Texte intégral
Monsieur le Ministre de la Communication du Cameroun,
Monsieur le Ministre (Jacques Godfrain),
Monsieur l'Ambassadeur de Roumanie en France (Sabin Pop),
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président du FIAP (Patrice Chevallier),
Mesdames et Messieurs les Présidents d'associations,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est un vrai plaisir pour moi d'être aujourd'hui à vos côtés pour l'ouverture du Festival Festi'phonie, en cette journée du 20 mars qui célèbre la francophonie partout dans le monde. Je tenais à saluer cette belle initiative prise par l'Association francophone d'Amitié et de Liaison (AFAL) qui, pour la première fois, organise ce Festival auquel je souhaite belle et longue vie.
L'occasion m'est ainsi donnée de rappeler combien la Francophonie est un espace de solidarité, mais aussi de rencontres et d'échanges entre les cultures, au travers du partage d'une langue commune. Ce Festival que nous inaugurons en est la parfaite illustration, puisqu'il rassemble des artistes, des écrivains, des intellectuels issus de nombreux pays francophones très différents, mais réunis par leur passion commune pour la langue française.
Festi'phonie veut être le miroir de notre communauté francophone, le miroir de cette diversité culturelle et linguistique pour laquelle nous militons sur la scène internationale. Pour la France et pour l'Organisation internationale de la Francophonie, la défense et la promotion de la diversité culturelle et linguistique est en effet une véritable priorité politique. Un texte du Mahatma Gandhi résume particulièrement bien la philosophie qui nous anime : "Je ne veux pas que ma maison soit fermée de tous les côtés et que les fenêtres en soient obstruées. Je veux que les cultures de tous les pays imprègnent ma maison aussi librement que possible...".
Vous le savez, la France est sans doute le pays qui, parmi les grands bailleurs de l'aide internationale, consacre la plus grande attention, et les moyens les plus importants, aux cultures des pays du Sud, à leur patrimoine, à la créativité de leurs artistes, à leur rôle social et économique.
Aussi l'adoption à l'UNESCO, le 20 octobre 2005, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles a-t-elle été pour nous un réconfort et un encouragement. Et je veux rendre ici hommage au formidable travail de tous ceux qui ont permis d'aboutir à ce beau résultat.
Depuis 2005, le rythme soutenu des ratifications n'a pas démenti la mobilisation sans pareille de la communauté internationale et francophone. A ce jour, 53 Etats ont déposé leur instrument de ratification auprès de l'UNESCO. En décembre dernier, grâce au dépôt massif des instruments de ratification des Européens et des Francophones, le seuil nécessaire des 30 ratifications a été dépassé. Depuis le 18 mars, la convention est donc entrée en vigueur, et la première conférence des parties aura lieu en juin de cette année.
Il nous appartient donc désormais, tous ensemble, de faire exister cette convention, et de la traduire en actions sur le terrain. La société civile, le monde artistique et culturel, les associations ont bien sûr un rôle tout particulier à jouer, que la convention leur reconnaît officiellement.
En ma qualité de ministre de la Francophonie, je peux d'ailleurs témoigner de l'extraordinaire mobilisation, en France comme dans d'autres pays francophones, de la société civile et du monde associatif, au service de la promotion du français et de la diversité culturelle et linguistique.
Aux présidents d'associations présents parmi nous, je veux donc dire ma gratitude pour le soutien qu'ils nous apportent dans ce combat, et ma reconnaissance pour le travail de sensibilisation des Etats qu'ils ont su mener, en liaison avec les institutions francophones, tant pour la promotion du français que pour l'adoption et la ratification de la convention. Je souhaite qu'à l'avenir vos associations restent engagées et associées aux efforts des Etats et de l'OIF.
Il me reste à formuler mes voeux sincères de plein succès pour ce Festival Festi'phonie qui, j'en suis sûre, permettra de montrer au public parisien la solidarité et la diversité de notre communauté francophone, ainsi que la vitalité et la créativité de la langue française.
Et pour conclure, je veux rendre hommage à l'engagement personnel de chacune et de chacun d'entre vous, sur le terrain, pour que s'affirment notre langue française et notre conception commune de la diversité culturelle et linguistique. Je suis bien placée pour savoir qu'il y faut de la conviction, mais aussi de la détermination : soyez en donc toutes et tous sincèrement remerciés.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 mars 2007
Monsieur le Ministre (Jacques Godfrain),
Monsieur l'Ambassadeur de Roumanie en France (Sabin Pop),
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président du FIAP (Patrice Chevallier),
Mesdames et Messieurs les Présidents d'associations,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est un vrai plaisir pour moi d'être aujourd'hui à vos côtés pour l'ouverture du Festival Festi'phonie, en cette journée du 20 mars qui célèbre la francophonie partout dans le monde. Je tenais à saluer cette belle initiative prise par l'Association francophone d'Amitié et de Liaison (AFAL) qui, pour la première fois, organise ce Festival auquel je souhaite belle et longue vie.
L'occasion m'est ainsi donnée de rappeler combien la Francophonie est un espace de solidarité, mais aussi de rencontres et d'échanges entre les cultures, au travers du partage d'une langue commune. Ce Festival que nous inaugurons en est la parfaite illustration, puisqu'il rassemble des artistes, des écrivains, des intellectuels issus de nombreux pays francophones très différents, mais réunis par leur passion commune pour la langue française.
Festi'phonie veut être le miroir de notre communauté francophone, le miroir de cette diversité culturelle et linguistique pour laquelle nous militons sur la scène internationale. Pour la France et pour l'Organisation internationale de la Francophonie, la défense et la promotion de la diversité culturelle et linguistique est en effet une véritable priorité politique. Un texte du Mahatma Gandhi résume particulièrement bien la philosophie qui nous anime : "Je ne veux pas que ma maison soit fermée de tous les côtés et que les fenêtres en soient obstruées. Je veux que les cultures de tous les pays imprègnent ma maison aussi librement que possible...".
Vous le savez, la France est sans doute le pays qui, parmi les grands bailleurs de l'aide internationale, consacre la plus grande attention, et les moyens les plus importants, aux cultures des pays du Sud, à leur patrimoine, à la créativité de leurs artistes, à leur rôle social et économique.
Aussi l'adoption à l'UNESCO, le 20 octobre 2005, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles a-t-elle été pour nous un réconfort et un encouragement. Et je veux rendre ici hommage au formidable travail de tous ceux qui ont permis d'aboutir à ce beau résultat.
Depuis 2005, le rythme soutenu des ratifications n'a pas démenti la mobilisation sans pareille de la communauté internationale et francophone. A ce jour, 53 Etats ont déposé leur instrument de ratification auprès de l'UNESCO. En décembre dernier, grâce au dépôt massif des instruments de ratification des Européens et des Francophones, le seuil nécessaire des 30 ratifications a été dépassé. Depuis le 18 mars, la convention est donc entrée en vigueur, et la première conférence des parties aura lieu en juin de cette année.
Il nous appartient donc désormais, tous ensemble, de faire exister cette convention, et de la traduire en actions sur le terrain. La société civile, le monde artistique et culturel, les associations ont bien sûr un rôle tout particulier à jouer, que la convention leur reconnaît officiellement.
En ma qualité de ministre de la Francophonie, je peux d'ailleurs témoigner de l'extraordinaire mobilisation, en France comme dans d'autres pays francophones, de la société civile et du monde associatif, au service de la promotion du français et de la diversité culturelle et linguistique.
Aux présidents d'associations présents parmi nous, je veux donc dire ma gratitude pour le soutien qu'ils nous apportent dans ce combat, et ma reconnaissance pour le travail de sensibilisation des Etats qu'ils ont su mener, en liaison avec les institutions francophones, tant pour la promotion du français que pour l'adoption et la ratification de la convention. Je souhaite qu'à l'avenir vos associations restent engagées et associées aux efforts des Etats et de l'OIF.
Il me reste à formuler mes voeux sincères de plein succès pour ce Festival Festi'phonie qui, j'en suis sûre, permettra de montrer au public parisien la solidarité et la diversité de notre communauté francophone, ainsi que la vitalité et la créativité de la langue française.
Et pour conclure, je veux rendre hommage à l'engagement personnel de chacune et de chacun d'entre vous, sur le terrain, pour que s'affirment notre langue française et notre conception commune de la diversité culturelle et linguistique. Je suis bien placée pour savoir qu'il y faut de la conviction, mais aussi de la détermination : soyez en donc toutes et tous sincèrement remerciés.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 mars 2007