Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les députés,
L'opération qui a été conduite par l'association "L'Arche de Zoé", est une opération condamnable, et le Gouvernement français la condamne !
Le ministère des Affaires étrangères avait d'ailleurs tout fait pour dissuader "L'Arche de Zoé" de poursuivre ce projet, et une information judiciaire a été ouverte dès le mois d'octobre à l'encontre de cette opération et de cette association. Les autorités françaises sur place, et, semble-t-il, les autorités tchadiennes, ont été abusées par une organisation qui s'est dissimulée sous une fausse identité pour obtenir les autorisations et les transports qui étaient nécessaires pour acheminer les enfants.
Cette affaire, Mesdames et Messieurs les députés, ne doit pas conduire à jeter le discrédit sur les organisations non gouvernementales qui font un travail remarquable au Tchad et au Darfour, et qui, aujourd'hui, essuient la suspicion, des caillassages et des violences. Nous avons le devoir de les soutenir, de les défendre, et de montrer qu'il y a une différence entre celles qui ont mal agi, et celles qui agissent pour le bien des enfants !
Le Tchad est un Etat souverain, dont nous respectons les lois. Mais je veux dire que nous serons extrêmement vigilants sur le respect des droits de nos ressortissants.
Enfin, Mesdames et Messieurs les députés, la France, d'une manière plus générale, est soucieuse d'apporter un soutien humanitaire aux populations déplacées au Tchad et au Darfour. Et c'est dans cet esprit que la France a pris l'initiative de proposer une Force européenne de 3 à 4000 hommes, qui se déploiera au Tchad à partir du mois de novembre, pour apporter un peu plus de sécurité et un peu plus d'aide humanitaire dans cette région dévastée.
Enfin, Mesdames et Messieurs les députés, après la visite qu'a effectuée sur place, au Soudan, Rama Yade, il y a quelques jours, le gouvernement français a décidé de débloquer de nouvelles contributions financières, spécifiquement au profit des enfants déplacés.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 31 octobre 2007
Mesdames et Messieurs les députés,
L'opération qui a été conduite par l'association "L'Arche de Zoé", est une opération condamnable, et le Gouvernement français la condamne !
Le ministère des Affaires étrangères avait d'ailleurs tout fait pour dissuader "L'Arche de Zoé" de poursuivre ce projet, et une information judiciaire a été ouverte dès le mois d'octobre à l'encontre de cette opération et de cette association. Les autorités françaises sur place, et, semble-t-il, les autorités tchadiennes, ont été abusées par une organisation qui s'est dissimulée sous une fausse identité pour obtenir les autorisations et les transports qui étaient nécessaires pour acheminer les enfants.
Cette affaire, Mesdames et Messieurs les députés, ne doit pas conduire à jeter le discrédit sur les organisations non gouvernementales qui font un travail remarquable au Tchad et au Darfour, et qui, aujourd'hui, essuient la suspicion, des caillassages et des violences. Nous avons le devoir de les soutenir, de les défendre, et de montrer qu'il y a une différence entre celles qui ont mal agi, et celles qui agissent pour le bien des enfants !
Le Tchad est un Etat souverain, dont nous respectons les lois. Mais je veux dire que nous serons extrêmement vigilants sur le respect des droits de nos ressortissants.
Enfin, Mesdames et Messieurs les députés, la France, d'une manière plus générale, est soucieuse d'apporter un soutien humanitaire aux populations déplacées au Tchad et au Darfour. Et c'est dans cet esprit que la France a pris l'initiative de proposer une Force européenne de 3 à 4000 hommes, qui se déploiera au Tchad à partir du mois de novembre, pour apporter un peu plus de sécurité et un peu plus d'aide humanitaire dans cette région dévastée.
Enfin, Mesdames et Messieurs les députés, après la visite qu'a effectuée sur place, au Soudan, Rama Yade, il y a quelques jours, le gouvernement français a décidé de débloquer de nouvelles contributions financières, spécifiquement au profit des enfants déplacés.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 31 octobre 2007