Texte intégral
La France condamne fermement les nouvelles mesures d'arrestation qui viennent de frapper, en marge des manifestations qui se déroulent actuellement à Rangoun, plusieurs militants des Droits de l'Homme, dont les anciens dirigeants étudiants Min Ko Naing et Ko Ko Gyi, membres du mouvement démocratique "Génération 88".
Il s'agit d'une étape supplémentaire dans la répression par les autorités du mouvement démocratique birman. Les autorités françaises appellent instamment la junte militaire au pouvoir en Birmanie à libérer ces défenseurs des Droits de l'Homme comme, d'une manière générale, tous les prisonniers politiques actuellement détenus en Birmanie, parmi lesquels Mme Aung San Suu Kyi.
La France est par ailleurs vivement préoccupée par l'utilisation de la force par des milices pro-gouvernementales à Rangoun contre des manifestations pacifiques et démocratiques. La junte militaire est responsable des éventuelles conséquences que cette répression inacceptable pourrait avoir sur les manifestants.
La France réaffirme que seul un dialogue entre le gouvernement et toutes les autres forces politiques et de la société civile permettra d'engager un authentique processus de démocratisation du pays. La France se tient aux côtés des acteurs de la société civile birmane qui s'efforcent de promouvoir, dans des conditions dramatiques, la réconciliation et la transition pacifique vers la démocratie en Birmanie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 août 2007
Il s'agit d'une étape supplémentaire dans la répression par les autorités du mouvement démocratique birman. Les autorités françaises appellent instamment la junte militaire au pouvoir en Birmanie à libérer ces défenseurs des Droits de l'Homme comme, d'une manière générale, tous les prisonniers politiques actuellement détenus en Birmanie, parmi lesquels Mme Aung San Suu Kyi.
La France est par ailleurs vivement préoccupée par l'utilisation de la force par des milices pro-gouvernementales à Rangoun contre des manifestations pacifiques et démocratiques. La junte militaire est responsable des éventuelles conséquences que cette répression inacceptable pourrait avoir sur les manifestants.
La France réaffirme que seul un dialogue entre le gouvernement et toutes les autres forces politiques et de la société civile permettra d'engager un authentique processus de démocratisation du pays. La France se tient aux côtés des acteurs de la société civile birmane qui s'efforcent de promouvoir, dans des conditions dramatiques, la réconciliation et la transition pacifique vers la démocratie en Birmanie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 août 2007