Texte intégral
Q - Après la présidentielle, resterez-vous en politique ?
R - Oui, surtout qu'en cette fin de campagne, il se passe vraiment quelque chose. Il y a une cristallisation autour de ce rassemblement de gens venus d'horizons divers : du PC, des Verts, de la LCR.
Q - Des gens idéologiquement très différents ?
R - C'est vrai, mais justement je sers de trait d'union. L'autre soir, à un meeting, un délégué CGT demandait la fermeture de son lieu de travail, un incinérateur, pour des raisons de santé publique. C'est ça, ma candidature, elle fait bouger les lignes, c'est la capacité de lier des histoires différentes et des préoccupations qui arrivent.
Q - Au soir du premier tour, vous risquez d'apparaître comme le fossoyeur du PC ou des Verts.
R - Ils assumeront leurs responsabilités dans la stratégie qui aura été la leur.
Q - L'ordre d'arrivée des candidats aura son importance.
R - Il y a un choix à faire dans les urnes. Si on prend Buffet, Besancenot ou moi, il y a deux candidats qui ont cassé le collectif. En fonction de ce qui va se passer, ce sera un signe, celui que les gens ne veulent plus être instrumentalisés.
Q - Êtes-vous suivi quand vous dites vouloir soutenir Ségolène Royal au second tour ?
R - C'est une position personnelle, je ne suis pas propriétaire des voix. Maintenant, l'objectif est de battre la droite, je suis loin du vieux fantasme gauchiste pour qui l'adversaire, c'est toujours celui qui est à gauche.
Q - Avez-vous compris pourquoi le philosophe, Michel Onfray, vous a lâché ?
R - Il m'a soutenu puis il s'est barré parce que les sondages étaient meilleurs chez Besancenot. C'est un mec, mais on ne l'a découvert qu'après, qui est très scientiste. Il est pour la construction de l'EPR, il avait déjà fait des papiers nous traitant d'obscurantistes à cause des OGM. C'est étonnant, mais bon.
Q - "Osez Bové" deviendra-t-il un parti après le 6 mai ?
R - On aura des assises à l'automne pour nous organiser. L'idée est plutôt de créer un mouvement pour dépasser la logique de la verticalité. Après l'échec de 2006, on ne va pas faire un cartel d'organisations et retomber dans la logique des appareils.
Q - Serez-vous candidat aux prochaines législatives ?
R - Non, par contre, je sillonnerai la France pour soutenir les candidats actuellement désignés par nos collectifs locaux. Je ne vais pas me présenter à Millau et faire campagne ailleurs. Je crois que c'est plus honnête comme ça.Source http://www.unisavecbove.org, le 16 avril 2007
R - Oui, surtout qu'en cette fin de campagne, il se passe vraiment quelque chose. Il y a une cristallisation autour de ce rassemblement de gens venus d'horizons divers : du PC, des Verts, de la LCR.
Q - Des gens idéologiquement très différents ?
R - C'est vrai, mais justement je sers de trait d'union. L'autre soir, à un meeting, un délégué CGT demandait la fermeture de son lieu de travail, un incinérateur, pour des raisons de santé publique. C'est ça, ma candidature, elle fait bouger les lignes, c'est la capacité de lier des histoires différentes et des préoccupations qui arrivent.
Q - Au soir du premier tour, vous risquez d'apparaître comme le fossoyeur du PC ou des Verts.
R - Ils assumeront leurs responsabilités dans la stratégie qui aura été la leur.
Q - L'ordre d'arrivée des candidats aura son importance.
R - Il y a un choix à faire dans les urnes. Si on prend Buffet, Besancenot ou moi, il y a deux candidats qui ont cassé le collectif. En fonction de ce qui va se passer, ce sera un signe, celui que les gens ne veulent plus être instrumentalisés.
Q - Êtes-vous suivi quand vous dites vouloir soutenir Ségolène Royal au second tour ?
R - C'est une position personnelle, je ne suis pas propriétaire des voix. Maintenant, l'objectif est de battre la droite, je suis loin du vieux fantasme gauchiste pour qui l'adversaire, c'est toujours celui qui est à gauche.
Q - Avez-vous compris pourquoi le philosophe, Michel Onfray, vous a lâché ?
R - Il m'a soutenu puis il s'est barré parce que les sondages étaient meilleurs chez Besancenot. C'est un mec, mais on ne l'a découvert qu'après, qui est très scientiste. Il est pour la construction de l'EPR, il avait déjà fait des papiers nous traitant d'obscurantistes à cause des OGM. C'est étonnant, mais bon.
Q - "Osez Bové" deviendra-t-il un parti après le 6 mai ?
R - On aura des assises à l'automne pour nous organiser. L'idée est plutôt de créer un mouvement pour dépasser la logique de la verticalité. Après l'échec de 2006, on ne va pas faire un cartel d'organisations et retomber dans la logique des appareils.
Q - Serez-vous candidat aux prochaines législatives ?
R - Non, par contre, je sillonnerai la France pour soutenir les candidats actuellement désignés par nos collectifs locaux. Je ne vais pas me présenter à Millau et faire campagne ailleurs. Je crois que c'est plus honnête comme ça.Source http://www.unisavecbove.org, le 16 avril 2007