Texte intégral
Q- Peut-on concevoir une politique de l'emploi purement nationale ? Comment lutteriez-vous contre les délocalisations ?
R- Philippe de Villiers. C'est simple : il faut se protéger de l'extérieur et libérer à l'intérieur. Il faut une double protection européenne et domestique comme la pratiquent les Américains et les Chinois. Lorsqu'une paire de chaussures part de Charente pour l'Inde, elle est taxée à 68% alors que la même paire part de l'Inde pour Angoulême avec 1,8% de droits de douane. Il faut également une protection monétaire européenne non pas avec un euro fort mais avec un euro faible qui encourage les exportations. Au niveau national, il faut libérer les énergies et notamment la durée du travail. Je suis le seul candidat qui préconise la suppression des 35 heures obligatoires, et non pas une réformette à la Sarkozy sur les heures supplémentaires. Ce n'est pas à l'Etat de fixer la durée légale du travail.
Q- Baisseriez-vous les charges des PME et des professions libérales pour qu'elles puissent embaucher ? Seriez-vous favorable à une refonte du code du travail ?
R- Ph. de V. Moi, je ne suis pas un homme politique hors sol. En quinze ans, j'ai fait de la Vendée une terre de réussite classée première dans tous les palmarès nationaux en matière de dynamisme économique. Nous avons deux fois plus d'emplois et d'entreprises créés qu'au niveau national. Pour cela, j'ai deux principes: mieux vaut l'artisanat que l'assistanat de Ségolène Royal, et mieux vaut la PME enracinée que le CAC 40 de Sarkozy. La première mesure à prendre, c'est de baisser les charges de 50%, ce qui permettrait de créer un million d'emplois dans l'année. La deuxième: il faut ouvrir les marchés publics aux PME, et non pas continuer à faire des appels d'offres européens dont elles sont exclues. La troisième, c'est d'inverser la charge de la paperasse: ce n'est pas à l'entreprise de remplir les paperasses administratives, c'est à l'administration de se charger de la paperasse de l'entreprise. Et là on verrait qu'il n'y aurait plus que deux papiers qui seraient nécessaires au lieu des 30 réclamés... Quant au code du travail, qui fait 3 500 pages, il faudrait le ramener à 350. Comment ? En se reposant sur deux principes: la stabilité juridique dans le temps, et orienter le contrat de travail vers l'économie et non pas vers la jurisprudence des tribunaux, car ce n'est pas au juge de départager l'entrepreneur et le salarié.
Q- Les enseignements techniques, l'apprentissage sont souvent vécus comme un échec. Que faire pour changer cette exception française ?
R- Ph. de V. Je ferai au niveau national ce que j'ai fait dans mon département. J'ai créé des instituts de formation à l'Allemande: 95% des élèves qui sortent de ces instituts trouvent un job dans les six mois. Je rapprocherai l'université de l'entreprise afin qu'il y ait moins de licences de sociologie et plus de diplômes professionnalisants dans l'hôtellerie, les nouveaux métiers du bois et de l'alimentaire par exemple. Il y a un lien étroit entre le nombre d'apprentis et le taux de chômage. En Vendée, il y a deux fois plus d'apprentis et deux fois moins de chômage qu'au niveau national.
Q- Pouvez-vous nous donner trois mesures concrètes que vous prendriez en matière d'environnement ?
R- Ph. de V. Je viens de lancer en Vendée un plan pour répondre au problème de l'énergie, qui consiste à diminuer la consommation d'énergie de 30% sur cinq ans pour les bâtiments publics, et qui pousse à la recherche et à l'exploitation d'énergies nouvelles ou renouvelables. Traiter de l'environnement, c'est penser global et agir local. Par exemple, face à un problème de ramassage des déchets j'ai eu le choix entre le civisme écologique, qui passe par les gestes citoyens de 600 000 Vendéens, et un incinérateur géant. J'ai choisi la première solution.
Q- Que répondez-vous à ceux qui disent que droite et gauche, c'est pareil ? Donnez-nous une raison pour choisir l'une plutôt que l'autre.
R- Ph. de V. Je vais droit au but: je vais vous dire pourquoi il faut choisir de voter Villiers. Premièrement parce qu'il faut choisir quelqu'un qui a réussi chez lui. Le bilan de Royal est faible. Quant à celui de Sarkozy, il saute aux yeux quand on voit ce qui vient de se passer Gare du Nord... La deuxième raison, c'est la cohérence dans le temps. Moi je ne suis pas un cabri qui saute devant vous en parlant du drapeau tricolore parce qu'il y a des gens de marketing qui soufflent qu'il faut parler de ça. Ceux qui parlent du drapeau aujourd'hui prennent en compte mes idées sur l'identité nationale quand j'ai demandé de lutter contre le communautarisme, notamment islamique, ou la polygamie sur notre sol. La troisième raison de voter pour moi, c'est le patriotisme, qui est le contraire du mondialisme. Un pays qui perd le contrôle de ses frontières, de ses lois, de sa monnaie et qui se voit arracher son agriculture, sa pêche, ses usines et ses centres de recherche, c'est un pays où l'affaiblissement collectif conduit à l'appauvrissement individuel. Source http://www.pourlafrance.fr, le 5 avril 2007
R- Philippe de Villiers. C'est simple : il faut se protéger de l'extérieur et libérer à l'intérieur. Il faut une double protection européenne et domestique comme la pratiquent les Américains et les Chinois. Lorsqu'une paire de chaussures part de Charente pour l'Inde, elle est taxée à 68% alors que la même paire part de l'Inde pour Angoulême avec 1,8% de droits de douane. Il faut également une protection monétaire européenne non pas avec un euro fort mais avec un euro faible qui encourage les exportations. Au niveau national, il faut libérer les énergies et notamment la durée du travail. Je suis le seul candidat qui préconise la suppression des 35 heures obligatoires, et non pas une réformette à la Sarkozy sur les heures supplémentaires. Ce n'est pas à l'Etat de fixer la durée légale du travail.
Q- Baisseriez-vous les charges des PME et des professions libérales pour qu'elles puissent embaucher ? Seriez-vous favorable à une refonte du code du travail ?
R- Ph. de V. Moi, je ne suis pas un homme politique hors sol. En quinze ans, j'ai fait de la Vendée une terre de réussite classée première dans tous les palmarès nationaux en matière de dynamisme économique. Nous avons deux fois plus d'emplois et d'entreprises créés qu'au niveau national. Pour cela, j'ai deux principes: mieux vaut l'artisanat que l'assistanat de Ségolène Royal, et mieux vaut la PME enracinée que le CAC 40 de Sarkozy. La première mesure à prendre, c'est de baisser les charges de 50%, ce qui permettrait de créer un million d'emplois dans l'année. La deuxième: il faut ouvrir les marchés publics aux PME, et non pas continuer à faire des appels d'offres européens dont elles sont exclues. La troisième, c'est d'inverser la charge de la paperasse: ce n'est pas à l'entreprise de remplir les paperasses administratives, c'est à l'administration de se charger de la paperasse de l'entreprise. Et là on verrait qu'il n'y aurait plus que deux papiers qui seraient nécessaires au lieu des 30 réclamés... Quant au code du travail, qui fait 3 500 pages, il faudrait le ramener à 350. Comment ? En se reposant sur deux principes: la stabilité juridique dans le temps, et orienter le contrat de travail vers l'économie et non pas vers la jurisprudence des tribunaux, car ce n'est pas au juge de départager l'entrepreneur et le salarié.
Q- Les enseignements techniques, l'apprentissage sont souvent vécus comme un échec. Que faire pour changer cette exception française ?
R- Ph. de V. Je ferai au niveau national ce que j'ai fait dans mon département. J'ai créé des instituts de formation à l'Allemande: 95% des élèves qui sortent de ces instituts trouvent un job dans les six mois. Je rapprocherai l'université de l'entreprise afin qu'il y ait moins de licences de sociologie et plus de diplômes professionnalisants dans l'hôtellerie, les nouveaux métiers du bois et de l'alimentaire par exemple. Il y a un lien étroit entre le nombre d'apprentis et le taux de chômage. En Vendée, il y a deux fois plus d'apprentis et deux fois moins de chômage qu'au niveau national.
Q- Pouvez-vous nous donner trois mesures concrètes que vous prendriez en matière d'environnement ?
R- Ph. de V. Je viens de lancer en Vendée un plan pour répondre au problème de l'énergie, qui consiste à diminuer la consommation d'énergie de 30% sur cinq ans pour les bâtiments publics, et qui pousse à la recherche et à l'exploitation d'énergies nouvelles ou renouvelables. Traiter de l'environnement, c'est penser global et agir local. Par exemple, face à un problème de ramassage des déchets j'ai eu le choix entre le civisme écologique, qui passe par les gestes citoyens de 600 000 Vendéens, et un incinérateur géant. J'ai choisi la première solution.
Q- Que répondez-vous à ceux qui disent que droite et gauche, c'est pareil ? Donnez-nous une raison pour choisir l'une plutôt que l'autre.
R- Ph. de V. Je vais droit au but: je vais vous dire pourquoi il faut choisir de voter Villiers. Premièrement parce qu'il faut choisir quelqu'un qui a réussi chez lui. Le bilan de Royal est faible. Quant à celui de Sarkozy, il saute aux yeux quand on voit ce qui vient de se passer Gare du Nord... La deuxième raison, c'est la cohérence dans le temps. Moi je ne suis pas un cabri qui saute devant vous en parlant du drapeau tricolore parce qu'il y a des gens de marketing qui soufflent qu'il faut parler de ça. Ceux qui parlent du drapeau aujourd'hui prennent en compte mes idées sur l'identité nationale quand j'ai demandé de lutter contre le communautarisme, notamment islamique, ou la polygamie sur notre sol. La troisième raison de voter pour moi, c'est le patriotisme, qui est le contraire du mondialisme. Un pays qui perd le contrôle de ses frontières, de ses lois, de sa monnaie et qui se voit arracher son agriculture, sa pêche, ses usines et ses centres de recherche, c'est un pays où l'affaiblissement collectif conduit à l'appauvrissement individuel. Source http://www.pourlafrance.fr, le 5 avril 2007