Texte intégral
Dans le cadre de l'application de la résolution 1264 des Nations Unies, la France participera avec 500 militaires à la force multinationale engagée au Timor Oriental.
Dès ce soir, la frégate " Vendémiaire " arrivera dans la zone d'opérations avec, à son bord, des matériels humanitaires. Un transport de chalands de débarquement quittera demain Toulon avec, à son bord, des hélicoptères de manoeuvre.
Dans le même temps, trois avions cargos tactiques (TRANSALL et HERCULES) ainsi qu'une antenne chirurgicale aérotransportable avec ses éléments de protection seront déployés à partir de la France.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 5 février 2001)
Au Timor oriental, le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco intégré au dispositif français de l'opération Santal accomplit des missions au profit de l'INTERFET.
Arrivé le 12 octobre à Darwin, il en est reparti le 14 en direction de Dili où il a débarqué du matériel pour les troupes françaises déployées sur le théâtre ainsi que pour les troupes de l'INTERFET. Il a mis à profit cette escale pour procéder, grâce à sa batellerie, au déchargement du bâtiment RSS Intrépid (Singapour) qui ne pouvait accéder au quai occupé.
Le 24 octobre, il devrait, par le même procédé, débarquer du matériel à Suaï (au sud de l'île, sur la frontière avec le Timor occidental). Le chargement comprend des véhicules chargés de vivres au profit de l'ONU mais également du matériel destiné aux éléments néo-zélandais présents dans cette région.
Pour cette mission le Siroco sera escorté par la frégate de surveillance Prairial qui vient de relever le Vendémiaire présent sur zone depuis le début des opérations.
L'antenne chirurgicale aéroportée (ACA) implantée à Dili a maintenant pratiqué une quarantaine d'interventions chirurgicales et 800 consultations.
Par ailleurs les forces françaises participent au transport de réfugiés revenant au Timor.
Les 3 C 130 du groupe de transport opérationnel (GTO) maintiennent leur participation au pont aérien entre Darwin et le Timor. Ils ont effectué une cinquantaine de rotations, acheminant ainsi 800 personnes et 400 tonnes de fret.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 5 février 2001)
Après avoir engagé dans l'urgence à partir du 16 septembre 1999, une opération à caractère humanitaire impliquant 600 hommes au sein de l'INTERFET, les armées vont procéder à l'allégement par étapes du dispositif au Timor oriental.
Articulées autour d'une antenne chirurgicale avancée (ACA) à Dili, d'un groupe de transport opérationnel (GTO) à Darwin, d'une frégate de surveillance et du transport de chalands de débarquement Siroco, les forces françaises ont directement participé à l'amélioration de la situation sur place. La rapidité de réaction de la France a permis la livraison par aérolargage de 54 tonnes d'aide humanitaire entre le 22 et le 28 septembre.
A ce jour, l'ACA a procédé à une centaine d'interventions chirurgicales et 3000 consultations, ce qui correspond à un total de 1800 jours d'hospitalisation. Le GTO a fait une centaine de rotations dans le cadre du pont aérien entre Darwin et le Timor ; effectuant, en particulier, l'ouverture de l'aéroport de Baucau. Le Siroco a acheminé entre Darwin, Dili, Suaï et Oekussi dans l'enclave d'Ambeno, des véhicules et du fret humanitaire.
La situation s'étant stabilisée, les mesures de précaution prises initialement ne se justifient plus. Le Siroco va être remplacé par le bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier, plus adapté aux flux logistiques entre l'Australie et le Timor. Le dispositif médico-chirurgical va laisser la place à un dispensaire, permettant ainsi aux ONG de prendre progressivement le relais de l'assistance médicale. Le rythme du pont aérien s'étant ralenti, un seul avion de transport tactique sera maintenu à Darwin.
Le volume des forces françaises sera de 140 hommes à compter du 15 décembre 1999.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 5 février 2001)
Dès ce soir, la frégate " Vendémiaire " arrivera dans la zone d'opérations avec, à son bord, des matériels humanitaires. Un transport de chalands de débarquement quittera demain Toulon avec, à son bord, des hélicoptères de manoeuvre.
Dans le même temps, trois avions cargos tactiques (TRANSALL et HERCULES) ainsi qu'une antenne chirurgicale aérotransportable avec ses éléments de protection seront déployés à partir de la France.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 5 février 2001)
Au Timor oriental, le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco intégré au dispositif français de l'opération Santal accomplit des missions au profit de l'INTERFET.
Arrivé le 12 octobre à Darwin, il en est reparti le 14 en direction de Dili où il a débarqué du matériel pour les troupes françaises déployées sur le théâtre ainsi que pour les troupes de l'INTERFET. Il a mis à profit cette escale pour procéder, grâce à sa batellerie, au déchargement du bâtiment RSS Intrépid (Singapour) qui ne pouvait accéder au quai occupé.
Le 24 octobre, il devrait, par le même procédé, débarquer du matériel à Suaï (au sud de l'île, sur la frontière avec le Timor occidental). Le chargement comprend des véhicules chargés de vivres au profit de l'ONU mais également du matériel destiné aux éléments néo-zélandais présents dans cette région.
Pour cette mission le Siroco sera escorté par la frégate de surveillance Prairial qui vient de relever le Vendémiaire présent sur zone depuis le début des opérations.
L'antenne chirurgicale aéroportée (ACA) implantée à Dili a maintenant pratiqué une quarantaine d'interventions chirurgicales et 800 consultations.
Par ailleurs les forces françaises participent au transport de réfugiés revenant au Timor.
Les 3 C 130 du groupe de transport opérationnel (GTO) maintiennent leur participation au pont aérien entre Darwin et le Timor. Ils ont effectué une cinquantaine de rotations, acheminant ainsi 800 personnes et 400 tonnes de fret.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 5 février 2001)
Après avoir engagé dans l'urgence à partir du 16 septembre 1999, une opération à caractère humanitaire impliquant 600 hommes au sein de l'INTERFET, les armées vont procéder à l'allégement par étapes du dispositif au Timor oriental.
Articulées autour d'une antenne chirurgicale avancée (ACA) à Dili, d'un groupe de transport opérationnel (GTO) à Darwin, d'une frégate de surveillance et du transport de chalands de débarquement Siroco, les forces françaises ont directement participé à l'amélioration de la situation sur place. La rapidité de réaction de la France a permis la livraison par aérolargage de 54 tonnes d'aide humanitaire entre le 22 et le 28 septembre.
A ce jour, l'ACA a procédé à une centaine d'interventions chirurgicales et 3000 consultations, ce qui correspond à un total de 1800 jours d'hospitalisation. Le GTO a fait une centaine de rotations dans le cadre du pont aérien entre Darwin et le Timor ; effectuant, en particulier, l'ouverture de l'aéroport de Baucau. Le Siroco a acheminé entre Darwin, Dili, Suaï et Oekussi dans l'enclave d'Ambeno, des véhicules et du fret humanitaire.
La situation s'étant stabilisée, les mesures de précaution prises initialement ne se justifient plus. Le Siroco va être remplacé par le bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier, plus adapté aux flux logistiques entre l'Australie et le Timor. Le dispositif médico-chirurgical va laisser la place à un dispensaire, permettant ainsi aux ONG de prendre progressivement le relais de l'assistance médicale. Le rythme du pont aérien s'étant ralenti, un seul avion de transport tactique sera maintenu à Darwin.
Le volume des forces françaises sera de 140 hommes à compter du 15 décembre 1999.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 5 février 2001)