Texte intégral
Q - Jean-Marie Le Pen assure que vous "ne servez à rien dans l'espace politique"...
R - J'incarne la droite patriotique du gouvernement. 1) La droite : je ne veux pas du retour de la gauche et je ne veux pas non plus d'une droite qui, demain, serait tentée de faire la politique de la gauche, après avoir fait, pendant la campagne, mine d'être à droite. Je suis la garantie que la droite au pouvoir demain sera bien à droite. 2) La droite patriotique : je n'accepte pas le transfert du gisement de nos richesses à travers la mondialisation sauvage sans aucune protection européenne. L'Europe du traité de Rome nous a protégés. Et depuis Maastricht, elle nous détruit, elle détruit nos agriculteurs, nos paysans, nos usines, nos commerces, et bientôt nos centres d'appels et nos centres de recherche, qui partent en Chine. Patriotique veut dire que je me distingue de Ségolène Royal, de Nicolas Sarkozy et de François Bayrou, les candidats de l'Euroland, qui prônent une nouvelle Constitution qui est la reprise sur le mode mineur de la Constitution rejetée par le peuple français.
Q - En quoi est-ce différent de ce que prône le Front national ?
R - Moi, il n'y a pas de dérapage. Sur les Twin Towers, Le Pen dit que les bombardements de Dresde et de Marseille, c'était comme les Twin Towers et il assimile Churchill à Ben Laden. Ce ne sont pas des points de détail pour moi.
Q - Etes-vous d'accord avec Nicolas Sarkozy lorsqu'il propose la création d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale ?
R - Nicolas Sarkozy a été - si l'on devait sous-titrer son ministère depuis 2002 - le ministre de l'émigration incontrôlée et de l'identité nationale bafouée. Je considère que le déracinement des familles africaines depuis l'Afrique, qui voient la France comme un eldorado, est un double drame, pour ces familles et aussi pour la France qui est un pays qui s'appauvrit. Je suis pour l'immigration zéro chez nous, c'est-à-dire pas de regroupement familial, fin des avantages sociaux des sans-papiers (une de mes premières mesures, je supprimerai l'aide médicale d'Etat qui bénéficie aux sans-papiers en situation irrégulière alors que beaucoup de Français n'ont même pas la Sécurité sociale ou sont obligés de payer un ticket modérateur) et le changement des droits de la nationalité.
Q - Vous voulez interdire la scolarisation des enfants de sans-papiers ?
R - La France est le seul pays au monde où des parents, qui sont en situation irrégulière, se servent de leurs enfants pour les faire inscrire à l'école de manière automatique, ce qui leur donne ensuite le droit d'être régularisés à plus ou moins long terme. (...) Il n'y a qu'un droit pour celui qui ne respecte pas le droit, c'est le billet de retour et c'est tout.
Q - Au second tour, appellerez-vous à voter pour le candidat de droite, Nicolas Sarkozy, ou pour François Bayrou, comme le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan ?
R - Il y a à partir de maintenant l'égalité des temps de parole. On va m'entendre, me voir. Après, ce sont les Français qui choisiront, respectons-les. Source http://www.pourlafrance.fr, le 21 mars 2007
R - J'incarne la droite patriotique du gouvernement. 1) La droite : je ne veux pas du retour de la gauche et je ne veux pas non plus d'une droite qui, demain, serait tentée de faire la politique de la gauche, après avoir fait, pendant la campagne, mine d'être à droite. Je suis la garantie que la droite au pouvoir demain sera bien à droite. 2) La droite patriotique : je n'accepte pas le transfert du gisement de nos richesses à travers la mondialisation sauvage sans aucune protection européenne. L'Europe du traité de Rome nous a protégés. Et depuis Maastricht, elle nous détruit, elle détruit nos agriculteurs, nos paysans, nos usines, nos commerces, et bientôt nos centres d'appels et nos centres de recherche, qui partent en Chine. Patriotique veut dire que je me distingue de Ségolène Royal, de Nicolas Sarkozy et de François Bayrou, les candidats de l'Euroland, qui prônent une nouvelle Constitution qui est la reprise sur le mode mineur de la Constitution rejetée par le peuple français.
Q - En quoi est-ce différent de ce que prône le Front national ?
R - Moi, il n'y a pas de dérapage. Sur les Twin Towers, Le Pen dit que les bombardements de Dresde et de Marseille, c'était comme les Twin Towers et il assimile Churchill à Ben Laden. Ce ne sont pas des points de détail pour moi.
Q - Etes-vous d'accord avec Nicolas Sarkozy lorsqu'il propose la création d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale ?
R - Nicolas Sarkozy a été - si l'on devait sous-titrer son ministère depuis 2002 - le ministre de l'émigration incontrôlée et de l'identité nationale bafouée. Je considère que le déracinement des familles africaines depuis l'Afrique, qui voient la France comme un eldorado, est un double drame, pour ces familles et aussi pour la France qui est un pays qui s'appauvrit. Je suis pour l'immigration zéro chez nous, c'est-à-dire pas de regroupement familial, fin des avantages sociaux des sans-papiers (une de mes premières mesures, je supprimerai l'aide médicale d'Etat qui bénéficie aux sans-papiers en situation irrégulière alors que beaucoup de Français n'ont même pas la Sécurité sociale ou sont obligés de payer un ticket modérateur) et le changement des droits de la nationalité.
Q - Vous voulez interdire la scolarisation des enfants de sans-papiers ?
R - La France est le seul pays au monde où des parents, qui sont en situation irrégulière, se servent de leurs enfants pour les faire inscrire à l'école de manière automatique, ce qui leur donne ensuite le droit d'être régularisés à plus ou moins long terme. (...) Il n'y a qu'un droit pour celui qui ne respecte pas le droit, c'est le billet de retour et c'est tout.
Q - Au second tour, appellerez-vous à voter pour le candidat de droite, Nicolas Sarkozy, ou pour François Bayrou, comme le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan ?
R - Il y a à partir de maintenant l'égalité des temps de parole. On va m'entendre, me voir. Après, ce sont les Français qui choisiront, respectons-les. Source http://www.pourlafrance.fr, le 21 mars 2007