Editorial de M. Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, parue sur www.blogdevedjian.com le 27 mai 2007, sur l'avenir de l'UMP après l'élection de N. Sarkozy à la présidence de la République, intitulée "Que va devenir l'UMP ?".

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Texte intégral

Nicolas Sarkozy a su faire de l'UMP ce grand parti populaire dont la vie politique française a besoin. Avec lui, le nombre des adhérents à triplé (340 000 aujourd'hui) et s'est considérablement rajeuni. Ces adhérents représentent les Français tant géographique que sociologiquement : c'est un atout formidable pour être à l'écoute de notre pays.
Avec Nicolas Sarkozy, s'y sont engagés sur tous les sujets des débats dans lesquels rien n'était tabou, où tous pouvaient prendre la parole, que les experts de tous bords venaient éclairer.
Cette force politique, cette ouverture, ce dynamisme, il nous faut les faire vivre.
Mais d'une autre façon.
Moralement, le Président de l'UMP reste Nicolas Sarkozy : c'est lui que nous, tous les adhérents, avons élu comme Président puis comme candidat, c'est son projet que nous avons soutenu. Je suis d'accord avec Jean-Pierre Raffarin : "Le leader naturel de l'UMP est Nicolas Sarkozy, une autre personnalité dans le parti ne saurait avoir une légitimité égale à la sienne dans l'UMP."
Pour autant, notre mouvement a un autre rôle à jouer, essentiel, bien au-delà des seules campagnes électorales : pour soutenir le projet du président et le gouvernement, il doit en être l'avant-garde.
Etre ce lieu de rencontres des compétences, d'écoute des attentes des Français, de débats et de réflexion, qui a fait que les adhérents s'y sentent écoutés et utiles. Nos centaines de milliers d'adhérents ont vocation à être des porte-parole indispensables des Français et des pédagogues du projet présidentiel.
La nouvelle organisation de la direction, qui doit faire toute sa place à la diversité des sensibilités de l'UMP sans pour autant diluer les responsabilités, doit aussi représenter les adhérents, en ayant à la fois cet indispensable lien direct avec le président de la République et le gouvernement, et le dynamisme que Nicolas Sarkozy nous a insufflé.
S'il n'est pas question d'élection, il me semble qu'il pourrait y avoir au moins ratification à bulletins secrets par tous les adhérents de cette nouvelle direction : l'UMP doit rester démocratique. Source http://www.u-m-p.org, le 27 juin 2007