poursuivre le dialogue dans le cadre d'un déjeuner dans les salons de Boffrand. A tout à l'heure, mes chers amis.
Monsieur le Ministre, mes chers collègues, Mesdames, Messieurs, la séance est levée.
Source http://www.senat.fr, le 19 mars 2007