Texte intégral
R. Sicard.- A partir d'aujourd'hui, les militants de l'UMP votent pour décider de leur nouvelle organisation, on va en parler. Mais je voudrais d'abord revenir sur ce qu'a dit hier F. Fillon. Il a annoncé que la réforme des régimes spéciaux de retraites était prête, qu'elle pouvait intervenir rapidement...
R.- Le Gouvernement est prêt.
Q.- Cela veut-il dire que cette réforme va intervenir avant la fin de l'année, alors qu'on pensait que cela se ferait en 2008 ?
R.- Non, pas du tout. D'ailleurs, le rendez-vous est en 2008, mais il y a une négociation sociale qui doit avoir lieu, et le Gouvernement s'y est préparé, il sait où il va.
Q.- Alors, à propos de négociations sociales, les syndicats répondent : si la réforme est prête, la négociation qui aura lieu ne servira à rien.
R.- Est-ce que cela veut dire que les syndicats, eux, ne sont pas prêts, qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent, qu'ils ne savent pas où ils vont ? J'imagine que non.
Q.- Ils veulent dire, eux, qu'il s'agit maintenant de discuter de tout et pas d'un paquet tout fait.
R.- Bien sûr. Mais quand on discute, on sait aussi, quand même, ce qu'on veut, on sait où on veut arriver. Enfin, on fait peut-être des concessions, mais on est au clair sur ses intentions et sur la problématique posée. Et donc, on ne peut pas reprocher quand même à quelqu'un d'être prêt pour une négociation ou alors cela veut dire qu'on ne l'est pas soi-même.
Q.- Mais quand F. Fillon dit "la réforme est prête", cela veut dire qu'il n'y a pas grand-chose à négocier ? Lui dit : c'est très simple, il suffit d'aligner les régimes spéciaux sur le régime général, c'est-à-dire la même retraite pour tout le monde.
Q.- C'est l'intention du Gouvernement, en tenant compte aussi de la pénibilité. Et donc, là, il y a un espace, par exemple...
Q.- C'est là-dessus, sur la pénibilité qu'on pourrait négocier ?
R.- Notamment là-dessus, parce que la pénibilité, comment on l'apprécie. C'est quelque chose qui, lorsqu'on a institué les régimes spéciaux, avait été naturellement pris en compte, mais que le progrès technique a rendu complètement différent aujourd'hui. Et donc, quand on va organiser, de manière plus égale, parce que ce dont il s'agit, c'est d'être juste simplement ; la réforme des régimes spéciaux a pour but d'être juste. Il n'y a pas de raison d'avoir une situation avantagée par rapport à d'autres, si on n'est pas dans une condition de pénibilité supérieure.
Q.- Alors, cette réforme des régimes spéciaux, tout le monde se rappelle qu'en 1995 elle avait provoqué des grèves énormes ; finalement, le Gouvernement avait dû reculer. Ne craignez-vous pas qu'il se passe la même chose cette fois-ci ?
R.- Je pense que les esprits d'abord on mûri, que les Français comprennent bien que, d'abord, ils doivent être égaux devant la retraite. Parce que, vous savez, les régimes spéciaux sont financés par les autres. Donc, comme c'est déjà assez difficile pour soi-même, s'il faut en plus financer le régime spécial de l'autre, ce n'est pas nécessairement bien vécu.
Q.- Mais la réaction assez négative hier des syndicats, cela ne vous inquiète pas ?
R.- Les syndicats sont aussi dans leur rôle. Il y a une forme de conservatisme aussi, de maintien d'une situation telle qu'elle est. Mais je crois aussi que beaucoup de gens comprennent que la demande d'égalité du corps social sur les questions de retraite est une demande forte. Et puis aussi, la maîtrise de la dépense sociale, parce que, finalement, ceci pèse sur notre économie, sur notre compétitivité, et cela finit par provoquer du chômage.
Q.- En même temps, il y a la réforme du service minimum. Cela ne fait-il pas beaucoup de réformes en même temps ?
R.- Cela fait beaucoup de réformes en même temps, et il y en aura encore davantage.
Q.- Cela ne fait pas trop de réformes en même temps ?
R.- Je crois que les réformes, il faut plutôt les engager toutes ensemble plutôt que les faire à la queue leu leu, parce que, d'abord la France a besoin de se réformer rapidement, regardez par rapport aux autres pays européens, elle a du retard. On le voit en termes de croissance, on le voit par rapport à nos déficits publics aussi. Donc, nous avons intérêt à mettre les bouchées doubles. Et puis ensuite, en faisant toutes les réformes ensemble, elles s'aident les unes les autres, parce que les Français comprennent bien qu'il y a une cohérence dans tout cela.
Q.- Il y a une réforme qui a l'air quand même moins urgente, c'est celle de la TVA sociale. F. Fillon avait confié un rapport à E. Besson, maintenant il demande au Conseil économique et social de réfléchir, il lui confie une mission. N'est-ce pas un enterrement de première classe ?
R.- Pas du tout. On a demandé à E. Besson un rapport, il l'a fait. Et on en suit les conclusions. Et que dit E. Besson ? Il dit que le problème de la TVA sociale est un problème qui doit être regardé beaucoup plus largement. La vraie question à laquelle la TVA sociale est une des réponses, c'est de décharger le travail de tout ce qui pèse sur son coût, c'est-à-dire, toutes les dépenses sociales qui pèsent sur le travail lui-même, et qui, donc, sont un obstacle à l'emploi. Et donc, la TVA sociale est une piste parmi d'autres pour résoudre cette question. C'est ce que dit E. Besson. Alors on l'écoute, et donc on élargit le débat.
Q.- Et vous, vous êtes favorable à la TVA sociale ?
R.- Je suis favorable au fait de décharger le travail de l'ensemble des charges, du trop gros écart qu'il y a par rapport à la compétition internationale sur les charges qui pèsent sur le travail. Et la TVA sociale est un des moyens d'y arriver, mais il y en a aussi d'autres. Et par conséquent, il faut surtout ne rien exclure.
Q.- Sur la fonction publique, F. Fillon disait hier qu'il y aurait d'autres suppressions de postes, notamment dans l'Education nationale. Dans ces conditions, pourquoi ne pas parler de "plan de rigueur", comme l'a fait C. Lagarde ?
R.- Je ne crois pas que ce soit un plan de rigueur, c'est un plan d'efficacité. La question du nombre des fonctionnaires ce n'est pas une question de nombre, c'est une question de productivité du service public. Il faut que le service public soit plus performant. Par exemple, dans certains secteurs, il faut augmenter le nombre des fonctionnaires parce qu'il n'y en a pas assez.
Q.- Lesquels ?
Q.- Par exemple, les infirmières, il n'y a pas assez d'infirmières. Par exemple, souvent sur la sécurité, il n'y en a pas assez. Mais il y a d'autres domaines, où, sans doute, on peut réduire le nombre des fonctionnaires. Par exemple, je pense qu'au ministère des Finances où il y a 180.000 agents, on peut réduire le nombre. Donc, parler de "plan de rigueur" n'a pas à mon avis de vraie pertinence.
Q.- Ce que dit l'opposition et notamment F. Hollande, c'est que le plan de rigueur, le vrai, il interviendra après les élections municipales de mars 2008.
R.- Oui, mais cela, il est dans son rôle d'opposant. Il passe son temps à annoncer des catastrophes qui n'arrivent pas, sauf au Parti socialiste.
Q.- Il y a quand même la baisse de la croissance qui est préoccupante ?
R.- Oui, il y a la baisse de la croissance, et cela, le Gouvernement l'a devant lui aujourd'hui, c'est un gros sujet de préoccupation pour lui.
Q.- Comment répondre à cette baisse de la croissance ?
R.- Il faut arriver...
Q.- Cela compromet quand même ce que voulait faire le Gouvernement ?
R.- C'est une difficulté, indiscutablement, mais c'est une difficulté que paye la France d'une manière générale, ce n'est pas la faute du Gouvernement. C'est la situation de notre pays. C'est justement pour y remédier que ce Gouvernement a été choisi et que le président de la République a été élu. Il faut rendre l'économie française plus compétitive, elle est moins compétitive que celle de l'Allemagne, par exemple. Regardez les chiffres de l'Allemagne, il y a de quoi être jaloux, et pourtant ils étaient dans des difficultés graves, mais ils ont réduit la dépense publique, ils ont des PME deux fois plus importantes que les nôtres, et trois plus nombreuses, et c'est cela qui tire l'économie allemande.
Q.- D. de Villepin, l'autre jour, parlait d'esprit courtisan dans l'entourage de N. Sarkozy. Que lui répondez-vous ?
R.- Ecoutez, il est orfèvre, je le laisse à son appréciation.
Q.- Orfèvre de quoi ?
R.- De cela ? Je veux dire...
Q.- D'esprit courtisan ?
R.- Je veux dire il a fait toute sa carrière dans le sillage de J. Chirac. Donc, en termes de "courtisan", je ne vois pas ce qu'il a à nous apprendre.
Q.- Sur l'UMP, il y a une nouvelle organisation qui se met en place, avec un secrétariat général que vous allez piloter et puis, une vice-présidence...
R.- Trois vice-présidences.
Q.- Avec trois vice-président, dont le principal sera sans doute J.-P. Raffarin.
R.- Oui, il y aura trois vice-présidents à égalité d'ailleurs.
Q.- N'est-ce pas un peu compliqué comme organisation ? Pourquoi pas un président, comme du temps de N. Sarkozy ?
R.- Parce que, N. Sarkozy est le véritable inspirateur moral, le chef moral, de l'UMP. C'est lui qui a transformé l'UMP, qui en a fait un parti en phase avec la population. Nous allons avoir 400.000 adhérents à la fin de l'année. Il y en avait 115.000 en 2004 quand N. Sarkozy est devenu président. Il a changé complètement les méthodes de travail, l'approche du peuple. Et il demeure évidemment le grand inspirateur de l'UMP. C'est pour cela qu'il n'y a pas de président.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 10 septembre 2007
R.- Le Gouvernement est prêt.
Q.- Cela veut-il dire que cette réforme va intervenir avant la fin de l'année, alors qu'on pensait que cela se ferait en 2008 ?
R.- Non, pas du tout. D'ailleurs, le rendez-vous est en 2008, mais il y a une négociation sociale qui doit avoir lieu, et le Gouvernement s'y est préparé, il sait où il va.
Q.- Alors, à propos de négociations sociales, les syndicats répondent : si la réforme est prête, la négociation qui aura lieu ne servira à rien.
R.- Est-ce que cela veut dire que les syndicats, eux, ne sont pas prêts, qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent, qu'ils ne savent pas où ils vont ? J'imagine que non.
Q.- Ils veulent dire, eux, qu'il s'agit maintenant de discuter de tout et pas d'un paquet tout fait.
R.- Bien sûr. Mais quand on discute, on sait aussi, quand même, ce qu'on veut, on sait où on veut arriver. Enfin, on fait peut-être des concessions, mais on est au clair sur ses intentions et sur la problématique posée. Et donc, on ne peut pas reprocher quand même à quelqu'un d'être prêt pour une négociation ou alors cela veut dire qu'on ne l'est pas soi-même.
Q.- Mais quand F. Fillon dit "la réforme est prête", cela veut dire qu'il n'y a pas grand-chose à négocier ? Lui dit : c'est très simple, il suffit d'aligner les régimes spéciaux sur le régime général, c'est-à-dire la même retraite pour tout le monde.
Q.- C'est l'intention du Gouvernement, en tenant compte aussi de la pénibilité. Et donc, là, il y a un espace, par exemple...
Q.- C'est là-dessus, sur la pénibilité qu'on pourrait négocier ?
R.- Notamment là-dessus, parce que la pénibilité, comment on l'apprécie. C'est quelque chose qui, lorsqu'on a institué les régimes spéciaux, avait été naturellement pris en compte, mais que le progrès technique a rendu complètement différent aujourd'hui. Et donc, quand on va organiser, de manière plus égale, parce que ce dont il s'agit, c'est d'être juste simplement ; la réforme des régimes spéciaux a pour but d'être juste. Il n'y a pas de raison d'avoir une situation avantagée par rapport à d'autres, si on n'est pas dans une condition de pénibilité supérieure.
Q.- Alors, cette réforme des régimes spéciaux, tout le monde se rappelle qu'en 1995 elle avait provoqué des grèves énormes ; finalement, le Gouvernement avait dû reculer. Ne craignez-vous pas qu'il se passe la même chose cette fois-ci ?
R.- Je pense que les esprits d'abord on mûri, que les Français comprennent bien que, d'abord, ils doivent être égaux devant la retraite. Parce que, vous savez, les régimes spéciaux sont financés par les autres. Donc, comme c'est déjà assez difficile pour soi-même, s'il faut en plus financer le régime spécial de l'autre, ce n'est pas nécessairement bien vécu.
Q.- Mais la réaction assez négative hier des syndicats, cela ne vous inquiète pas ?
R.- Les syndicats sont aussi dans leur rôle. Il y a une forme de conservatisme aussi, de maintien d'une situation telle qu'elle est. Mais je crois aussi que beaucoup de gens comprennent que la demande d'égalité du corps social sur les questions de retraite est une demande forte. Et puis aussi, la maîtrise de la dépense sociale, parce que, finalement, ceci pèse sur notre économie, sur notre compétitivité, et cela finit par provoquer du chômage.
Q.- En même temps, il y a la réforme du service minimum. Cela ne fait-il pas beaucoup de réformes en même temps ?
R.- Cela fait beaucoup de réformes en même temps, et il y en aura encore davantage.
Q.- Cela ne fait pas trop de réformes en même temps ?
R.- Je crois que les réformes, il faut plutôt les engager toutes ensemble plutôt que les faire à la queue leu leu, parce que, d'abord la France a besoin de se réformer rapidement, regardez par rapport aux autres pays européens, elle a du retard. On le voit en termes de croissance, on le voit par rapport à nos déficits publics aussi. Donc, nous avons intérêt à mettre les bouchées doubles. Et puis ensuite, en faisant toutes les réformes ensemble, elles s'aident les unes les autres, parce que les Français comprennent bien qu'il y a une cohérence dans tout cela.
Q.- Il y a une réforme qui a l'air quand même moins urgente, c'est celle de la TVA sociale. F. Fillon avait confié un rapport à E. Besson, maintenant il demande au Conseil économique et social de réfléchir, il lui confie une mission. N'est-ce pas un enterrement de première classe ?
R.- Pas du tout. On a demandé à E. Besson un rapport, il l'a fait. Et on en suit les conclusions. Et que dit E. Besson ? Il dit que le problème de la TVA sociale est un problème qui doit être regardé beaucoup plus largement. La vraie question à laquelle la TVA sociale est une des réponses, c'est de décharger le travail de tout ce qui pèse sur son coût, c'est-à-dire, toutes les dépenses sociales qui pèsent sur le travail lui-même, et qui, donc, sont un obstacle à l'emploi. Et donc, la TVA sociale est une piste parmi d'autres pour résoudre cette question. C'est ce que dit E. Besson. Alors on l'écoute, et donc on élargit le débat.
Q.- Et vous, vous êtes favorable à la TVA sociale ?
R.- Je suis favorable au fait de décharger le travail de l'ensemble des charges, du trop gros écart qu'il y a par rapport à la compétition internationale sur les charges qui pèsent sur le travail. Et la TVA sociale est un des moyens d'y arriver, mais il y en a aussi d'autres. Et par conséquent, il faut surtout ne rien exclure.
Q.- Sur la fonction publique, F. Fillon disait hier qu'il y aurait d'autres suppressions de postes, notamment dans l'Education nationale. Dans ces conditions, pourquoi ne pas parler de "plan de rigueur", comme l'a fait C. Lagarde ?
R.- Je ne crois pas que ce soit un plan de rigueur, c'est un plan d'efficacité. La question du nombre des fonctionnaires ce n'est pas une question de nombre, c'est une question de productivité du service public. Il faut que le service public soit plus performant. Par exemple, dans certains secteurs, il faut augmenter le nombre des fonctionnaires parce qu'il n'y en a pas assez.
Q.- Lesquels ?
Q.- Par exemple, les infirmières, il n'y a pas assez d'infirmières. Par exemple, souvent sur la sécurité, il n'y en a pas assez. Mais il y a d'autres domaines, où, sans doute, on peut réduire le nombre des fonctionnaires. Par exemple, je pense qu'au ministère des Finances où il y a 180.000 agents, on peut réduire le nombre. Donc, parler de "plan de rigueur" n'a pas à mon avis de vraie pertinence.
Q.- Ce que dit l'opposition et notamment F. Hollande, c'est que le plan de rigueur, le vrai, il interviendra après les élections municipales de mars 2008.
R.- Oui, mais cela, il est dans son rôle d'opposant. Il passe son temps à annoncer des catastrophes qui n'arrivent pas, sauf au Parti socialiste.
Q.- Il y a quand même la baisse de la croissance qui est préoccupante ?
R.- Oui, il y a la baisse de la croissance, et cela, le Gouvernement l'a devant lui aujourd'hui, c'est un gros sujet de préoccupation pour lui.
Q.- Comment répondre à cette baisse de la croissance ?
R.- Il faut arriver...
Q.- Cela compromet quand même ce que voulait faire le Gouvernement ?
R.- C'est une difficulté, indiscutablement, mais c'est une difficulté que paye la France d'une manière générale, ce n'est pas la faute du Gouvernement. C'est la situation de notre pays. C'est justement pour y remédier que ce Gouvernement a été choisi et que le président de la République a été élu. Il faut rendre l'économie française plus compétitive, elle est moins compétitive que celle de l'Allemagne, par exemple. Regardez les chiffres de l'Allemagne, il y a de quoi être jaloux, et pourtant ils étaient dans des difficultés graves, mais ils ont réduit la dépense publique, ils ont des PME deux fois plus importantes que les nôtres, et trois plus nombreuses, et c'est cela qui tire l'économie allemande.
Q.- D. de Villepin, l'autre jour, parlait d'esprit courtisan dans l'entourage de N. Sarkozy. Que lui répondez-vous ?
R.- Ecoutez, il est orfèvre, je le laisse à son appréciation.
Q.- Orfèvre de quoi ?
R.- De cela ? Je veux dire...
Q.- D'esprit courtisan ?
R.- Je veux dire il a fait toute sa carrière dans le sillage de J. Chirac. Donc, en termes de "courtisan", je ne vois pas ce qu'il a à nous apprendre.
Q.- Sur l'UMP, il y a une nouvelle organisation qui se met en place, avec un secrétariat général que vous allez piloter et puis, une vice-présidence...
R.- Trois vice-présidences.
Q.- Avec trois vice-président, dont le principal sera sans doute J.-P. Raffarin.
R.- Oui, il y aura trois vice-présidents à égalité d'ailleurs.
Q.- N'est-ce pas un peu compliqué comme organisation ? Pourquoi pas un président, comme du temps de N. Sarkozy ?
R.- Parce que, N. Sarkozy est le véritable inspirateur moral, le chef moral, de l'UMP. C'est lui qui a transformé l'UMP, qui en a fait un parti en phase avec la population. Nous allons avoir 400.000 adhérents à la fin de l'année. Il y en avait 115.000 en 2004 quand N. Sarkozy est devenu président. Il a changé complètement les méthodes de travail, l'approche du peuple. Et il demeure évidemment le grand inspirateur de l'UMP. C'est pour cela qu'il n'y a pas de président.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 10 septembre 2007