Texte intégral
Le Parisien. La rencontre avec Bernard Lapasset, président de la Fédration française de rugby.
R - « On se connaît depuis longtemps. Il était demandeur. L'objectif consistait à nous présenter le projet sportif, économique et le volet social et environnemental. C'est une démarche originale et nouvelle qui représente un bon exemple pour de futurs évènements mondiaux dans notre pays. Mais pas une seule fois les organisateurs n'ont évoqué la question de la rentrée sociale. »
Le Parisien. La déclaration commune.
R - « Je le répète. Il ne s'agissait pas d'obtenir une grande antigrève. Un syndicat moderne doit s'inscrire dans le soutien des compétitions mondiales. J'ai proposé d'avoir un contact permanent avec eux en cas de conflit. Puisqu'on va accueillir 350 000 touristes, il est important qu'en cas de problème on puisse faire une médiation sociale afin qu'ils soient accueillis de la façon la plus positive ».
Le Parisien. Une occasion tentante de faire pression sur le gouvernement.
R - « Il est essentiel que cela se passe bien pour l'image de la France ... C'est facteur de création d'emplois. Aucun mouvement social ne peut avoir comme objectif de saboter ça. Pour la CFDT , c'est impossible. On ne peut pas prendre en otage un évènement mondial, quelle que soit la cause sociale. C'était arrivé lors du Mondial de football en 1998. Les pilotes d'Air France avaient plié bagage au bout de dix jours, la honte sur eux ».
Propos recueillis par Catherine Gasté-Peclers Madeline source http://www.cfdt.fr, le 30 juillet 2007