Déclaration de M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la coopération et à la francophonie, en réponse à une question sur le contrôle des organisations non-gouvernementales à la suite de l'affaire de l'"Arche de Zoé", à l'Assemblée nationale le 6 novembre 2007.

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Circonstance : Questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le 6 novembre 2007

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Dans cette déplorable affaire, ma collègue Rama Yade n'a jamais varié de position, et vous savez que le président de la République s'est rendu sur place, au Tchad, dimanche dernier. Nous avons su apporter la bonne réponse en dénonçant clairement les dérives, en dialoguant avec le Tchad dans le respect de sa souveraineté et des procédures en cours, et enfin en obtenant des résultats concrets, dès dimanche dernier. Nous restons aujourd'hui engagés auprès de nos ressortissants, quels qu'ils soient.
Cette affaire ne portera pas atteinte à l'image des ONG, qui réalisent un travail remarquable dans le respect d'idéaux partagés par beaucoup d'entre nous, y compris sur ces bancs, et qui paient parfois un lourd tribut. Ce fut encore le cas, voilà deux jours, en Ouganda, où deux employés d'une ONG française ont été tués. Dans leur grande majorité, les ONG françaises sont professionnelles et respectées. Nous allons continuer à renforcer le soutien que nous leur apportons, car elles sont la force de frappe de la solidarité internationale.
Il faut bien sûr faire la part des choses, et vous avez, pour cela, évoqué plusieurs pistes. Face aux difficultés déjà rencontrées avec certaines associations, la démarche "qualité" a toujours été payante. On ne peut encadrer des organisations non gouvernementales, mais on peut engager le dialogue avec elles et développer un label de qualité. Avec Bernard Kouchner, nous poursuivrons ce dialogue, en vue de bâtir un nouveau partenariat avec elles.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 novembre 2007