Texte intégral
Q - Quel sens donnez-vous à votre candidature ?
R - Je suis l'homme du patriotisme. Je me bats contre le mondialisme dont on voit bien les conséquences : toujours moins de frontières, de protections, de libertés des peuples, et toujours plus d'immigration et de délocalisations.
Q - N'est-ce pas là une vision archaïque ?
R - Au contraire, c'est la vision de l'avenir. Si je suis élu, je ferai face à trois urgences. Premièrement, j'imposerai à Bruxelles une protection douanière européenne pour empêcher notre agriculture, nos usines, nos commerces, nos centres de recherche de partir dans les pays à très bas salaires. Il est inutile de vouloir valoriser le travail s'il part en Chine. Deuxième urgence : jeter les bases d'un renouveau civique et moral. Je veux réhabiliter les valeurs de l'ordre, de la sécurité et du travail, en supprimant les 35 heures obligatoires. Troisième urgence : affirmer l'autorité de l'État pour lutter contre le communautarisme qui se développe sous sa forme sexuelle, avec le mariage homosexuel, et sous sa forme religieuse avec l'islamisme. Avec moi, la droite sera vraiment de droite.
Q - Vous vous présentez comme le candidat du patriotisme. Mais tous les candidats pourraient dire de même...
R - Mais mon patriotisme n'est pas le leur. Pour dire les choses simplement, je fais passer la France avant l'Europe. Eux font passer l'Europe avant la France. Je veux une Europe qui nous protège, pas une Europe qui nous détruise. L'Europe ne doit pas être le marchepied du mondialisme.
Q - Comment répondez-vous au problème de l'immigration ?
R - Par la générosité et la fermeté. La générosité en amont, dans les pays de la misère, pour fixer les populations et les élites chez elles. Et la fermeté en aval, c'est-à-dire aux frontières. Élu, je mettrai fin au regroupement familial, à l'aide médicale d'État, aux avantages donnés aux illégaux. Et je renforcerai le droit de la nationalité en obligeant les postulants à manifester leur volonté d'être Français. Quant aux sans-papiers, ils seront renvoyés chez eux.
Q - Quand vous parlez d'islamisation de la France, vous y allez fort...
R - Le problème n'existe pas dans le Grand Ouest, mais l'islamisation est une vague qui monte partout ailleurs. Plutôt que de nier le problème, il faut le traiter, à partir du principe de la laïcité. Les précédentes immigrations ont pu être surmontées parce qu'il y avait une communauté de civilisation. L'islam pose un problème particulier parce qu'il ne reconnaît pas la séparation du temporel et du spirituel. Je propose donc l'adoption d'une charte républicaine qui garantisse l'égalité hommes-femmes, l'interdiction de la polygamie, la possibilité de changer de religion, et le refus des financements étrangers pour les mosquées.
Q - Votre candidature ne rencontre qu'un faible écho. Cela vous inquiète-t-il ?
R - Pas du tout. On n'a vu jusqu'ici qu'une présélection médiatico-sondagière. Nous entrons aujourd'hui dans le temps du suffrage. L'égalité du temps de parole va tout changer. Les Français vont pouvoir désormais comparer et choisir. Mon score au soir du premier tour sera une surprise.
Q - Si vous n'êtes pas au second tour, quelle consigne de vote donnerez-vous ?
R - Ne volons pas aux Français leur premier tour. Ma réussite vendéenne et mes convictions sur l'Europe, la famille, l'esprit d'entreprise, l'autorité à l'école, vont faire la différence. Source http://www.pourlafrance.fr, le 26 mars 2007
R - Je suis l'homme du patriotisme. Je me bats contre le mondialisme dont on voit bien les conséquences : toujours moins de frontières, de protections, de libertés des peuples, et toujours plus d'immigration et de délocalisations.
Q - N'est-ce pas là une vision archaïque ?
R - Au contraire, c'est la vision de l'avenir. Si je suis élu, je ferai face à trois urgences. Premièrement, j'imposerai à Bruxelles une protection douanière européenne pour empêcher notre agriculture, nos usines, nos commerces, nos centres de recherche de partir dans les pays à très bas salaires. Il est inutile de vouloir valoriser le travail s'il part en Chine. Deuxième urgence : jeter les bases d'un renouveau civique et moral. Je veux réhabiliter les valeurs de l'ordre, de la sécurité et du travail, en supprimant les 35 heures obligatoires. Troisième urgence : affirmer l'autorité de l'État pour lutter contre le communautarisme qui se développe sous sa forme sexuelle, avec le mariage homosexuel, et sous sa forme religieuse avec l'islamisme. Avec moi, la droite sera vraiment de droite.
Q - Vous vous présentez comme le candidat du patriotisme. Mais tous les candidats pourraient dire de même...
R - Mais mon patriotisme n'est pas le leur. Pour dire les choses simplement, je fais passer la France avant l'Europe. Eux font passer l'Europe avant la France. Je veux une Europe qui nous protège, pas une Europe qui nous détruise. L'Europe ne doit pas être le marchepied du mondialisme.
Q - Comment répondez-vous au problème de l'immigration ?
R - Par la générosité et la fermeté. La générosité en amont, dans les pays de la misère, pour fixer les populations et les élites chez elles. Et la fermeté en aval, c'est-à-dire aux frontières. Élu, je mettrai fin au regroupement familial, à l'aide médicale d'État, aux avantages donnés aux illégaux. Et je renforcerai le droit de la nationalité en obligeant les postulants à manifester leur volonté d'être Français. Quant aux sans-papiers, ils seront renvoyés chez eux.
Q - Quand vous parlez d'islamisation de la France, vous y allez fort...
R - Le problème n'existe pas dans le Grand Ouest, mais l'islamisation est une vague qui monte partout ailleurs. Plutôt que de nier le problème, il faut le traiter, à partir du principe de la laïcité. Les précédentes immigrations ont pu être surmontées parce qu'il y avait une communauté de civilisation. L'islam pose un problème particulier parce qu'il ne reconnaît pas la séparation du temporel et du spirituel. Je propose donc l'adoption d'une charte républicaine qui garantisse l'égalité hommes-femmes, l'interdiction de la polygamie, la possibilité de changer de religion, et le refus des financements étrangers pour les mosquées.
Q - Votre candidature ne rencontre qu'un faible écho. Cela vous inquiète-t-il ?
R - Pas du tout. On n'a vu jusqu'ici qu'une présélection médiatico-sondagière. Nous entrons aujourd'hui dans le temps du suffrage. L'égalité du temps de parole va tout changer. Les Français vont pouvoir désormais comparer et choisir. Mon score au soir du premier tour sera une surprise.
Q - Si vous n'êtes pas au second tour, quelle consigne de vote donnerez-vous ?
R - Ne volons pas aux Français leur premier tour. Ma réussite vendéenne et mes convictions sur l'Europe, la famille, l'esprit d'entreprise, l'autorité à l'école, vont faire la différence. Source http://www.pourlafrance.fr, le 26 mars 2007