Texte intégral
Avec Christine Lagarde, nous avons donc réuni les grandes banques de la Place de Paris, pour évoquer avec elles la situation en particulier en matière de distribution du crédit au lendemain de la crise financière que nous venons de connaître. Les banques nous ont confirmé que le système bancaire français était solide, qu'il était, pour une certaine part, différent des autres systèmes les plus touchés par cette crise financière, qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir sur le financement des particuliers, sur le financement des entreprises, ni sur les volumes de crédits ni sur les taux.
Nous avons entendu la position des banques. Nous avons décidé, avec Christine Lagarde, de mettre en place un groupe de travail de la Place de Paris, rassemblant les banques, la Banque de France, l'AMF et le Trésor, pour regarder ensemble comment nous pourrions faire à la communauté internationale, comme l'a souhaité le président de la République, des propositions pour améliorer la transparence du système.
Et enfin, nous avons décidé que Christine Lagarde et Hervé Novelli mettraient en place un instrument, un tableau de suivi du crédit distribué aux entreprises, et en particulier aux PME, pour veiller à ce que la situation telle qu'elle nous a été décrite ne se dégrade pas. Voilà le résultat de la discussion que nous venons d'avoir avec les banquiers.
Question sur les frais bancaires
Il y a une discussion qui est en cours entre le ministère des Finances et les banquiers, qui est antérieure à cette crise, et qui va nous amener à deux décisions ; la première, c'est la sortie rapide d'un décret qui était en préparation sur le plafonnement des frais financiers en cas d'incident de paiement, et nous avons demandé aux banques - et Christine Lagarde a la responsabilité de le mettre en oeuvre - de mettre rapidement en action le bilan annuel des frais qui sont facturés aux clients. Ce qu'on veut, c'est que tous les ans, tous les clients des banques reçoivent un relevé des frais financiers qui ont été prélevés sur leurs comptes.
Question sur l'insertion de cette obligation dans un projet de loi sur la consommation.
Elle n'a pas besoin, je crois, d'être inscrite dans un texte législatif.
Christine Lagarde : on va poursuivre la négociation, et c'est selon ce modèle-là que nous allons avancer.
Question : la crise financière est-elle terminée ?
La crise financière, elle n'est pas terminée. Je pense que, pour le moment, l'ensemble du système a bien réagi et que tout est réuni pour qu'il y ait le moins de conséquences possibles sur l'économie française. C'est ce que les banquiers vont vous dire maintenant.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 3 septembre 2007
Nous avons entendu la position des banques. Nous avons décidé, avec Christine Lagarde, de mettre en place un groupe de travail de la Place de Paris, rassemblant les banques, la Banque de France, l'AMF et le Trésor, pour regarder ensemble comment nous pourrions faire à la communauté internationale, comme l'a souhaité le président de la République, des propositions pour améliorer la transparence du système.
Et enfin, nous avons décidé que Christine Lagarde et Hervé Novelli mettraient en place un instrument, un tableau de suivi du crédit distribué aux entreprises, et en particulier aux PME, pour veiller à ce que la situation telle qu'elle nous a été décrite ne se dégrade pas. Voilà le résultat de la discussion que nous venons d'avoir avec les banquiers.
Question sur les frais bancaires
Il y a une discussion qui est en cours entre le ministère des Finances et les banquiers, qui est antérieure à cette crise, et qui va nous amener à deux décisions ; la première, c'est la sortie rapide d'un décret qui était en préparation sur le plafonnement des frais financiers en cas d'incident de paiement, et nous avons demandé aux banques - et Christine Lagarde a la responsabilité de le mettre en oeuvre - de mettre rapidement en action le bilan annuel des frais qui sont facturés aux clients. Ce qu'on veut, c'est que tous les ans, tous les clients des banques reçoivent un relevé des frais financiers qui ont été prélevés sur leurs comptes.
Question sur l'insertion de cette obligation dans un projet de loi sur la consommation.
Elle n'a pas besoin, je crois, d'être inscrite dans un texte législatif.
Christine Lagarde : on va poursuivre la négociation, et c'est selon ce modèle-là que nous allons avancer.
Question : la crise financière est-elle terminée ?
La crise financière, elle n'est pas terminée. Je pense que, pour le moment, l'ensemble du système a bien réagi et que tout est réuni pour qu'il y ait le moins de conséquences possibles sur l'économie française. C'est ce que les banquiers vont vous dire maintenant.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 3 septembre 2007